EXAMEN EN COMMISSION

Réunie le 28 octobre 1998, sous la présidence de M. Alain Lambert, président, la commission a procédé sur le rapport de M. Michel Moreigne, rapporteur spécial, à l'examen des crédit des services du Premier ministre : II.- Secrétariat général de la défense nationale.

S'appuyant sur les observations du rapporteur spécial concernant le SCSSI, M. François Trucy lui a demandé si les moyens dont il disposerait en 1999 lui permettraient de remplir sa mission. Il s'est ensuite interrogé sur le rattachement de cette institution aux services du Premier ministre plutôt qu'au ministère de la défense.

Après avoir insisté sur l'importance du SGDN, notamment pour la préservation du lien défense-Nation, M. Denis Badré a considéré que la transformation en EPA de l'IHEDN était une démarche de clarification positive, cette réforme devant être prolongée pour permettre à l'institut de proposer des prestations nouvelles. Il a ainsi évoqué le maintien du lien armée-Nation après la suspension de la conscription, la prestation de services dans le domaine de la recherche-défense et la promotion des idées françaises en matière de défense européenne, notamment en direction des Pays d'Europe centrale et orientale (PECO).

M. Roland du Luart a fait observer que les divers transferts de crédits et de personnels qui affectaient le SGDN n'étaient pas de nature à favoriser la lisibilité de ses moyens et a redouté qu'ils ne traduisent un affaiblissement dommageable pour ses services, notamment pour le SCSSI.

M. Alain Lambert, président, a rejoint les inquiétudes des intervenants sur le niveau des moyens attribués au SCSSI et approuvé l'analyse de M. Denis Badré sur l'importance du rôle de l'IHEDN, notamment pour la promotion des idées de défense européenne.

En réponse aux intervenants, M. Michel Moreigne, rapporteur spécial, a indiqué que les textes définissaient le SGDN comme un organe permanent d'assistance du Premier ministre. Il a confirmé son rôle en faveur du lien défense-Nation et précisé que cette action allait au-delà de ses modestes crédits, rappelant ceux figurant dans le "jaune" budgétaire pour 8,2 milliards de francs. Enfin, il s'est montré rassurant sur les moyens du SGDN, et notamment du SCSSI, pour 1999, tout en estimant qu'ils avaient atteint un niveau qui ne pouvait plus diminuer.

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