C. LA RATIFICATION DE DEUX DÉCRETS D'AVANCES

1. Le décret d'avances du 9 juillet 1997

Le décret du 9 juillet 1997 a ouvert 9,9 milliards de francs de crédits supplémentaires correspondant pour l'essentiel à des engagements pris par le nouveau gouvernement.

Les principaux postes de dépenses sont les suivants :

6,43 milliards de francs pour la revalorisation de l'allocation de rentrée scolaire ;

2 milliards de francs pour la mise en place des emplois-jeunes ;

0,6 milliard de francs pour la revalorisation du barème de l'aide personnelle au logement.

En contrepartie, un arrêté du même jour a annulé 9,9 milliards de francs.

Il s'appuyait sur une régulation budgétaire opérée en mars 1997, négociée ministère par ministère, dont votre rapporteur général avait estimé qu'elle constituait le " véritable exercice de maîtrise des dépenses ", à la différence des économies réalisées ultérieurement et qui pouvaient largement être considérées comme provenant de constatations.

Ces annulations qui avaient alors été présentées en détail par votre rapporteur général 2( * ) portent à hauteur de 6,6 milliards de francs sur les dépenses ordinaires civiles ; 1,5 milliard de francs sur les dépenses civiles en capital et 1,8 milliard de francs sur les dépenses militaires.

2. Le décret d'avances du 17 octobre 1997

Le décret d'avances du 17 octobre 1997 a ouvert 2,9 milliards de francs de crédits correspondant pour l'essentiel à des dépassements de crédits inéluctables, à l'exception de 800 millions de francs destinés au budget de l'enseignement scolaire à la suite de la décision de réemployer tous les maîtres auxiliaires à la rentrée de septembre 1997.

Les autres ouvertures de crédits portent principalement :

à hauteur de 1,45 milliard de francs sur le financement des opérations extérieures du ministère de la défense ;

pour 375 millions de francs au titre du budget de l'enseignement scolaire afin d'apurer la dette de l'Etat vis-à-vis de l'enseignement privé et de prendre en compte la revalorisation du point " fonction publique ".

Un arrêté d'annulation du 17 octobre 1997 a gagé intégralement ce décret en annulant 710 millions de francs sur le budget de l'éducation nationale qui portaient sur des économies de constatation et 1,6 milliard de francs au titre des dépenses en capital du budget de la défense.

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