B. LA RÉNOVATION DES MODALITÉS DE LA COOPÉRATION

Le projet de budget pour 2000 souligne la poursuite de la déflation de l'assistance technique, ainsi que le redéploiement de notre coopération militaire. Ces évolutions traduisent de manière certaine un bouleversement des modalités de coopération et de l'aide au développement. En effet, la France semble quelque peu vouloir rentrer dans le " droit commun mondial " en réduisant très largement sa présence humaine sur le terrain et en développant des programmes financés en particulier, avec la participation des bailleurs de fonds multilatéraux.

1. La coopération technique et au développement

Les crédits destinés à l'assistance civile diminueront de 174,4 millions de francs en 2000. Cette baisse résulte, pour l'essentiel, de la diminution des crédits de l'assistance technique (- 181,9 millions de francs) et aux bourses techniques (- 22,9 millions de francs). Cette réduction des crédits s'inscrit dans la réforme de la coopération technique qui consiste notamment à réduire fortement le nombre d'assistants en poste à l'étranger.

2. La coopération militaire et de défense

Le chapitre 42-29 " coopération militaire et de défense " voit ses crédits diminuer pour 2000 de 25,8 millions de francs pour s'établir à 754,7 millions de francs, en baisse de 3,3 % par rapport à 1999. Or, cette réduction des crédits se conjugue à un élargissement du champ de notre coopération militaire en direction de l'Europe de l'est et de l'Asie notamment. Cette évolution traduit un désengagement de notre présence militaire dans les pays traditionnels du champ de la coopération, qui est partiellement redéployée vers des pays émergents connaissant des besoins importants de modernisation de leurs moyens militaires.

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