II. LES AIDES AUX ÉLÈVES ET À LEURS FAMILLES

En 1998, la collectivité nationale a consacré en moyenne 37 200 francs par élève ou étudiant (contre 35.700 francs en 1997, soit une augmentation en francs constants de 2,5 %).

Cette dépense d'éducation en métropole est financée par les familles à hauteur de 6,9 % . Si l'on ajoute les bourses versées par les administrations publiques ainsi que l'allocation de rentrée scolaire cette participation s'élève à 10,6 %.

A. LES AIDES DIRECTES

Il s'agit d'abord des bourses des collèges , qui sont attribuées aux familles les plus démunies des élèves. A la rentrée 1999, leur montant annuel est de 354 francs, 1.128 francs et 1.812 francs.

Les bourses nationales d'études de lycée sont versées aux familles de tous les élèves scolarisés dans un lycée lorsque celles-ci ne peuvent pas prendre en charge tout ou partie des frais liés à la scolarité. Leur montant, calculé en fonction des ressources et des charges de la famille, est exprimé en parts unitaires. En 198-1999, le taux moyen était de 8,8 parts de 258 francs chacune, soit 2.270 francs.

Il existe par ailleurs un fonds social collégien , mis en place en 1995, afin de compléter le dispositif du fonds social lycéen créé en 1991dans le cadre du plan d'urgence pour les lycées publics. Ces fonds sont destinés à faire face à des situations difficiles que peuvent connaître certains élèves pour assumer les dépenses de scolarité. Les crédits affectés à ces deux fonds sont maintenus à leur niveau de 1999, soit 309, 84 millions de francs

Enfin, le fonds social pour les cantines permet aux enfants issus de milieux particulièrement défavorisés de fréquenter la cantine de leur établissement. Il est doté de 250 millions de francs.

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