2. La place prépondérante des prélèvements sociaux au sein des prélèvements obligatoires
En
outre, au sein de l'ensemble des prélèvements obligatoires, les
prélèvements sociaux sont aujourd'hui majoritaires et occupent
une place de plus en plus prépondérante.
A ce titre, il convient d'ailleurs de souligner la singularité
française puisque, si, en 2000, 47,3 % des
prélèvements obligatoires étaient perçus au profit
des organismes de sécurité sociale, ce taux s'élevait
à 24 % en moyenne dans l'ensemble des pays de l'OCDE. Cet
écart reflète largement les différents choix de
société en matière de financement de la protection sociale.
Evolution comparée du taux de prélèvements obligatoires affectés à l'Etat et aux administrations de sécurité sociale
(en % du PIB)
Source :
rapport économique, social et financier annexé au projet de loi
de finances pour 2004
Au sein des prélèvements sociaux, la part des cotisations
sociales effectives s'élève, en 2002, à 73,9 % du
total, contre 73,3 % en 2001, et celle des impôts et taxes
affectés à 26,1 % du total, contre 26,7 % en 2001.