INTRODUCTION

Le « rapport II » sur les jeux ne doit pas répéter son prédécesseur de 2002, mais l'utilisation des références et des index renvoyant, quand cela sera nécessaire, au premier ouvrage permettra d'en tirer ce qui est encore utile.

Dans le domaine des données financières et économiques, certains tableaux statistiques pourront ainsi « glisser » de 1999 à 2001, puis de 2002 à 2005.

D'autre tenteront de survoler des périodes plus longues pour mieux apprécier l'évolution du phénomène « jeu » en France, à un moment justement où cette évolution prend une toute autre allure que celle que l'on pouvait encore observer en 2002.

Le présent rapport commencera par analyser les importants changements structurels qui sont intervenus depuis le premier rapport de 2002, nombreux dans le monde des casinos, moins importants au pari mutuel urbain (PMU) et à la Française des jeux (FDJ).

Il détaillera tous les investissements humains, financiers et technologiques que le PMU et la FDJ ont réalisés au profit de leurs réseaux, les résultats obtenus et, dans le cas de ces deux opérateurs, tous les avantages qu'en tirent d'un côté les détaillants des réseaux et de l'autre l'ensemble de la filière hippique française, première et grande bénéficiaire des enjeux du PMU.

A tous les stades du travail seront toujours mesurées, dans le partage de la manne, les parts respectives de l'Etat, des collectivités territoriales, des opérateurs et le taux de retour aux joueurs (TRJ).

L'INSEE et la DGCCRF, deux organismes absents du rapport I, apporteront de précieux renseignements.

Le présent rapport consacre beaucoup de place à la dépendance au jeu et à sa prévention. Il s'en expliquera longuement.

Viendra ensuite la partie la plus « scabreuse » de l'ouvrage avec l'examen de ce que votre rapporteur appelle « la crise du jeu en Europe », tant il est préoccupé par l'agitation qui règne dans ce milieu des jeux, l'âpreté des attaques portées et l'énormité des enjeux financiers (ceci explique cela).

Les données ont toutes changé, les innovations technologiques, internet ont fait exploser le cadre juridique ordinaire des jeux : le pugilat est intense et les procès se multiplient.

Quand ce ne se sont pas les tribunaux d'instance, ce sont le Conseil d'Etat ou la Cour de justice des communautés européennes qui sont harcelés par les « plaideurs » de la toile.

Le titre du chapitre IV de la deuxième partie : « Ouragans sur les jeux en Europe », s'efforce de relater tout ceci et surtout d'attirer l'attention de l'Etat sur l'importance des enjeux et des risques pour lui et pour les monopoles français.

Dans la dernière partie, le rapport réclamera de l'Etat l'instauration d' une nouvelle politique des jeux en France et énoncera de nombreuses propositions, en espérant qu'à l'instar d'un bon nombre de celles de son prédécesseur, elles seront comprises et adoptées.

Simplement, cette fois ci, l'urgence s'ajoute aux difficultés .

La feuille de route de votre rapporteur ne comportait pas l'étude des situations à l'étranger. Il y a donc peu d'informations sur ce domaine.

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