2. La FDJ poursuit sans relâche son développement technologique

La FDJ veut accroître, plutôt que le nombre de ses points de vente, le niveau d'équipement informatique de ces derniers.

C'est ainsi qu'en 2005, 1.200 nouveaux sites ont été reliés pour le Loto et le Rapido ; la FDJ a investi 200 millions d'euros dans son réseau, pour qu'aujourd'hui 24.000 points de vente soient raccordés au centre de Vitrolles.

Mieux : en juin 2006, avec l'ADSL, les liaisons de ces sites seront assurées en temps réel et hautement sécurisées, avec la possibilité pour la FDJ d'offrir d'autres services publics que le jeu dans ces sites.

La FDJ a un point de vue intéressant sur ce réseau : elle considère comme essentiel, pour elle-même et pour son éthique, que ces sites ne soient pas des « tripots » consacrant 100 % de leur activité au jeu : le jeu n'est que la quatrième motivation qui attire la clientèle vers ces points de vente.

La poursuite des avancées technologiques est une préoccupation majeure de la FDJ.

On le constate à travers les investissements considérables en équipements de réseau qu'elle réalise ; cette priorité est évidente, partout ailleurs, au niveau de la conception, de la recherche et du développement.

Depuis le lancement, en juin 2001, d'un premier canal de jeux sur internet, la FDJ poursuit ses avancées.

Son offre en ligne sur la toile, disponible maintenant sur Canal-sat et TPS, permet à la FDJ de promouvoir ses jeux, d'en ouvrir l'accès (Loto, Euros Millions), presque tous les jeux y figurent sauf Rapido et Keno.

Si son succès, au début, fut le propre de la jeunesse urbaine, depuis, la répartition et le profil des joueurs sont partout les mêmes.

Le portail de la FDJ en chiffres

Chiffre d'affaires 2004 : 29 millions d'euros, soit 0,3 % du CA total, contre 8 millions d'euros en 2003

500.000 gagnants en 2004

50.000 joueurs par semaine

1,8 million de visiteurs uniques en 2005

630.000 joueurs inscrits sur le site

La FDJ se montre d'une très grande modestie quand il s'agit d'évoquer son site sur internet. C'est une attitude d'une grande prudence, en raison des attaques (voir plus loin) dont elle fait l'objet de la part de ceux à qui, en France, l'usage d'internet est refusé (les casinos et plus particulièrement le groupe Partouche), et des exploitants de sites de jeux sur internet qui attaquent son monopole et lui reprochent de venir piétiner leurs plates-bandes.

On pourrait, poussé par un sentiment cocardier, se réjouir de voir un opérateur français tailler des croupières à ces concurrences « étrangères ». Ce serait un peu irréfléchi : on verra plus loin qu'à ce propos se posent en effet plusieurs problèmes : celui de l'équité entre les opérateurs français et celui, encore plus préoccupant, des implications de la construction européenne qui expose nos monopoles à un choc frontal avec de nouveaux prétendants.

Enfin, la FDJ « bichonne » sans cesse son réseau informatique dédié aux jeux de tirage, un des meilleurs du monde, avec son site central relié à 32.000 terminaux chez les détaillants. Ce sont ces liaisons qui vont migrer vers l'ADSL. Ce système fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

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