b) La baisse des pourboires

Depuis 1988, la baisse des pourboires versés au personnel par les clients des tables de jeux traditionnels a été continuelle, comme le montre le tableau ci-après, sauf pour une courte période 1997-2001.

Mais dès 2001, on assiste à un véritable effondrement de - 46,3 % en 4 ans, en partie expliqué par la suppression des JT dans 15 casinos.

Evolution des pourboires aux tables de jeux traditionnels

Saison

Pourboires

Evolution n / n-1
(en pourcentage)

Ratio

Pourboires / PBJ
(en pourcentage)

1987 - 1988

75,5

+ 16,7

41,60

1988 - 1989

75,0

- 4,50

38,90

1989 - 1990

72,7

- 3,10

35,50

1990 - 1991

71,3

- 1,90

35,20

1991 - 1992

67,9

- 4,80

37,60

1992 - 1993

60,1

- 10,20

35,70

1993 - 1994

58,9

- 13,26

35,07

1994 - 1995

53,7

- 11,86

35,04

1995 - 1996

51,7

- 12,16

33,35

1996 - 1997

49,8

- 3,70

32,56

1997 - 1998

50,9

+ 2,35

29,40

1998 - 1999

51,3

+ 0,79

29,31

1999 - 2000

57,3

+ 11,57

31,30

2000 - 2001

58,3

+ 1,76

30,74

2001 - 2002

56,0

- 3, 88

27,10

2002 - 2003

45,5

- 18,33

26,50*

2003 - 2004

41,0

- 9,89

24,76

2004 - 2005

34,3

- 16,21

21,47 %

* Depuis l'exercice 2002/ 2003, il a été soustrait à ce PBJ celui des casinos où la rémunération par les pourboires a été supprimée.

Source : logistique casino

Pour bien comprendre la gravité de la baisse observée, parallèle à la désaffection pour ces jeux que les casinotiers déplorent depuis déjà quelques années, il faut savoir que les pourboires sont à la base de la rémunération des employés des salles de jeux. Ceci concerne 25 % des salaires et 3.300 personnes.

Pour les directions des casinos l'effondrement des pourboires signifie immédiatement des revendications pressantes de la part du personnel afin que le casino remplace par des salaires ce qui était apporté par les pourboires.

Comme l'Etat ne change pas d'attitude et continue à exiger que chaque casino mette en place ou conserve ses jeux de table, même si les salles sont désertes et que le personnel tourne en rond en plein désoeuvrement, c'est bien l'établissement qui doit payer pour des salles vides .

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