B. LES RÉSULTATS INSATISFAISANTS DE LA RÉFORME DES SYSTÈMES D'INFORMATION.

1. Des outils nombreux et sans interfaces, jusqu'en 2004.

Jusqu'à la mise en service du système Iris au printemps 2004, l'informatique de l'ANVAR reposait sur trois outils principaux : le système Aba , l'informatique documentaire Infodoc et le système budgétaire et comptable Yole Cotre . Aba était l'outil de travail des délégations régionales, permettant de suivre les dossiers depuis la demande d'aide jusqu'à la fin du projet. Cette base présentait l'inconvénient de ne pouvoir ni être alimentée en temps réel ni consultée directement par le siège. Yole était l'outil utilisé par l'ordonnateur pour la gestion du budget de fonctionnement de l'ANVAR et du budget des aides. Cotre était utilisé par l'agence comptable pour gérer les mises en paiement engagées dans la comptabilité budgétaire.

L'environnement informatique budgétaire et comptable présentait des défaillances majeures :

Il n'y avait pas d'interface entre le logiciel budgétaire et le logiciel comptable.

les logiciels ne permettaient pas de vérifier la disponibilité des crédits, alors qu'il s'agit d'une exigence réglementaire,

il n'y avait pas d'interfaces entre la base de données de l'ordonnateur, appelée « AIDES » dans laquelle sont entrés les engagements juridiques d'aides, et le logiciel budgétaire Yole qui enregistre les engagements comptables. Cette situation conduisait à des doubles saisies,

Le fichier « fournisseurs » n'était pas verrouillé : plusieurs personnes  pouvaient y avoir accès. Cette situation a également été à l'origine d'erreurs comptables.

Des solutions auraient du être trouvées à ces défaillances qui ont perduré jusqu'en 2004.

1. Un audit informatique utile en 1999.

La direction générale de l'ANVAR a pris la décision de lancer un nouveau schéma directeur informatique pour la gestion des aides et a confié une mission d'audit des systèmes d'information au cabinet Arthur Andersen début 1999. Ce cabinet a constaté la circulation trop lente de l'information (saisies multiples) ainsi qu'une qualité insuffisante de l'information disponible pour la prise de décisions. Il préconisait la mise en place d'un nouvel outil totalement intégré, ayant pour vocation de se substituer au système décentralisé de gestion des aides et à l'informatique documentaire. Le rapport d'audit soulignait que les outils budgétaires et comptables présentaient des fonctionnalités insuffisantes.

L'ANVAR a suivi les recommandations du cabinet Arthur Andersen.

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