2. Une meilleure insertion des universités dans le tissu économique et social
Les universités nationales et privées jouent un rôle clé dans le développement de la recherche publique japonaise. Implantées sur l'ensemble du territoire japonais, elles constituent une infrastructure régionale pour l'enseignement, la culture et l'industrie. Chacune des universités nationales doit prendre en compte le développement régional et local dans la définition de ses orientations, en coopération avec les universités privées.
Les universités peuvent faire appel à des experts extérieurs et des spécialistes pour la direction d'instituts et l'administration et intégrer des experts et des personnalités extérieures dans ces différents conseils.
3. Un statut de droit privé pour les personnels destiné à favoriser souplesse et mobilité
Le passage du statut de fonctionnaire (33 000 fonctionnaires concernés dans les 87 universités nationales) à un statut de personnel sous contrat à durée indéterminée est effectif depuis le 1 er avril 2004. Ceci a permis un assouplissement dans les procédures de recrutement, d'affectation et de rémunération . Le concours pour le recrutement de personnels administratifs n'est plus organisé au niveau national, permettant aux candidats de répondre aux appels à candidatures aux postes proposés dans toutes les universités de la région.
Les personnels peuvent ainsi évoluer entre des fonctions d'enseignement ou d'administration, selon leur désir et les besoins de l'université.
Les salaires ne sont plus établis par rapport à une grille nationale, mais fixés par chaque établissement. L'évaluation des performances individuelles favorise l'introduction d'une rémunération au mérite et non plus uniquement à l'ancienneté.
Les financements externes sont destinés à faciliter le recrutement de chercheurs sur contrats.
Par ailleurs a été offerte la possibilité d'externaliser les activités de valorisation de la recherche.
La diffusion des résultats de la recherche et l'annonce des offres d'enseignement peuvent être développées via les Technology Licensing Offices et d'autres organismes ad hoc .
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La réforme a déjà produit des effets, notamment en termes de coopération recherche-industrie. En effet, le partage d'information ou de moyens matériels était quasi-impossible jusqu'à maintenant. Les barrières sont en train de tomber et, bien qu'il faille beaucoup de temps pour changer les vieilles habitudes, les collaborations « logiques » ne seront plus exclues.
Elle suscite toutefois des interrogations, sur ses effets en termes de disparités d'accès à l'enseignement supérieur et de déséquilibre entre recherche appliquée et recherche fondamentale.
Au cours d'une réunion qui s'est tenue le 18 juillet 2007, la commission a approuvé ce rapport à l'unanimité. |