Proposition n° 14 : lancer le projet « Métrophérique »

Il apparaît urgent de mettre en oeuvre le projet « Métrophérique » conçu par la RATP consistant à créer une rocade de métro en proche couronne. Un tel projet permettrait, en effet, de constituer une première offre de banlieue à banlieue de très grande ampleur et de démultiplier les possibilités de correspondance en évitant le transit par Paris.

Par ailleurs, certaines stations de la rocade en bout des lignes de métro pourraient devenir de véritables plateformes de services équipées de parkings, de commerces de proximité et de lieux de loisir et de culture.

Proposition n° 15 : réduire le nombre des zones tarifaires pour les transports publics

La tarification des transports collectifs en Île-de-France repose aujourd'hui sur la distinction de six zones tarifaires. Cette situation a pour effet de renchérir les déplacements des salariés qui doivent traverser l'agglomération pour se rendre sur leur lieu de travail et qui sont ceux qui subissent le plus les problèmes de régularité et de confort sur le réseau francilien.

Lors des élections régionales de 2004, des propositions avaient été faites pour adopter une tarification unique sur l'ensemble du réseau afin de favoriser le recours aux transports en commun, le coût de cette mesure estimé alors à 311 millions d'euros devant être compensé, notamment, par le surcroît de recettes, estimé à 158 millions d'euros, lié à l'augmentation de la fréquentation.

Le projet du Grand Paris étant inséparable d'une amélioration de la qualité et de la fréquentation des transports publics à travers, en particulier, le lancement du projet « Métrophérique », il semblerait opportun de réduire le nombre des zones tarifaires et le coût des transports pour les voyageurs habitant le plus loin de Paris. Dans cet esprit, le nombre de zones pourrait passer de 6 à 2, la « zone 1 » comprenant alors l'ensemble du Grand Paris . Le coût de cette mesure serait financé par redéploiement des crédits consacrés par les conseils généraux à des dépenses non obligatoires.

Proposition n° 16 : donner au Grand Paris les moyens d'exercer ses missions

Le budget du Grand Paris se composerait de la consolidation des budgets des quatre conseils généraux fusionnés. Il aurait vocation à bénéficier sur la part « départementale » d'une taxe professionnelle et d'une taxe d'habitation unique.

Pour mémoire, on peut rappeler que le budget consolidé des conseils généraux de la petite couronne s'élevait en 2005 à 5,47 milliards d'euros parmi lesquels 830 millions d'euros, consacrés à des compétences non obligatoires, pourraient être réaffectés aux nouvelles priorités du Grand Paris .

Par ailleurs, afin de transférer au Grand Paris les moyens d'exercer ses compétences départementales, la ville de Paris devra chiffrer les dépenses correspondant aux compétences départementales transférées au Grand Paris.

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