b) La faiblesse de ses grands ports maritimes

Non seulement la France voit son industrie décliner, mais elle n'a pas su profiter de l'explosion du trafic maritime international en développant ses grands ports pour capter une partie des richesses internationales. Les grands ports maritimes français, anciennement appelés ports autonomes, ont perdu depuis une vingtaine d'années des parts de marché considérables. Le tonnage de l'ensemble des ports français est aujourd'hui équivalent au tonnage du seul port de Rotterdam (Pays-Bas), premier port européen. Le port d'Anvers en Belgique est ainsi devenu « le premier port français », ce qui est pour le moins surprenant quand l'on songe aux atouts maritimes de notre pays. De par sa position de carrefour et ses trois façades maritimes, formant l'ensemble le plus long d'Europe, et l'emplacement stratégique des ports du Havre, premier port « touché » en provenance de l'Atlantique, et de Marseille, porte d'entrée sur la zone méditerranéenne, notre territoire pourrait davantage tirer son épingle du jeu dans la compétition internationale.

Par ailleurs, les ports français sont insuffisants reliés aux voies de chemins de fer et aux connexions fluviales. Alors qu'une marchandise sur trois transite par voie ferrée à Hambourg, seulement 10 % en moyenne des marchandises sont acheminées à destination ou en provenance des ports en France. La part du transport par voie fluviale est plus faible encore.

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