3. Le poids des structures

On peut, à ce propos, distinguer les considérations qu'inspire le court terme de celles associées au long terme.

a) À court terme

L'épisode d'ajustement traversé par l'Allemagne dans les années 2000 pourrait avoir exercé des effets structurels impliquant à court-moyen terme une dynamique prolongée de déformation du partage de la valeur ajoutée entre salaires et profits mais aussi au sein du salariat. Le modèle de répartition des revenus pourrait être durablement modifié dans un sens où la propension à l'épargne serait structurellement plus élevée.

La restructuration entreprise en Allemagne pourrait n'avoir pas eu pour effets d'accélérer structurellement la productivité et, plus globalement, les capacités de croissance du pays. La faiblesse du taux d'investissement en Allemagne, la portée toute relative d'un effort de recherche éloigné de celui entrepris par les pays à la frontière technologique dont l'augmentation aurait dû accompagner la déformation du partage de la valeur ajoutée pour préparer l'Allemagne à des spécialisations adaptées à sa stratégie d'économie ouverte handicaperaient durablement la croissance du pays et « coinceraient » l'Allemagne dans un processus de désinflation compétitive sans fin.

La trajectoire allemande n'aurait été que le témoignage des attraits que présente pour des économies qui, comme celles de la zone euro, sont dotées d'une monnaie unique, le recours à la désinflation compétitive afin de gagner du revenu à bon compte. Les termes de la compétitivité par les coûts sont plus faciles à réunir que ceux d'une compétitivité reposant sur des gains d'efficacité. Ceux-ci supposent de plus fortes prises de risque. Sous cet angle, l'affectation des marges issues de cet épisode témoignerait que le choix de la désinflation compétitive par l'Allemagne ne serait ainsi pas un choix transitoire mais représenterait l'adoption d'un paradigme de politique économique, un choix structurel façonnant durablement l'équilibre économique et social du pays.

Sans doute, en fin de période, constate-t-on une accélération de la productivité dans le secteur marchand. Mais, les variables déterminant généralement le rythme des gains de productivité - l'investissement, l'innovation - ne semblent pas avoir connu une dynamique telle que l'efficacité productive soit résolument améliorée. Les gains de productivité observés pourraient ne traduire que les effets de l'amélioration défensive de la compétitivité obtenue par le recours à l'externalisation d'une partie toujours plus grande de la production.

De son côté, leur accélération ne serait due qu'à des effets conjoncturels liés au pic de la croissance mondiale et à ses incidences sur le rythme de progression des exportations. Dans ces conditions, l'amélioration du régime salarial allemand supposerait une rupture avec la tendance à la baisse des salaires dans la valeur ajoutée. Une recomposition de la croissance pourrait intervenir mais sans effet positif sur le rythme de l'activité.

La stagnation de la croissance potentielle pourrait également résulter des effets de la trajectoire de réduction des coûts salariaux unitaires sur la population active. Les restructurations entreprises dans l'industrie ont provoqué une hausse du chômage qui, par effet d'hystérèse, resterait à un niveau élevé malgré les mesures prises pour flexibiliser le marché du travail. L'Allemagne ne pourrait pas créer d'emplois sans accepter une rupture dans le rythme de ses gains de productivité potentiellement très déstabilisante et qui de toute façon restreindrait les effets de ces créations d'emploi sur la croissance du pays.

Sur ce point, la question de l'employabilité est cruciale. L'accélération des créations d'emplois avant la crise ne témoignerait pas tant d'une amélioration sur ce front que de la hausse des emplois peu productifs dans un contexte de réduction drastique des revenus de remplacement et des rémunérations salariales imposées à un segment de plus en plus large de la population active. Toutefois, les effets déployés pour limiter les effets de la récession sur l'emploi manifesteraient une prise de conscience des effets pervers de la segmentation passée du marché du travail. Il reste que celle-ci a eu lieu et que la croissance potentielle de l'Allemagne pourrait en souffrir dans le futur.

La question de l'accompagnement des restructurations se pose en Allemagne comme en France avec cependant une différence sur le volet redistributif de cet accompagnement.

La position budgétaire plus satisfaisante de l'Allemagne lui permet à court terme de suivre des orientations budgétaires moins rigoureuses que ses voisins, dont la France. Mais de la faculté à l'action, il y a un pas d'autant plus large que les perspectives plus longues des équilibres des comptes publics ne laissent pas beaucoup de marges de manoeuvre à l'Allemagne, sauf à fonder des espérances sur une croissance potentielle plus élevée que celles que privilégient habituellement les autorités budgétaires allemandes.

La désépargne publique romprait avec des tendances longues que la « règle budgétaire » adoptée en Allemagne a renforcées.

Dans ce contexte, la préférence pour l'épargne pourrait être confirmée ainsi que le processus d'accumulation d'excédents sur l'extérieur.

Cette hypothèse est d'autant plus vraisemblable que des perspectives de plus long terme peuvent conforter ce choix.

b) À long terme

L'importance relative du secteur des biens échangeables dans la création de valeur en Allemagne suppose de la part du pays le maintien d'une grande vigilance pour en défendre les positions dans la concurrence mondiale.

À cet égard, la spécialisation industrielle de l'Allemagne est en même temps qu'un atout une contrainte d'autant que cette spécialisation, pour performante qu'elle soit, ne le serait pas suffisamment pour relever le double défi de la concurrence des pays émergents et des concurrents les plus innovants.

En outre, les perspectives démographiques ne plaident pas pour des investissements de capacité et les investissements susceptibles d'élever la productivité n'offrent apparemment pas d'opportunités particulières, ou sont contradictoires avec d'autres contraintes, financières notamment, au vu du rythme de l'investissement en Allemagne.

D'une certaine manière, l'Allemagne peut considérer qu'elle n'a pas besoin de beaucoup de croissance pour améliorer sa situation et que ses perspectives démographiques ne lui offrent que peu d'opportunités.

LE DÉCROCHAGE DÉMOGRAPHIQUE FRANCE-ALLEMAGNE

I. La dépression démographique allemande

A. Une population en recul relatif et absolu

Au 1 er janvier 2008, l'Allemagne comptait 82 218 000 habitants et la France 62 106 000. S'ajoutent actuellement en France 350 000 habitants tous les ans alors qu'en Allemagne la population diminue depuis 2003, le recul total enregistré jusqu'à présent étant de près de 500 000 personnes. Il va s'accélérer dans un avenir proche.

D'après les prévisions actuelles, l'Allemagne devrait perdre entre 8 et 14 millions d'habitants d'ici le milieu du siècle . Le pays aurait alors moins d'habitants que la France dont la population augmenterait, alors qu'aujourd'hui elle dispose d'un excédent de quelque 20 millions d'habitants. À ce terme la Grande-Bretagne, où la population devrait croître de 60 millions d'habitants actuellement à plus de 77 millions en 2050, deviendrait le pays le plus peuplé de l'Union européenne.

CHIFFRES CLÉS DÉMOGRAPHIQUES EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE

* Indication provisoire de l'INSEE

Source : IFRI. « Le décrochage démographique France-Allemagne », par S. Sievert, R. Klingholz. Janvier 2010

En Allemagne, le nombre de naissances par femme a été divisé par près de deux en quatre décennies . Aujourd'hui, une femme habitant en France a près de 50 % d'enfants de plus qu'en Allemagne (un nombre moyen d'enfant de 1,96 contre 1,37 en Allemagne) si bien que, si la France connaît un excédent naturel (le nombre des naissances y est plus élevé que celui des décès de 230 à 300 000 par an), c'est un déficit qu'enregistre l'Allemagne depuis 1972.

TAUX DE FÉCONDITÉ EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE

Source : IFRI. « Le décrochage démographique France-Allemagne », par S. Sievert, R. Klingholz. Janvier 2010

Chez les Allemands, la croissance démographique a reposé pendant des décennies sur l'immigration alors qu'en France, elle est pour 80 pour cent le fait d'un excédent des naissances.

NAISSANCES/DÉCÈS POUR 1 000 HABITANTS
TAUX DE NAISSANCES ET DE DÉCÈS POUR L'ALLEMAGNE ET LA FRANCE
DE 1952 À 2008

Source : IFRI. « Le décrochage démographique France-Allemagne », par S. Sievert, R. Klingholz. Janvier 2010

A. Un vieillissement des deux populations particulièrement prononcé en Allemagne

Si le vieillissement est une caractéristique du changement démographique présente dans les deux pays, elle est particulièrement nette en Allemagne.

En France , entre 1985 et 2007, la part des personnes de plus de 64 ans dans la population totale est passée de 14,1 à 16,3 % et d'ici 2050, 26,2 % de la population française devraient faire partie de cette classe d'âge .

L' Allemagne vieillit encore plus vite : la part des plus de 64 ans est passée de 15,0 % en 1985 à 19,9 % en 2007 et atteindra sans doute 33,2 % d'ici le milieu du siècle .

B. Des tendances lourdes

La transition démographique en Allemagne est particulièrement forte . En 1964, l'année avec le nombre de naissances le plus élevé jamais enregistré, il y a eu 1 357 300 naissances en Allemagne (soit 18,0 enfants pour 1 000 habitants). Le nombre des nouveau-nés en 2008 (8,2 enfants pour 1 000 habitants) représente moins de la moitié de ce chiffre.

Ce recul est enkysté puisqu'il vient non seulement de la baisse des taux de fécondité mais aussi de la baisse du nombre de femmes en âge de procréer (les femmes de 15 à 44 ans). Autrement dit, une hausse du taux de fécondité par femme n'aurait pas pour effet - à moins d'être massive - de modifier en profondeur la trajectoire démographique du pays.

Le nombre de décès est supérieur au nombre des naissances avec un taux de 10 pour mille.

Si la population allemande a augmenté de 3,5 millions entre 1972 et 2002, grâce à l'immigration, depuis 2003, le nombre d'immigrants ne suffit plus à compenser la perte démographique naturelle, et la population de l'Allemagne recule.

Au total, elle a diminué de 474 400 individus entre son maximum en 2002 et fin 2008.

En France, l'évolution est tout autre et, pour la première fois depuis plus d'un quart de siècle, l'année 2008 a vu naître de nouveau plus de 800 000 enfants. Cela correspond à un taux de 12,9 naissances pour 1 000 habitants (soit 4,7 naissances de plus qu'en Allemagne).

A un taux de naissances plus élevé vient s'ajouter un taux de décès plus bas qu'en Allemagne ; ces dernières années, il s'est établi autour de 8,4 (en 2004) soit 1,6 décès de moins pour 1 000 habitants.

Les taux de natalité élevés et les taux de décès bas amènent à la France un accroissement naturel de sa population, qui est, de loin, le plus élevé au sein de l'Union européenne. En 2008, le nombre d'habitants de la France a augmenté de 278 100 individus uniquement en raison de l'excès de naissances (il s'y est ajouté 75 000 immigrants). Si on prend également en compte les régions d'outre-mer, l'excédent était même de 289 700 personnes.

Les populations des deux pays convergent assez rapidement.

Si on tenait uniquement compte de l'excédent des naissances, le nombre d'habitants de la France se serait rapproché de 4 182 800 individus de celui de l'Allemagne depuis 1998. Dans les faits, les chiffres de la population se sont rapprochés de 4 165 400 individus ce qui s'explique par une immigration légèrement plus importante vers l'Allemagne que vers la France.

D. La place de l'immigration en France et en Allemagne

Les deux pays ont une tradition d'immigration mais, en gardant à l'esprit que les données sur ce phénomène sont fragiles notamment pour la France du fait des conventions statistiques, on peut décrire les phénomènes d'immigration comme assez différents entre les deux pays .

La différence est d'abord historique puisque, si la tendance est à peu près constante en France, elle ressort comme très variable en Allemagne.

L'HISTOIRE MARQUE L'IMMIGRATION
SOLDES MIGRATOIRES POUR L'ALLEMAGNE ET LA FRANCE
DE 1963 À 2008

Source : IFRI. « Le décrochage démographique France-Allemagne », par S. Sievert, R. Klingholz. Janvier 2010

Les deux pays se distinguent aussi par la provenance des migrants et, semble-t-il, pour les motifs d'immigration .

En Allemagne, les Polonais constituent de loin le groupe le plus important avec une immigration nette de 25 000 à 50 000 personnes par an. En deuxième position arrivaient en 2007 les immigrants roumains, avec un solde positif de 20 000 personnes, de nombreux migrants de Pologne et de Roumanie venant probablement en Allemagne pour des raisons liées à l'emploi et retournant souvent plus tard dans leurs pays d'origine.

En France, il semble que beaucoup des migrants légaux proviennent des anciennes colonies de l'Algérie et du Maroc, avec respectivement entre 20 000 et 30 000 personnes par an, la majeure partie de ces migrations étant décrite comme provenant des regroupements familiaux.

Les données disponibles semblent suggérer que le potentiel de croissance économique à court terme résultant des deux immigrations est différent. Ainsi, l'Allemagne accueillerait des migrants souhaitant prendre place immédiatement sur le marché du travail quand, en France, les causes d'immigration seraient plus diverses avec notamment des motivations familiales plus prégnantes.

Mais, inversement, il faut tenir compte de la diminution du nombre d'immigrants en Allemagne. Elle l'emporte sans doute sur ces possibles différences structurelles pour y limiter le potentiel de croissance résultant de l'immigration.

E. Projections démographiques pour les deux pays

Globalement, la démographie devrait peser sur l'équilibre économique davantage en Allemagne qu'en France.

Les prévisions démographiques pour l'Allemagne à 2050 sont construites sur un taux de fécondité de 1,4 enfant par femme (un peu plus qu'aujourd'hui), sur des gains migratoires de 100 000 (ou 200 000 en variante) et sur un gain d'espérance de vie de l'ordre de quatre années.

Pour la France , le taux de fécondité dans le scénario intermédiaire est à 1,9, le solde migratoire est de 100 000 par an et l'espérance de vie croît à peu près comme en Allemagne.

En réalité, il existe quatre scénarios pour l'Allemagne et trois pour la France, dont les résultats sont figurés ci-dessous.

PRÉVISIONS DÉMOGRAPHIQUES POUR L'ALLEMAGNE ET LA FRANCE
AVEC LES VARIANTES LES PLUS ÉLEVÉES, LES PLUS BASSES ET INTERMÉDIAIRES,
DE 2005 À 2050

Source : IFRI. « Le décrochage démographique France-Allemagne », par S. Sievert, R. Klingholz. Janvier 2010

Dans tous les scénarios, la population se réduit en Allemagne . Dans le pire d'entre eux, la population allemande perd 16 millions d'habitants . Encore les pertes de population de l'Allemagne sont-elles sous-estimées puisqu'il semble, après actualisation des données, que la population de départ soit surestimée d'au moins 1,3 million d'habitants.

Pour la France , seule la variante la plus défavorable implique une non-augmentation de la population (pas une baisse) à l'horizon 2050.

Il reste que, même en France, le vieillissement de la population devrait s'accompagner d'une annulation du solde naturel qui interviendrait en 2045 alors qu'en Allemagne ce solde est négatif depuis de nombreuses années, le déficit naturel devant se creuser.

En Allemagne, la part des plus de 64 ans serait de 33,2 % en 2050 (19,9 % en 2007) dans le scénario intermédiaire. La part de la population en âge de travailler baisserait de 63,1 à 51,7 % si bien qu'un actif aurait à charge un inactif en 2050.

Pour la France , les plus de 64 ans représenterait 26,2 % de la population (contre 16,5 % en 2007). Au total, le rapport de dépendance démographique devrait être à peu près le même qu'en Allemagne (1 actif pour 1 inactif), mais avec une nuance importante. En France, la population jeune serait plus nombreuse (21,9 % du total contre 15,1 % en Allemagne).

Quant aux personnes de plus de 74 ans, elles seraient 10,9 millions en France (contre 4,9 aujourd'hui) et 14 millions en Allemagne (contre 6,8 aujourd'hui).

PRÉVISIONS DÉMOGRAPHIQUES POUR L'ALLEMAGNE ET LA FRANCE
STRUCTURE PAR ÂGE DE LA POPULATION SELON TROIS GRANDS GROUPES,
DE 2006 À 2050

Source : IFRI. « Le décrochage démographique France-Allemagne », par S. Sievert, R. Klingholz. Janvier 2010

F. Des effets notables sur les perspectives de croissance économique des deux pays

Ces prévisions démographiques ont des répercussions en termes de croissance potentielle .

À supposer que les gains de productivité du travail soient identiques dans les deux pays, ce qui suppose un rattrapage de l'Allemagne, la croissance potentielle , déjà plus élevée en France, ne cesserait d'accroître son avantage relatif par rapport à l'Allemagne .

Les perspectives démographiques allemandes sont souvent citées comme un élément important de la stratégie économique allemande actuelle.

Le seul moyen dont dispose l'économie allemande pour faire face à la rareté de la main-d'oeuvre consisterait à investir dans l'éducation, à améliorer l'intégration des immigrants, à innover, en bref, accroître la productivité.

Par ailleurs, une attention particulière serait accordée à l'élévation du taux d'emploi des personnes âgées avec la décision de relever à 67 ans l'âge de départ en retraite 70 ( * ) et des mesures destinées à préserver ou à obtenir un fort taux d'emploi entre 55 et 64 ans. Entre 2003 et 2008, les taux d'emploi entre 55 et 59 ans et de 60 à 64 ans ont augmenté de 9,1 et 12 points en Allemagne contre 1,8 et 3 points en France.

De façon générale, le taux d'emploi a sensiblement augmenté en Allemagne dans la dernière décennie alors qu'en France la tendance est peu claire.

TAUX D'EMPLOI EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE
DE 2003 À 2010

Source : COE. Rexecode. Juin 2010

Ce résultat est attribué à une « politique de l'emploi stimulante ». Même si l'on s'en tient à cette explication plutôt qu'à celle, plus macroéconomique, résident dans l'accélération de la consommation au-delà du potentiel. Il reste à en apprécier les effets économiques. Il semble que les emplois créés à la faveur des lois Hartz (création des minijobs et mid-jobs ) le sont souvent à temps partiel et accompagnés de niveaux de salaire inférieurs au niveau du salaire moyen, ce qui suggère que ces créations d'emplois concernent des activités médiocrement productives 71 ( * ) .

Seule une analyse détaillée permettrait de mesurer ce que ces emplois apportent en termes de production potentielle mais il semble d'ores et déjà que leur « qualité » est particulièrement mauvaise. Il s'agit de postes de travail à très faible productivité ce qui explique la rémunération associée.

Les questions que posent ces emplois doivent d'ailleurs comprendre celle de savoir s'ils ne se substituent pas à des emplois détruits à temps plein et donc plus rémunérateurs du fait de cette caractéristique mais aussi des protections dont ils bénéficient.

La croissance potentielle d'un pays dépend de ses gains de productivité et de l'accroissement de sa population active.

Le poids de la démographie allemande pourrait impliquer une croissance potentielle durablement coincée autour de 1 %.


* 70 A l'horizon 2020.

* 71 Sauf à ce que la faiblesse des salaires qu'ils engendrent pour ceux qui les occupent s'accompagne d'un niveau élevé des profits des entreprises où ont été créés ces emplois.

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