4. La réduction des effets de la volatilité des prix pour les plus vulnérables

La gestion du risque et l'atténuation de l'impact négatif de la volatilité excessive des prix alimentaires contribueraient fortement à la sécurité alimentaire mondiale.

Les filets de sécurité ciblés peuvent atténuer l'impact de la volatilité. Les assurances et les contrats entre producteurs, acheteurs et fournisseurs peuvent améliorer la gestion du risque de volatilité.

L'accès des agriculteurs aux marchés de gestion du risque, correctement régulés, doit être amélioré. L'initiative du groupe de la Banque mondiale pour concevoir des outils de gestion du risque innovants, le nouvel « Instrument de gestion des risques prix en agriculture » de la société financière internationale doit être saluée.

Une « boîte à outils de gestion des risques agricoles et de sécurité alimentaire » est mise en place.

L'assistance alimentaire restera un outil indispensable. Elle suppose la mise en place de réseaux pré-positionnés et l'intégration de la question du risque dans les achats internationaux d'assistance alimentaire.

Un système ciblé de réserves alimentaires humanitaires d'urgence complémentaires aux réserves alimentaires existantes devra être mis en place après une étude de faisabilité réalisée par le PAM.

5. La régulation financière

Des marchés financiers agricoles régulés sont essentiels au bon fonctionnement des marchés physiques en facilitant le processus de découverte des prix et en permettant aux opérateurs de se couvrir contre le risque de prix.

L'AMIS permettra d'améliorer la transparence sur les marchés physiques qui influence les marchés financiers.

Référence est faite aux travaux de l'organisation internationale des commissions de valeurs (OICV).

Les marchés financiers agricoles doivent être mieux régulés. La supervision et la régulation peuvent passer par l'établissement de limites de positions.

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