CLÔTURE

Micheline JACQUES,
Troisième vice-présidente du Conseil territorial de Saint-Barthélemy
et présidente de la Commission Environnement

Propos de présentation du modérateur Jean-Bernard Nilam, Ambassadeur, délégué à la coopération régionale Antilles-Guyane

Avant de redonner la parole au Président pour la conclusion, j'appelle Mme Micheline Jacques, troisième vice-présidente du Conseil territorial de Saint-Barthélemy et présidente de la Commission Environnement.

Monsieur le Président de la Délégation sénatoriale aux outre-mer,

Monsieur le Directeur général adjoint de l'Agence française pour la biodiversité,

Mesdames Messieurs les parlementaires,

Mesdames Messieurs les élus,

Mesdames, Messieurs,

Monsieur le Président de la délégation, j'ai l'immense honneur d'avoir été chargée par la collectivité de vous dire combien vous avez contribué à la prise de conscience de l'inestimable valeur de notre patrimoine écologique. En effet, professeur de sciences de la vie et de la terre durant trente-cinq ans, vous avez enseigné à des centaines de jeunes de Saint-Barthélemy, dont j'ai eu le privilège de faire partie, ainsi qu'à la plupart des personnes venues de Saint-Barthélemy présentes dans la salle, la richesse de notre milieu naturel et la nécessité de le préserver pour les générations futures. Vous avez créé la première association de protection de la nature à Saint-Barthélemy. Passionné de photographie, vous avez édité des livres sur les poissons ainsi que sur la flore locale.

Votre dynamisme, vos convictions et vos passions transmis au long cours, portent aujourd'hui leurs fruits sur l'île, où l'environnement est un enjeu majeur. Aujourd'hui, Saint-Barthélemy compte plusieurs associations de protection de l'environnement, et le nombre de personnes engagées pour la cause environnementale est croissant. En 1995, vous vous êtes engagé au service de la population en qualité d'adjoint au maire, de conseiller général de la Guadeloupe de 1998 à 2007, puis de vice-président de la collectivité territoriale de 2007 à 2017. Enfin, vous êtes sénateur depuis 2008. Pendant toutes ces années, vous vous êtes impliqué dans la formalisation d'une politique environnementale avant-gardiste et ambitieuse pour notre petite île de 24 kilomètres carrés.

Votre contribution a été immense et fondatrice, et nous sommes naturellement fiers que votre engagement se prolonge au sein de la Haute Assemblée. Vous avez défendu l'idée que la politique environnementale est une dynamique s'inscrivant dans le long terme, et ayant à s'adapter aux nouveaux enjeux pour placer l'écologie au coeur du développement. Cela a donné un modèle de développement maîtrisé et intégré, basant également notre attractivité touristique sur le respect de notre environnement.

Entre autres actes fondateurs, nous devons à votre engagement la création de la réserve naturelle de l'île, le règlement local de publicité et la mise en place d'un plan de traitement des déchets, avec la création d'une usine d'incinération des déchets exemplaire pour la Caraïbe. C'est donc naturellement que j'ai souhaité que vous soyez le parrain des premières Assises de l'environnement de Saint-Barthélemy, ce dont je vous remercie.

S'il serait trop long de retracer votre parcours dans les détails, je veux dire ici notre reconnaissance. Vous aurez compris qu'à travers ma présence, le Président de la collectivité de Saint-Barthélemy, les élus et la population souhaitent rendre un hommage appuyé à votre action, avec cette modeste distinction que j'ai l'honneur et la joie de vous remettre en notre nom à tous.

Michel MAGRAS,
Président de la Délégation sénatoriale aux outre-mer

Cette surprise n'était pas prévue au programme. Je vous en remercie beaucoup, je suis très ému. Mon devoir est de clôturer cette journée, en disant d'abord un grand merci à l'AFB, sans qui cet évènement n'aurait pas lieu. Je suis fier de poursuivre avec elle le travail mené depuis trois ans.

Nous avions des inquiétudes en raison du changement d'organisation et de la naissance du nouvel organisme, alors que la loi n'est pas encore promulguée. Le Directeur général adjoint a tenu ce midi à nous rassurer, de sorte que j'ai aujourd'hui acquis la certitude que malgré l'absence des outre-mer dans la loi, elles seront malgré tout présentes dans l'organigramme et dans les missions. J'espère en particulier que nous organiserons ensemble le troisième volet de ces colloques, consacrés à la biodiversité des outre-mer, et qui portera sur le bassin de l'océan Indien.

Je remercie aussi tous les intervenants, dont les exposés étaient d'une très grande précision et en tous points passionnants. Vous êtes des exemples d'engagement, et emmenez derrière vous toute une population qui vous suivra, en particulier les plus jeunes. Je voudrais adresser également mes remerciements aux modérateurs, Gaël Clément, Jean-Jacques Pourteau et Jean-Bernard Nilam. Merci à Jean-Bernard Nilam pour son engagement en tant qu'ambassadeur au niveau de la Caraïbe.

Je remercie aussi la ministre qui est venue donner son point de vue et nous apporter son soutien, à l'instar de tous les participants et de l'ensemble de l'équipe de la délégation.

Pour la suite, nous publierons comme à chaque fois les actes de ce colloque sous forme numérique et papier.

Et je vous donne rendez-vous l'an prochain, pour le dernier volet consacré aux biodiversités du bassin océan Indien, tout aussi riche et passionnant.

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