AVANT-PROPOS

La commission des finances du Sénat a décidé, le 17 janvier 1996, de créer, en son sein, un groupe de travail chargé d'étudier la situation et les perspectives du système bancaire français.

Ce groupe de travail, composé de Mme Maryse BERGÉ-LAVIGNE et de MM. Claude BELOT, Jacques CHAUMONT, Henri COLLARD, Yann GAILLARD, Jean-Philippe LACHENAUD, Paul LORIDANT, Philippe MARINI, Jean-Pierre MASSERET, Alain RICHARD, et François TRUCY a été présidé par M. Alain LAMBERT, rapporteur général.

Le présent rapport est le fruit des travaux de ce groupe. Il a pour vocation d'éclairer la Haute Assemblée sur l'origine des difficultés traversées par ce secteur déterminant de l'économie nationale et de formuler un ensemble de propositions destinées à en améliorer la situation.

En mettant l'accent sur l'analyse des causes structurelles de la crise du secteur bancaire français, ce rapport se veut complémentaire du rapport d'information déposé le 27 juin dernier par M. Philippe Auberger, au nom de la commission des finances de l'Assemblée nationale, sur le " contrôle des banques et la protection des déposants " 1( * ) .

Le groupe de travail a procédé à l'audition des personnalités représentatives des grandes institutions et des autorités de place concernées, ainsi que d'un grand nombre de représentants d'organisations professionnelles et syndicales. La liste des personnes auditionnées et le compte rendu de ces auditions figurent en annexe au présent rapport.

Le Commissariat général au plan et le Conseil de la concurrence, saisi sur le fondement de l'article 5 de l'ordonnance du 12 janvier 1986, ont apporté une contribution majeure à la réflexion du groupe de travail au travers respectivement d'un rapport relatif au " système bancaire français " et d'un avis sur les " distorsions de concurrence ", reproduits intégralement en annexe au présent rapport.

Les contributions écrites des services financiers de nos ambassades de Rome , de Londres et de Bonn ont également été d'une grande utilité. Elles ont apporté l'indispensable éclairage, venu de l'étranger, sur les spécificités du secteur bancaire en France.

Les services de la Commission bancaire ont enfin contribué à étayer l'analyse chiffrée figurant en première partie de ce rapport. Une telle analyse, dont le champ d'application porte sur l'ensemble du secteur bancaire pour la période 1988-1995, n'avait jusqu'à présent pas encore été réalisée.

* *

*

Après y avoir consacré un long examen, la commission des finances a adopté le mercredi 30 octobre 1996 les conclusions du présent rapport d'information et autorisé sa publication. Certains de ses commissaires ont souhaité voir publiées leurs appréciations spécifiques. Ces contributions, ainsi que le compte rendu des débats en commission, sont consignés dans le présent document.

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page