B. LES REPONSES COMPLEMENTAIRES APPORTEES AU QUESTIONNAIRE DU 6 MARS 1996

1. Les formations supérieures courtes, à finalité professionnelle, de type IUT ou STS, vous paraissent-elles exagérément sélectives, compte tenu notamment des besoins des entreprises ?

- la qualité de ces formations est soulignée mais certains s'interrogent sur l'adéquation des flux de diplômés aux besoins de l'économie , sur leurs possibilités d'adaptation aux évolutions technologiques des prochaines décennies et sur la vocation réelle de ces formations : filières courtes à finalité professionnelle ou succédanés de classes préparatoires ?

- on considère que ces formations devraient s'adresser en priorité aux " élèves moyens ou un peu faibles ", alors que les bons élèves devraient se diriger vers l'université ;

- d'autres estiment que le principe de la sélection en IUT est satisfaisant , est adapté aux étudiants motivés et conscients de leur avenir et soulignent le caractère concret de l'enseignement dispensé ; la France continue de privilégier la " logique du diplôme " pour trouver un emploi mais on regrette que la progression de carrière des diplômés d'IUT se trouve freinée dans l'entreprise, sauf recours à la formation interne ;

- la sous-utilisation du congé annuel de formation est soulignée alors que celui-ci permettrait aux salariés de s'adapter à l'évolution des qualifications dans les emplois proposés.

2. A partir de quelle classe de l'enseignement secondaire, et par qui, devrait être assurée l'information des élèves en vue de leur orientation ?

- l'école est jugée inapte par certains à cerner le profil, la capacité et les motivations des élèves en vue de leur orientation ;

- d'autres considèrent que cette information devrait être dispensée à partir de la seconde et en classe de terminale par les professeurs principaux et les services d'orientation ;

3. Seriez-vous favorable à une orientation progressive au cours du premier cycle universitaire ?

- certains y seraient favorables mais s'interrogent sur la possibilité de remplacer la sélection par l'échec par une véritable orientation et sur les personnels susceptibles de la mettre en oeuvre ;

- on s'interroge également sur le suivi des expériences d'accueil personnalisé des étudiants engagées dans certaines universités dont le coût est par ailleurs souligné ;

- d'autres rappellent que le premier cycle devient une " gare de triage " pour les étudiants qui y arrivent par défaut et sont contraints de se réorienter après un échec aux examens semestriels, notamment vers des formations plus professionnalisantes : il conviendrait selon eux de développer des passerelles entre les premiers cycles et les IUT.

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