III. REPLACER L'EMPLOI ET L'ESPACE AU COEUR DE LA RÉFORME

Les questions relatives à l'emploi et à l'espace en zones rurales sont très présentes dans le débat public sur la réforme de la PAC.

Certes, l'espace rural n'est plus -et de loin- limité à la seule surface utile agricole. En outre, la forte baisse tendancielle du nombre d'actifs agricoles dans la population active Européenne tend à accroître, inexorablement, le fossé entre l'emploi agricole et l'emploi rural. Ainsi, la contribution de l'agriculture à l'emploi doit se mesurer dans une perspective beaucoup plus large que celle de la seule population active agricole, la place de l'agriculture dans l'espace n'étant plus circonscrite à la seule fonction de production.

Si elle refuse de remettre en question la fonction économique primordiale de l'agriculture, la mission d'information n'est pas moins consciente de l'importance des fonctions territoriale et sociale de ce secteur d'activité.

La prise en compte par l'agriculture de nouvelles dimensions comme l'emploi, la qualité, l'environnement, consacre l'idée d'une multifonctionnalité de l'agriculture qui doit se concrétiser dans le cadre d'une politique agricole commune repensée et vivifiée.

A. ALLIER COMPÉTITIVITÉ ET MAINTIEN DU REVENU DES AGRICULTEURS

D'aucuns estiment que l'objectif de " maintien du revenu des agriculteurs ", inscrit dès 1957 dans le Traité de Rome, n'a plus lieu d'être et que ceux-ci doivent trouver sur le marché les moyens de dégager un revenu. Outre le fait qu'une telle politique dite " libérale " conduirait inévitablement à la disparition de millions d'agriculteurs, une telle doctrine fait fi à la fois des particularités des facteurs de production en agriculture, de l'importance des biens agricoles et alimentaires, ainsi que des risques de totale désertification de certaines zones -avec les conséquences que provoque l'urbanisation excessive-.

Dès lors, le maintien du revenu des agriculteurs garde tout son sens, et ce, même dans un contexte de recherche d'une plus grande compétitivité. Néanmoins, les outils pour préserver ce revenu ont dû s'adapter. La réforme de 1992 a commencé à introduire une rupture entre la politique de gestion des marchés et la politique des revenus des agriculteurs. Le revenu est désormais moins assuré par les prix payés par le consommateur, et davantage par des aides directes payées par le contribuable. Cependant, le soutien à l'agriculture en Europe, malgré la réforme de la PAC de 1992, reste encore réalisé pour près des deux-tiers par les prix, même si dans certains Etats membres -comme l'Autriche- 75% des revenus des agriculteurs proviennent d'aides directes.

La mission d'information, fortement attachée à l'objectif de maintien de revenu pour les agriculteurs, souhaite présenter trois pistes de réflexions.

1. L'importance d'un découplage à l'Européenne

a) Le découplage, un système en devenir ?

Le découplage peut se définir comme la déconnexion des aides de la production et des prix du marché. Il vise à réduire les distorsions économiques engendrées par le soutien des prix -c'est-à-dire les prix garantis- sur la production et les échanges de produits agricoles. L'objectif de ce mécanisme est donc de rendre au prix de marché leur fonction de signaux d'orientation des productions, en séparant radicalement la politique de prix (théoriquement condamnée par l'OMC) de la politique de revenu (assurée par des aides directes).

Le découplage n'est pas une idée récente en agriculture. Toutefois, cette notion a rencontré un succès croissant depuis une dizaine d'années , en raison du lancement du processus de réforme des politiques agricoles dans les pays industrialisés à l'instigation de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et du démarrage des négociations commerciales sur l'agriculture au GATT à partir des années 80.

Alors que le début des années 80 a été marqué par un retournement des marchés mondiaux et par l'apparition d'excédents de production chroniques aux Etats-Unis et dans l'Union Européenne, les politiques agricoles sont remises en cause pour deux raisons principales :

leur coût budgétaire , qui augmente fortement dans la plupart des pays développés ;

leurs modalités d'intervention, qui encouragent la surproduction (par le biais de prix garantis) et faussent la concurrence entre les pays exportateurs sur le marché international (par l'octroi de subventions à l'exportation), engendrant des conflits commerciaux de plus en plus vifs.

Parallèlement, se développent dans l'opinion publique des préoccupations concernant les nuisances environnementales engendrées par l'activité agricole (pollution de l'eau, dégradation des paysages...) et la désertification de certaines parties du territoire entraînées par la réduction du nombre d'agriculteurs.

Les avantages des aides directes découplées selon l'OCDE 51( * )

Selon l'OCDE, les aides directes découplées, c'est-à-dire liées ni aux prix, ni à la production ou aux facteurs de production, permettent de réduire les distorsions économiques résultant du soutien des prix ou des aides directes non découplées. Les raisons avancées sont les suivantes :

- les aides découplées favorisent la compétitivité car, étant neutres par rapport à l'offre, elles permettent une allocation optimale des ressources en fonction des prix de marché. En d'autres termes, l'exploitant détermine le volume et le type de ses productions en fonction de sa compétitivité propre par rapport aux signaux du marché, et non par rapport aux garanties de l'Etat ;

- l'effet sur la compétitivité est d'autant plus bénéfique que les aides découplées ne sont pas capitalisées dans le prix de la terre. Ce dernier point est particulièrement important pour les jeunes agriculteurs qui souhaitent reprendre une exploitation ;

- les aides découplées permettent des économies dans le montant des transferts publics, car elles sont indépendantes du volume de production, d'une part, et bénéficient entièrement aux agriculteurs, sans perte vers les secteurs d'amont et d'aval d'autre part ;

- enfin, comparé au soutien des prix, les aides directes découplées favorisent une plus grande transparence budgétaire, gage d'une meilleure efficacité des politiques publiques.

La mise en oeuvre d'aides découplées a d'importantes conséquences au plan international car, estime l'OCDE, ces aides ne faussent pas la concurrence entre pays exportateurs sur les marchés mondiaux. Le découplage des aides est donc un outil privilégié par l'Organisation mondiale du Commerce lors des discussions sur l'agriculture.

Par ailleurs, selon l'OCDE, les aides découplées favorisent une meilleure intégration des objectifs économiques et non économiques de la politique agricole :

* elles sont favorables à la protection de l'environnement, car elles n'incitent pas à l'intensification de la production et ne pénalisent pas les systèmes de production (prairies, rotations de plantes améliorantes...) bénéfiques à la conservation des ressources naturelles ;

* elles freinent la diminution de la population agricole, car elles n'encouragent pas l'agrandissement des exploitations, contribuant ainsi au maintien du tissu rural.

L'accord sur l'agriculture, négocié dans le cadre du cycle de négociations d'Uruguay -qui a abouti à la signature de l'Accord de Marrakech en 1994- applique des restrictions différentes aux différents types d'aides selon l'intensité avec laquelle elles sont censées fausser la concurrence sur les marchés mondiaux :

- les aides non découplées -c'est-à-dire, essentiellement, les aides apportées par le soutien des prix de marché- doivent diminuer au titre de la réduction de la mesure globale de soutien ;

- les aides directes " semi-découplées " sont classées dans la " boîte " bleue de l'OMC, et exemptées de réduction du soutien à condition d'être associées à une maîtrise de la production ;

- les aides complètement découplées entrent dans la boîte verte et son exemptées des engagements de réduction du soutien.

Ce même Accord couvre une période de six ans (1995-2000). L'article 20 prévoit que des négociations " seront engagées un an avant la fin de la période de mise en oeuvre " -ce que l'on peut interpréter comme le 1er janvier 2000- en vue de " la poursuite du processus de réforme ". Celui-ci est défini comme " des réductions progressives substantielles du soutien et de la protection ".

Les aides compensatoires communautaires bénéficient d'une " clause de paix ", c'est-à-dire qu'elles ne seront pas attaquables par les pays tiers, pendant neuf ans (1995-2003), si elles respectent certains engagements sur le niveau de soutien interne. L'Union Européenne disposera donc d'une période de trois ans (2001-2003), après l'expiration de l'Accord sur l'agriculture, pour négocier de nouvelles règles sur l'agriculture à l'OMC.

Quel que soit le statut de la " boîte bleue ", la mission d'information est consciente du fait qu'une forte pression s'exercera pour faire évoluer les aides communautaires vers la " boîte verte ".

Plusieurs options sont possibles pour atteindre cet objectif, puisque la boîte verte regroupe une dizaine de types d'aides.
Si l'Union Européenne choisit de transformer les aides communautaires en " soutien du revenu découplé ", elle devra procéder à deux ajustements essentiels dans les règles actuelles de la PAC. En effet, selon la définition du soutien du revenu découplé à l'OMC :

- les aides ne doivent pas être différenciées par production ;

- les aides ne doivent pas être liées à l'obligation de produire.

La boîte bleue et la boîte verte

La boîte verte

L'Accord de Marrakech exempte des engagements de réduction du soutien les mesures de soutien interne dont les effets de distorsion sur les échanges ou sur la production sont " nuls ou, au plus, minimes ". Ces mesures doivent répondre à deux conditions :

- le soutien doit être financé par un programme budgétaire, " n'impliquant pas de transferts de la part des consommateurs " ;

- et le soutien " ne doit pas avoir pour effet d'apporter un soutien des prix aux producteurs ".

L'Accord cite douze types d'aides entrant dans cette catégorie. Parmi celles-ci, on trouve le " soutien du revenu découplé ". Le soutien du revenu découplé est défini de la façon suivante :

a) le droit à bénéficier de versements à ce titre sera déterminé d'après des critères clairement définis, tels que le revenu, la qualité de producteur ou de propriétaire foncier, l'utilisation de facteurs ou le niveau de la production au cours d'une période de base définie et fixe.

b) Pour une année donnée, le montant de ces versements ne sera pas fonction ni établi sur la base du type ou du volume de la production (y compris les têtes de bétail) réalisée par le producteur au cours d'une année donnée suivant la période de base.

c) Pour une année donnée, le montant de ces versements ne sera pas fonction ni établi sur la base des prix intérieurs ou nationaux, s'appliquant à une production réalisée au cours d'une année suivant la période de base.

d) Pour une année donnée, le montant de ces versements ne sera pas fonction ni établi sur la base des facteurs de production employés au cours d'une année suivant la période de base.

e) Il ne sera pas obligatoire de produire pour pourvoir bénéficier de ces versements.

La boîte bleue

Certaines aides directes qui ne satisfont pas aux critères de la boîte verte sont exemptées temporairement des engagements de réduction du soutien -et, à ce titre, n'entrent pas dans le calcul de la Mesure globale de soutien- si elles sont subordonnées à la maîtrise de la production. Ces aides doivent satisfaire aux conditions suivantes :

- elles sont fondées sur une superficie et des rendements fixes ; ou

- elles sont versées pour 85% maximum du niveau de base de la production ; ou

- ce sont des aides pour le bétail calculées sur la base d'un nombre de têtes fixe.

Cette définition a été taillée sur mesure pour les aides compensatoires issues de la réforme de la PAC et pour les paiements compensateurs existant aussi avant la mise en oeuvre de la nouvelle loi agricole (le FAIR Act) aux Etats-Unis.

La réforme de la PAC, en 1992, a introduit des éléments de découplage du soutien dans le secteur des grandes cultures et de l'élevage bovin. Les prix de soutien ont été sensiblement réduits, au profit d'aides directes partiellement déconnectées de la production. La double fonction de l'agriculteur -marchande (production) et non marchande (contribution à la protection de l'environnement et à l'occupation du territoire)- a été reconnue : le système de soutien intègre des éléments d'encouragement à l'extensification, ainsi que des mesures agri-environnementales spécifiques.

Au regard des critères de l'OCDE, cependant, la réforme de la PAC n'a réalisé qu'un " semi-découplage ". En effet :

- le prix de soutien continue de jouer un rôle important dans le secteur des céréales. Le niveau du prix d'intervention est encore supérieur aux prix mondiaux ;

- les aides compensatoires communautaires sont liées aux facteurs de production -elles sont versées par hectare- et différenciées par production. Les aides aux grandes cultures diffèrent de celles aux éleveurs bovins. Au sein même des grandes cultures, les aides varient selon le type de production (céréales/oléagineux/protéagineux) ;

- le soutien est lié à la maîtrise de la production, que ce soit sous forme de jachère (grandes cultures), de quotas (sucre, lait) ou de densité de chargement en bétail par hectare. Si cette condition est bénéfique aux yeux de l'OMC, parce qu'elle réduit les distorsions sur les échanges, elle contrevient aux principes du découplage, selon lequel les aides doivent être le plus neutre possible par rapport à la production ;

- certaines modalités du soutien -la jachère, l'exclusion du système d'aide des surfaces en herbe- sont contradictoires avec l'objectif affiché de valorisation de l'occupation de l'espace, de moindre intensification de la production et de protection des ressources naturelles.

En 1996, les Etats-Unis ont adopté le Federal Agriculture Improvement and Reform Act (FAIR Act), qui constitue le cadre législatif des programmes de soutien à l'agriculture pour sept ans (1996-2002).

Si le FAIR Act accélère l'orientation de l'agriculture vers le marché, initiée par deux précédents Farm Bills (1985 et 1990) (suppression de la jachère annuelle, découplage des aides aux grandes cultures), le découplage des aides mis en oeuvre dans le FAIR Act n'est que partiel :

- les prix minima aux grandes cultures sont conservés. Le soutien des prix reste le pivot du système d'aide aux producteurs de betteraves et de cannes à sucre ;

- les aides directes sont liées au foncier, et donc capitalisées dans le prix de la terre ;

- les aides directes sont en partie subordonnées au type de production : elles ne sont pas versées si l'agriculteur plante des fruits et des légumes ;

- le dispositif du " prêt de commercialisation " (marketing loan) est reconduit. Ce dispositif est lié à la fois aux prix de marché, au volume et au type de production. Il permet le versement d'une aide aux producteurs de grandes cultures, destinée à combler la différence constatée, le cas échéant, entre le prix minima et le prix de marché. Le marketing loan agit donc, à ce titre, comme une " restitution " sur le marché intérieur et à l'exportation, qui encourage les producteurs à vendre leurs récoltes plutôt qu'à les mettre à l'intervention, en cas d'effondrement des cours. En outre, les aides au titre du marketing loan ne sont pas incluses dans l'enveloppe budgétaire globale des aides directes ; elles ne sont limitées que par le plafonnement des aides par personne, qui est peu restrictif.

A la lumière de ces différents éléments, la mission d'information fait un triple constat :

le découplage parfait n'existe pas car il est fondé sur l'hypothèse d'une neutralité possible du système d'aide par rapport à l'offre agricole : or, toute intervention de l'Etat -y compris sous la forme d'une aide découplée- entraîne des distorsions économiques ;

le découplage reflète une vision très libérale de l'économie et de la société. Poussé à l'extrême, il signifie la négation de toute politique agricole au profit du marché. Cette conception ignore la spécificité des marchés agricoles et les rapports de force internationaux sur l'échiquier du commerce mondial de produits agricoles.

le découplage peut réduire la légitimité des aides à l'agriculture . En effet, si l'objectif du soutien est d'assurer la sécurité alimentaire du pays, d'encourager certaines productions déficitaires et de protéger le revenu des agriculteurs, quel est le sens d'une aide déconnectée du volume et du type de production, et des prix de marché ?

Dès lors, la tentation est grande, pour les pouvoirs publics, de justifier l'aide à l'agriculture par des objectifs non économiques, tels que la protection de l'environnement et le développement rural. Mais si l'agriculture remplit moins bien ses fonctions non marchandes, la justification du soutien recule encore davantage.

Ce point joue en faveur, soit de la subordination des aides au respect de certains critères environnementaux ou ruraux, soit de la réorientation d'une partie des aides de marché vers des mesures agri-environnementales ou rurales. Le découplage favorise donc, à terme, la réduction du soutien à l'agriculture.

Face à ce constat, la mission d'information considère que le découplage n'est pas un objectif en soi, mais une modalité de la politique agricole qu'il faut manier avec précaution .

Elle souhaite donc que la question du découplage des aides à l'agriculture soit examinée sous ses différentes facettes . Poussé à l'extrême, le découplage nie la légitimité de toute politique agricole, dans la mesure où il suppose l'efficience parfaite du marché. Mais l'application concrète du découplage dans les politiques agricoles des pays industrialisés, depuis une dizaine d'années, montre que cette position doctrinaire est irréaliste. Les Etats-Unis eux-mêmes ont conservé dans le FAIR Act des instruments de régulation du marché, et introduit des programmes pilotes d'assurance-revenu destinés à protéger le revenu des producteurs contre l'instabilité croissante des cours.

La mission d'information considère que le découplage pose donc le problème de l'équilibre à réaliser par la politique agricole, entre le rôle dévolu au marché et la régulation du marché par les pouvoirs publics. Dans cette optique, les aides découplées ne sont qu'un élément du système de soutien parmi d'autres, coexistant avec des éléments non découplés (protections à l'importation, subventions à l'exportation, prix minima) et, le cas échéant, avec une politique de gestion des marchés (fixation du taux de jachère, programmes de stockage, etc...). La régulation du marché par les pouvoirs publics est justifiée par l'instabilité spécifique des marchés agricoles, et par la nécessité, pour la société, de pallier au moins en partie cette instabilité pour garantir son approvisionnement alimentaire.

Elle estime que l'agriculture française pourrait, dans une certaine mesure, tirer parti d'un découplage accru de la PAC. Les principaux bénéfices attendus en sont le renforcement de la compétitivité de l'agriculture communautaire, dans les différentes régions de l'Union et par rapport aux pays tiers, et la validation de la PAC au plan international, grâce à la classification des aides communautaires dans la boîte verte de l'OMC. Sur ce dernier point, il faut cependant rappeler que le découplage n'est qu'un des enjeux des prochaines négociations commerciales. Celles-ci devraient traiter également, comme dans le cycle de négociations précédent, de la réduction des subventions à l'exportation et de l'amélioration de l'accès aux marchés.

Elle juge, en revanche, qu'un découplage trop accentué du dispositif de soutien menacerait l'existence de certaines productions, éventuellement moins compétitives, mais que l'Union peut souhaiter maintenir pour des motifs stratégiques ou autres. Plus généralement, le découplage fragilise le système d'aide à l'agriculture, en faisant évoluer celui-ci d'une aide aux produits à une aide à l'exploitation et, éventuellement, une aide à la personne. Il réduit la légitimité du soutien aux yeux de l'opinion, et favorise le " recouplage " des aides au revenu avec des objectifs non économiques de la politique agricole, tels que la protection de l'environnement et le développement rural.

En somme, deux écueils doivent être évités dans l'évolution future de la PAC : celui d'un découplage " tous azimuts ", qui s'exercerait aux dépens des fonctions de régulation des pouvoirs publics ; et celui d'un glissement de la justification des aides à l'agriculture d'objectifs économiques à des objectifs de politique rurale au sens large.

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