Mme le président. La parole est à Mme la ministre déléguée.

Mme Brigitte Bourguignon, ministre déléguée. Madame la présidente, mesdames, messieurs les sénateurs, je serai très brève, puisque nous nous retrouverons demain.

Bien sûr, je déplore comme vous l’urgence dans laquelle nous sommes tenus d’élaborer ce texte. Croyez bien que j’ai infiniment de respect pour le débat parlementaire. Pour autant, vous l’avez tous rappelé, la crise sanitaire nous impose des revirements ; parfois, c’est même la science qui nous invite à prendre des décisions que nous avions affirmé ne pas vouloir prendre trois ou quatre mois plus tôt.

M. Loïc Hervé. Deux mois !

Mme Brigitte Bourguignon, ministre déléguée. Chacun peut faire preuve d’indulgence et avoir l’humilité de reconnaître que nous assumons cette crise.

Nous entrerons demain dans le vif du débat et nous mènerons ensemble un vrai travail parlementaire. Mesdames, messieurs les sénateurs, à une exception près, je vous remercie des propos mesurés que vous avez tenus. Je rentre d’un déplacement de deux jours dans deux départements ruraux, totalement différents, et j’y ai constaté un véritable afflux vers les centres de vaccination. J’ai constaté que c’est un public beaucoup plus jeune qui veut maintenant se faire vacciner, même des enfants. J’ai entendu que des soignants convergeaient vers ces centres de vaccination. J’ai constaté l’étroite collaboration entre les collectivités territoriales, l’agence régionale de santé, les sous-préfets, laquelle fonctionne très bien, contrairement à ce que j’ai pu entendre. J’ai vu ces bus de vaccination qui se rendent dans les quartiers, les petits villages. J’ai constaté l’adhésion des soignants… (Exclamations sur les travées du groupe CRCE.)

M. Alain Richard. Laissez parler la ministre !

Mme Brigitte Bourguignon, ministre déléguée. Laissez-moi poursuivre mon propos ; pour ma part, je vous ai écoutés !

Je le sais bien, mes propos font vaciller certaines de vos certitudes, mais je ne fais que vous relater ce que j’ai vu.

Ces personnes très engagées, nous devons les accompagner, parce que, c’est vrai, il reste encore des gens à rassurer. On ne doit pas opposer les uns aux autres, je suis d’accord avec vous, et il faut apaiser le débat dans notre pays. Toujours est-il que les réfractaires se font beaucoup plus entendre que les autres, tous ces silencieux qui, pendant ce temps, assument leur responsabilité vaccinale et qui ont envie que notre pays s’en sorte. Je pense que nous y arriverons, qu’il nous faut en débattre paisiblement et tenir un discours à même de rassurer les Français. Le but est que nous sortions définitivement, un jour ou l’autre, de cette crise sanitaire. (Applaudissements sur les travées du groupe RDPI.)

Mme le président. La discussion générale est close.

La suite de la discussion est renvoyée à la prochaine séance.

Discussion générale (suite)
Dossier législatif : projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire
Discussion générale (suite)

4

Ordre du jour

Mme le président. Voici quel sera l’ordre du jour de la prochaine séance publique, précédemment fixée à demain, samedi 24 juillet 2021 :

À neuf heures trente, quatorze heures trente, le soir et la nuit :

Suite du projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, relatif à la gestion de la crise sanitaire (texte n° 796, 2020-2021).

Personne ne demande la parole ?…

La séance est levée.

(La séance est levée à vingt-trois heures trente-cinq.)

Pour la Directrice des comptes rendus du Sénat,

le Chef de publication

ÉTIENNE BOULENGER