État civil :
Né le 2 juillet 1851
Décédé le 1er septembre 1922
Profession :
Avocat
Département :
Doubs
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 1er mars 1908
Elu le 7 janvier 1912
Fin de mandat le 8 janvier 1921 ( Ne se représente pas )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

GROSJEAN (ALEXANDRE), né le 2 juillet 1851 à Nancy (Meurthe-et-Moselle), mort le 1er septembre 1922 à Besançon (Doubs).

Sénateur du Doubs de 1908 à 1921.

Alexandre Grosjean était fils d'un directeur de messageries. Après des études secondaires et juridiques, il devint avocat à la cour d'appel de Besançon ; puis il aborda la vie politique, devenant successivement maire de Besançon et conseiller général du Doubs. C'est à une élection partielle qu'il dut d'entrer au Sénat le 1er mars 1908. Il y fut élu par 484 voix contre 414 à M. de Moustier, député, sur 901 votants. Il fit partie de la commission des finances au nom de laquelle il présenta le rapport spécial sur le budget de la Légion d'honneur. Il fit partie également de nombreuses commissions spéciales.

Inscrit au groupe de la gauche radicale et radicale-socialiste, il fut réélu le 7 janvier 1912, par 479 voix sur 895 votants.

Au cours des treize années qu'il siégea au Sénat, il ne cessa de défendre les intérêts de ses mandants et de toute la région qu'il représentait.

Il défendit ainsi Pontarlier, l'horlogerie de Besançon, mais il ne se battit pas que pour des intérêts locaux ; il consacra une partie importante de son activité parlementaire à l'examen de questions d'intérêt général. C'est ainsi qu'il intervint sur les sujets les plus divers : les épizooties, le ravitaillement des armées, le droit des mutilés à voyager en première classe dans les chemins de fer, le développement des entreprises particulières de motoculture là où des syndicats ne pouvaient pas se constituer, Etc.. Malgré toute cette activité, Alexandre Grosjean, en fin de compte, occupa relativement peu la tribune. C'était le parlementaire aux interventions brèves et précises.

Il se représenta aux élections du 9 janvier 1921, mais il fut battu, n'obtenant que 318 voix sur 902 votants.

Il mourut à Besançon, le 1er septembre 1922.

Il était chevalier de la Légion d'honneur, officier de l'Instruction publique, chevalier du Mérite agricole, titulaire de la médaille d'or de la mutualité et officier du Nichan-Iftikhar.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Alexandre GROSJEAN

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