Appartenance politique :
Groupe Socialiste
État civil :
Né en 1919
Décédé le 5 septembre 1969
Profession :
Comptable
Département :
Soudan

Elu le 13 janvier 1947
Elu le 14 novembre 1948
Elu le 19 juin 1955
Fin de mandat le 15 juillet 1959 (Cessation de mandat en application de l'ordonnance n°58-974 du 17 octobre 1958, relative au fonctionnement provisoire des pouvoirs publics)

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

DOUCOURE (Amadou)

Né en 1919 à Goumbou (Soudan français)

Décédé le 15 novembre 1971 à Bamako (Mali)(*)

Conseiller de la République, puis Sénateur du Soudan de 1947 à 1958

En 1927, au terme de ses études à l'école normale William Ponty, à Gorée, au Sénégal, Amadou Doucouré revient au Soudan français. Il est alors engagé à Bamako, comme comptable, à la compagnie du Niger français, où il exercera continûment son activité professionnelle jusqu'à son élection au Conseil de la République.

Au début des années 1930, il fonde, puis préside, la mutuelle des employés de commerce indigènes du Soudan, et devient secrétaire général du syndicat des employés de commerce ; il représente d'ailleurs ce syndicat à l'union régionale des syndicats soudanais.

Il est également vice-président de la mutualité des Markas du Soudan français.

Ces fonctions associatives et syndicales le conduisent à s'engager dans la vie politique, avec la fondation du Parti Progressiste Soudanais (PPS), dont il est secrétaire du comité directeur.

C'est sous l'égide de ce parti, proche de la SFIO métropolitaine, qu'il accède en 1939 à la commission municipale de la commune mixte de Bamako.

Lors des élections du 13 janvier 1947 au Conseil de la République, il est candidat, derrière Marius Moutet, sur la Liste progressiste présentée au 2e collège du Soudan ; cette liste remporte les trois sièges à pourvoir, Amadou Doucouré recueillant pour sa part 24 voix sur 30 exprimés.

Au Conseil de la République, il rejoint le groupe socialiste, et siège à la Commission de la production industrielle.

Il prend alors activement part aux débats publics, en intervenant sur l'ouverture d'une classe supérieure au lycée de Dakar, la situation à Madagascar, l'amnistie, le budget du travail et de la sécurité sociale, et les grands conseils en AOF et AEF.

L'année suivante, il s'exprime sur la réglementation des changes, les boursiers de la France d'outre-mer, l'institution d'un conseil général de la Haute-Volta, les budgets de la France d'outre-mer, du travail et de la sécurité sociale, et des anciens combattants pour 1948, la réforme du régime des pensions civiles et militaires, et l'élection des conseillers de la République.

Lui-même sollicite le renouvellement de son mandat le 17 novembre 1948, en conduisant la liste du PPS dans la 2e section du Soudan ; cette liste remporte deux des trois sièges à pourvoir, avec 25 voix sur 33 exprimés.

Membre de la Commission de la France d'outre-mer, et de la Commission des pensions, il intervient, en 1949, sur la ratification du Pacte de l'Atlantique, et, en 1950, sur la situation démographique de la métropole, de l'Algérie, et des départements et territoires d'outre-mer, sur l'amélioration de la situation des anciens combattants et victimes de guerre, les crédits de fonctionnement de la France d'outre-mer pour 1950, et l'assemblée représentative territoriale de la Côte française des Somalis.

En 1951, il s'exprime sur l'application de la légalité républicaine en AOF, l'élection des députés dans les territoires d'outre-mer, les assemblées locales dans ces mêmes territoires, et, en 1953, sur le redressement économique et financier.

En février 1955, il prend une part active à la discussion du budget de la France d'outre-mer pour 1955 et, en mars, intervient sur la réorganisation municipale dans les TOM.

Le 19 juin 1955, il est à nouveau en tête de la liste du PPS dans la 2e section du Soudan qui, avec 28 voix sur 42 exprimés, remporte également deux des trois sièges.

Il accède alors, jusqu'en octobre 1956, à la vice-présidence de la Commission de la France d'outre-mer, et intervient sur les crédits militaires du ministère de la France d'outre-mer, puis, en juin 1956, sur le projet de loi tendant à prendre des mesures propres pour assurer l'évolution des TOM.

En 1957, il est rapporteur pour la Commission de la France d'outre-mer, sur les caisses de compensation des prestations familiales, et les accidents du travail, dans les TOM.

Il intervient également sur les communautés économiques et atomiques européennes.

Les 2 et 3 juin 1958, il vote en faveur des pleins pouvoirs, et de la révision constitutionnelle.

Nommé secrétaire du Sénat, et membre de la commission des affaires culturelles, en décembre 1958, son mandat prend fin le 15 juillet 1959.

(*)- Note de la division des archives du sénat : l'ancien sénateur Amadou DOUCOURÉ est décédé le 5 septembre 1969.

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Ve République

DOUCOURÉ (Amadou)

Né en 1919 à Goumbou (Soudan français)

Décédé le 5 septembre 1969 à Bamako (Mali)

Conseiller de la République puis sénateur du Soudan de 1947 à 1959

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome 3, p. 380-381)

Sénateur du Soudan français depuis 1947, réélu en 1948 et 1955, Amadou Doucouré conserve son siège durant quelques mois au Sénat de la Ve République. Inscrit au groupe de l'Union démocratique et socialiste de la Résistance et du Rassemblement démocratique africain du Sénat, il est nommé secrétaire du Sénat le 11 décembre 1958. Le 21 janvier 1959, il devient membre de la commission des affaires culturelles.

Le 15 juillet 1959, jour de la première séance du nouveau Sénat de la Communauté, institué par le titre XII de la Constitution du 4 octobre 1958, A. Doucouré voit son mandat au sein du Sénat français prendre fin.

Il devient dès lors l'un des treize sénateurs représentant le Soudan français au Sénat de la Communauté. Inscrit au groupe Unité et progrès, présidé par son compatriote malien, Mahamane Alassane Haïdara, il est membre de la commission des transports et télécommunications.

Après l'indépendance du Mali, proclamée en 1960, le mandat d'A. Doucouré, comme ceux de l'ensemble des sénateurs de la Communauté, prend le 16 mars 1961.

A. Doucouré s'éteint le 5 septembre 1969, à Bamako, la capitale malienne, à l'âge de cinquante ans.

Sources

Archives du Sénat : dossier personnel de sénateur.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Amadou DOUCOURE

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