Appartenance politique :
Groupe du Mouvement Républicain Populaire
État civil :
Né le 15 avril 1894
Décédé le 15 août 1979
Profession :
Ingénieur des travaux publics
Département :
Jura
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 8 décembre 1946
Elu le 7 novembre 1948
Fin de mandat le 18 juin 1955 (Ne se représente pas)

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

GIAUQUE (Paul)

Né le 15 avril 1894 à Poligny (Jura)

Décédé le 15 août 1979 à Besançon (Doubs)

Conseiller de la République, puis Sénateur du Jura de 1946 à 1955

Issu d'une famille marquée par les idéaux chrétiens, Paul Giauque fréquente après l'école primaire de Poligny, son village natal, l'Ecole Professionnelle de Mouclard, puis est admis à l'Ecole spéciale des Travaux publics.

Ingénieur diplômé en 1913, il trouve, à Toul, un poste de conducteur de travaux au génie militaire.

Mobilisé dès le 1" septembre 1914 au 171e régiment d'infanterie, il est blessé en 1915, puis versé au 44e régiment d'infanterie, et c'est à la tête d'une section de la 1re compagnie de ce régiment qu'il prend part à l'offensive de Champagne, au mois d'avril 1917.

C'est là qu'il est victime d'une deuxième blessure, qui le laissera amputé du bras droit.

Démobilisé en février 1918, il reçoit la Croix de guerre, la médaille militaire, et la Légion d'honneur à titre militaire ; il sera promu commandeur de cet ordre en 1937.

Il s'installe alors à Lons-le-Saunier, et quitte les Ponts-et-Chaussées en 1921 pour devenir inspecteur du Contrôle d'Etat sur les chemins de fer.

C'est dans cette ville qu'il accède également à la présidence de l'association locale des anciens combattants et mutilés.

Sa dure expérience de la guerre le conduit à militer pour les valeurs sociales, et il se présente aux législatives de mai 1932 comme candidat du Parti démocrate républicain.

Il recueille au premier tour, dans la circonscription de Lons-le-Saulnier, 7 696 voix sur 18 790 suffrages exprimés, mais échoue à ravir le siège au sortant radical-socialiste.

En 1936, il est muté à Besançon, où il accède, trois ans plus tard, aux fonctions d'Inspecteur des transports du Doubs.

Lorsque éclate la Deuxième guerre, ses idéaux patriotiques le conduisent à entrer dans la Résistance, ce qui lui vaut de siéger aux comités local et cantonal de Libération de Besançon.

Les élections d'avril 1945 le conduisent au conseil municipal de Lons-le-Saunier, où il est reconduit en 1947 et 1953.

Paul Giauque s'engage alors dans les rangs du MRP, dont il est le candidat aux élections du 8 décembre 1946, dans le Jura, au Conseil de la République ; il est alors élu par 210 voix sur 509 suffrages exprimés. Lors du renouvellement du Conseil, le 7 novembre 1948, il conduit, toujours dans le Jura, la liste du MRP, et remporte, au second tour, l'un des deux sièges à pourvoir ; il recueille alors 320 voix sur 878 suffrages exprimés.

Au sein de cette Assemblée, il siège à la Commission des pensions, et à celle des moyens de communication.

L'essentiel de ses nombreuses interventions portant sur les problèmes sociaux et financiers, ainsi que sur ceux des anciens combattants ; pensions militaires d'invalidité (1947), amélioration de la situation des victimes de guerre, statut des déportés et internés de la Résistance, régime de l'assurance vieillesse (1948), parité des pensions de guerre avec les traitements des fonctionnaires, retraite du combattant (1949), extension du bénéfice de la sécurité sociale aux mutilés, veuves et orphelins de guerre, statut du réfractaire (1950), allocation de vieillesse pour les personnes non salariées (1952), indemnités dues aux anciens combattants et victimes de guerre (1953), budget de ce ministère pour 1955.

Il n'est pas candidat aux élections sénatoriales du 19 juin 1955.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Paul GIAUQUE

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