B. UN POIDS MAJEUR DANS L'ÉCONOMIE
1. Une contribution essentielle à la croissance
Le
ministère de l'Industrie a récemment diligenté une
étude mesurant
l'impact économique des technologies de
l'information et de la communication
, rendue publique en juillet 2000.
Il ressort de cette étude que les technologies de l'information, qui
croissent en volume de plus de 10 % par an, ont un poids significatif dans
l'économie : elles représentent désormais
5,3 % de la production
, contre 4,9 % en 1996.
En outre, elles auraient
contribué pour 20 % à la
croissance de la production française ces quatre dernières
années
. Entre 1994 et 1999, plus de 108.000 emplois ont
été crées dans ce secteur, dont la moitié en 1998.
De plus, la diffusion de ces technologies dans le reste de l'économie a
des effets indirects, en permettant aux autres branches de développer de
nouvelles fonctionnalités, d'améliorer les services
associés aux produits, de personnaliser l'offre et d'effectuer des gains
de productivité.
Une extrapolation effectuée par cette étude donne une indication
de l'impact que la diffusion de ces technologies pourrait avoir sur
l'économie française : dans l'hypothèse basse, de
diffusion restreinte, les technologies de l'information contribueraient
à hauteur de 0,6 point à la croissance annuelle et
permettraient la création de 4.000 emplois par an pendant
3 ans. Dans le scénario de diffusion élargie, la
contribution à la croissance serait de 1,6 point par an et à
l'emploi de 190.000 nouveaux emplois par an. L'étude indique que
"
du fait de la numérisation, un cercle vertueux semble ainsi
s'engager entre l'innovation et l'industrialisation des services : de
l'innovation découle une utilité accrue qui stimule la
demande : de l'industrialisation découle l'innovation du fait des
potentialités offertes par les technologies de l'information et de la
communication. Les deux phénomènes, conjoints et solidaires,
créent et de la richesse et de l'emploi
"
.