2. Les collaborations entre l'enseignement supérieur et la recherche

Les évolutions récentes du secteur agricole et agro-industriel ont souligné l'enjeu que constituait le maintien d'un appareil puissant de recherche et de transfert de techniques.

L'organisation en incombe pour une part importante à l'Etat qui s'en acquitte à travers les dotations versées aux établissements publics de recherche intervenant dans ces secteurs, à savoir l'agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) le Cemagref, l'Ifremer et l'Institut national de la recherche agronomique (INRA).

Les établissements de l'enseignement supérieur agricole ont vocation à s'insérer dans ce dispositif dans le cadre de collaborations avec ces organismes.

L'année 2002 a été marquée par la poursuite de l'effort destiné à mieux structurer ces collaborations.

Ainsi, de nombreuses unités mixtes de recherche ont été créées afin de mettre en commun des moyens sur la base de programmes de recherche établis entre scientifiques de plusieurs organismes. Ces unités se traduisent par l'établissement de conventions.

Un effort particulier en ce sens a été accompli par l'Institut national de la recherche agronomique. En effet, l'élargissement des thématiques de l'Institut vers la nutrition humaine, la gestion de l'espace et de l'environnement ou encore l'innovation dans les technologies du vivant conduit cet organisme à favoriser plus que par le passé l'interdisciplinarité dans les approches scientifiques, ce qui passe par la promotion des complémentarités avec les établissements d'enseignement supérieur et les autres organismes de recherche.

Ainsi, dans le cadre de contractualisations avec les universités et d'autres établissements d'enseignement supérieur, 128 unités mixtes de recherche ont été mises en place au 1 er janvier 2002. Ces unités représentent la moitié de celles auxquelles participe l'Institut et regroupent 1 200 chercheurs, soit un tiers des effectifs de chercheurs affectés à l'INRA. Ces chiffres soulignent l'importance absolument décisive de cette évolution tant pour l'avenir de cet organisme que pour les établissements d'enseignement supérieur concernés.

Votre rapporteur ne peut qu'encourager le développement de telles collaborations de nature à la fois à soutenir l'activité de recherche des établissements de l'enseignement supérieur et à contribuer à l'actualisation des formations qu'ils dispensent.

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