TROISIÈME PARTIE -

LA RATP
CHAPITRE 1ER -

LE TRAFIC DE LA RATP

En 2001, la croissance annuelle du trafic de la RATP a été inférieure à celles des années précédentes.

Les principaux résultats figurent dans le tableau ci-dessous :

TRAFIC ANNUEL BRUT DE LA RATP

(en millions de voyages)

Trafic mesuré

Variation
2001/2000

2000

2001

Métro (y compris le funiculaire)

1 247,1

1 216,7

+ 1,2 %

RER

403,8

414,7

+ 2,7 %

Réseau de surface

- Lignes d'autobus de Paris et Noctambus

322,8

316,3

-2,0 %

- Lignes et services d'autobus de banlieue

541,5

551,7

+ 1,9 %

- Mobilien (tramway, PC1 et PC2)

81,8

83,9

+ 2,5 %

Total réseau de surface

946,0

951,9

+ 0,6 %

Total RATP

2 604,0

2 633,1

+ 1,1 %

Le tableau ci-dessous donne les résultats de trafic pour le premier semestre 2002 comparés à ceux du premier semestre 2001.

TRAFIC BRUT DE LA RATP POUR LE PREMIER SEMESTRE

(en millions de voyages)

Trafic mesuré

Variation
2002/2001

2001

2002

Métro (y compris le funiculaire)

649,0

652,3

+ 0,5 %

RER

208,7

210,6

+ 0,9 %

Réseau de surface

- Lignes d'autobus de Paris et Noctambus

164,0

164,3

+0,2 %

- Lignes et services d'autobus de banlieue

284,8

287,7

+ 1,0 %

- Mobilien (tramway, PC1 et PC2)

42,9

46,8

+ 8,9 %

Total réseau de surface

491,7

498,8

+ 1,4 %

Total RATP

1 351,4

1 363,7

+ 0,9 %

Pour 2003, une hypothèse de croissance de 0,6 % a été retenue.

Le tableau ci-après synthétise les prévisions pour l'ensemble de l'année 2002 et 2003.

PRÉVISIONS DE TRAFIC POUR 2002 ET 2003

(en millions de voyages)

Trafic observé 2001

Trafic prévu 2002

Trafic prévu 2003

Métro (y compris le funiculaire)

1 261,7

1 280,0

1 290,0

RER

414,7

416,6

417,0

Réseau de surface

- Lignes d'autobus de Paris et Noctambus

316,3

317,3

320,0

- Lignes et services d'autobus de banlieue

551,7

559,6

564,0

- Mobilien (tramway, PC1 et PC2)

83,9

89,5

90,0

Total réseau de surface

951,9

966,4

974,0

Total RATP

2 633,1

2 668,9

2 685,8

CHAPITRE II -

LA SITUATION DE L'ENTREPRISE

Le résultat de l'exercice 2001 s'est soldé pour la RATP par un excédent de 22,1 millions d'euros supérieur à celui constaté en 2000 (21,8 millions d'euros).

Globalement, l'entreprise a pu financer le coût de la réduction du temps de travail par la poursuite de la croissance des recettes.

Pour 2002, les recettes ont été estimées à 2,89 milliards d'euros en progression de + 3,6 % par rapport à 2001 :

- les recettes totales du trafic devraient progresser de 6 %, dont + 4 % en volume et 2 % de prix estimé ;

- les autres recettes, soit 271,3 M€ devraient augmenter de +7,3 %, sous l'effet notamment de l'évolution des recettes de publicité.

Les dépenses de fonctionnement sont estimées à 2,42 milliards d'euros, soit + 3,7 % par rapport à 2001.

Au total, le résultat prévu (total des recettes - total des dépenses) s'établirait à + 36,2 M€.

Le programme d'investissement 2002 devrait s'élever à 664 M€ dont 84 M€ pour les opérations du contrat de plan.

Compte tenu du programme d'investissements et des ressources correspondantes (subventions, capacité d'autofinancement), le besoin de financement lié directement à ce programme s'élèverait à 44 M€.

L'endettement net devrait s'établir à près de 4,043 milliards d'euros à la fin de l'année 2002.

En 2003, l'offre de service pourrait progresser de + 1,5 % par rapport à 2002 sur la base des renforcements envisagés sur les 3 réseaux métro, RER et bus pour répondre à la forte hausse du trafic.

Le résultat financier pourrait s'établir à + 30 M€.

Le programme d'investissement 2003 s'inscrit dans le double cadre de la contractualisation STIF/RATP et du contrat de plan Etat-région.

Il s'élèverait à 703 M€ dont 112 M€ pour les opérations du contrat de plan dont les principales dépenses concernent :

- la poursuite des travaux de prolongement de Météor à Saint-Lazare,

- les travaux de Météor à Olympiades,

- les travaux de prolongement du tramway T1 à Noisy-le-Sec,

- le lancement de quelques opérations du 12°Plan.

Le besoin de financement lié aux investissements s'établirait à 44 M€.

Sur cette base, l'endettement net devrait avoisiner 4,09 milliards d'euros à la fin de l'année 2003.

L'évolution de la part des différents contributeurs dans le financement des coûts d'exploitation de la RATP , entre 1997 et 2001, apparaît dans le tableau ci-dessous :

(M€)

1997

1998

1999

2000

2001

RATP

- usagers

1 348

44 %

1439

46 %

1503

46 %

1517

45 %

1 572

46 %

- Etat

736

24 %

696

22 %

715

22 %

514

15 %

- collectivités locales

315

10 %

298

9 %

306

9 %

220

7 %

- STIF

654

21 %

715

23 %

738

23 %

1112

33 %

1 839

54 %

Total

3 053

100 %

3 148

100 %

3 263

100 %

3363

100 %

3 411

100 %

Pour 2002, les prévisions sont les suivantes :

(M€)

Estimation 2002

RATP

- usagers

1 628

47 %

- STIF

1 867

53 %

Total

3 495

100 %

Les financements de l'Etat ont décliné pour atteindre 575 millions d'euros en 2002. Cette baisse (33 % en trois ans) s'explique notamment par l'entrée de la région Ile-de-France au STIF en 2001, ce qui a entraîné une réduction de la part de l'Etat dans l'ensemble des contributions publiques (de 70 % à 51,4 %).

On sait que depuis la mise en oeuvre de la contractualisation entre le STIF et les transporteurs publics, le 31 juillet 2000, les subventions auparavant versées directement par les départements et par l'Etat aux entreprises transitent désormais par le STIF .

SUBVENTIONS PUBLIQUES AU STIF

(M€)

2001

Estimations 2002

Montant

%

Montant

%

Etat

754,71

66,9 %*

575,00

51,4 %

Région

34,97

3,1 %*

208,10

18,6 %

Départements

338,44

30,0 %

335,60

30,0 %

Total

1 128,12

100 %

1 118,70

100 %

En 2002, les participations de l'Etat et de la région devraient s'établir à respectivement 51,4 % et 18,6 % du total des contributions publiques.

Sur 2001 et 2002, les subventions et prêts d' équipement accordés par la région Ile-de-France à la RATP se sont établis à 99,7 millions d'euros dont 89,9 au titre du contrat de plan et 9,8 hors contrat de plan.

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