CHAPITRE IV -

LES NOUVELLES LIGNES RATP

Au cours des années 2001 - 2002, le développement du réseau RATP s'est caractérisé par les opérations suivantes :

- création de services urbains à Bondy, Chevilly-Larue et Nogent-sur-Marne ;

- création de la ligne de bus express 276 "La Défense-Gabriel-Péri Asnières-Gennevilliers" ;

- création de la ligne de bus 552, desservant les Magasins Généraux installés sur les communes d'Aubervilliers et de Saint-Denis, dans le cadre d'une convention tripartite signée entre la RATP, la communauté d'agglomérations "Plaine commune" et les Magasins Généraux ;

- mise en place d'une liaison directe et spécifique par minibus afin d'assurer la desserte de l'Institut Gustave Roussy à partir du terminus de la ligne 7 à Villejuif, avec la participation financière du STIF ;

- création d'une navette de bus, le 109, reliant Parc de Bercy à Charenton à Terroirs de France (Cour Saint-Emilion), en partenariat entre la RATP, la municipalité de Charenton et les entreprises du quartier Bercy2 ;

- création prévue du 291 reliant "Boulogne-Billancourt (Pont de Sèvres) à Vélizy-Villacoublay (Europe Sud)".

Pour 2003 et les années suivantes, on relève, dans le cadre du contrat de plan Etat-région 2000-2006, les opérations suivantes :

- création du réseau « Mobilien » (réseau régional de surface) : 17 lignes d'ici 2006 ;

- prolongement de la ligne de tramway T1 de Bobigny à Noisy-le-sec (mise en service prévue pour mi-2003) ;

- prolongement de la ligne 14 de Madeleine à Saint-Lazare (mise en service prévue pour la fin 2003) ;

- prolongement de la ligne 14 de Bibliothèque -François Mitterrand à Olympiades (mise en service prévue pour 2006).

Sur le réseau de surface, sont enfin prévues en 2003 :

- en banlieue, la création de dessertes par bus de plusieurs zones d'activités ainsi que de divers services urbains ;

- à Paris, la création de quelques lignes de bus de proximité (desserte de quartiers mal desservis par de petits véhicules ou des bois parisiens).

CHAPITRE V -

CONFLICTUALITÉ, DÉLINQUANCE ET FRAUDE
À LA RATP

LA CONFLICTUALITÉ

Le bilan des conflits et arrêts de travail enregistrés à la RATP est retracé dans le tableau ci-dessous :

Durée des préavis

Suivis

Préavis

Jours de grève

Jour de grève par agent

24 h 00

< 24 h 00

- de 10 agents

+ de 10 agents

Non suivis

2000

459

17 326

0,44

52 %

48 %

26 %

56 %

18 %

2001

331

17 329

0,43

56 %

44 %

19 %

60 %

21 %

Janvier à juin 2002

97

4 033

0,09

37 %

63 %

21 %

75 %

4 %

L'année 2001 s'est caractérisée par une baisse de 28 % du nombre de préavis de grève par rapport à l'année 2000. Selon la RATP, l'orientation à la baisse a semblé se confirmer sur les six premiers mois de 2002.

L'essentiel de la « conflictualité » reste concentrée sur les réseaux bus et métro, qui représentent respectivement 42 % et 30 % du total des préavis en 2001 et 43 % chacun en 2000.

De janvier à juin 2002, 97 préavis ont été comptabilisés, soit une tendance annuelle inférieure à 200 préavis.

Au cours du 1 er semestre 2002, pour la première fois, la prévention l'emporte sur les actes de conflictualité avec un nombre d'alarmes sociales supérieur de 30 % au nombre de préavis.

La relative baisse de la conflictualité depuis plusieurs années s'expliquerait pour partie par la procédure d'alarme sociale mise en place en 1996.

Le nombre d'alarmes sociales déposées a été de 180 en 2000, ainsi que pour l'année 2001, mais on dénombre déjà 126 alarmes pour le premier semestre de l'année 2002, soit une tendance de 250 alarmes pour l'année 2002.

En moyenne, les alarmes sociales se soldent à 60 % par des constats d'accord et seulement 13 % des alarmes sociales déposées ont été suivies d'un mouvement de grève.

LA FRAUDE À LA RATP

Les taux constatés de fraude en 2001 et au cours du premier semestre 2002 apparaissent dans le tableau ci-dessous :

Réseau de surface

Métro

RER

2001

15,9 %

4,4 %

3,7 %

1 er semestre 2002

16,8 %

4,4 %

3,9 %

On note que ces taux étaient :

- de 7,2 % en 1991 sur le métro ;

- de 9,2 % en 1993 sur le RER ;

Parmi les actions menées en 2001-2002, on relève :

- des opérations conjointes de contrôle police-RATP qui ont pour but de « sécuriser » les opérateurs de contrôle dans les quartiers difficiles, et de permettre un meilleur taux de recouvrement des procès-verbaux d'infraction ;

- des investissements pour une meilleure fermeture du réseau lourd (portes anti-fraude de sortie...) ;

- l'accroissement du parc de véhicules d'intervention des contrôleurs ;

- l'amélioration de la formation et de la productivité des équipes de contrôle.

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