4. D'autres modifications découlent de la loi du 21 août 2003 portant réforme des retraites
(1) Le rôle de la commission de compensation
L'article 7 de la loi précitée du 21 août 2003 portant réforme des retraites complète l'article L. 134-1 du code de la sécurité sociale 28( * ) par un alinéa disposant que la commission de compensation est consultée pour avis sur tout projet de modification des règles affectant les mécanismes de compensation entre régimes de sécurité sociale. Ces avis, transmis au Parlement, sont rendus publics.
(2) Le transfert des fonds consignés sur le compte de compensation
L'article 8 de la loi précitée portant réforme des retraites précitée prévoit que les fonds consignés sur le compte de compensation au 31 décembre 2003 sont transférés au FSV.
(3) La suppression de la surcompensation d'ici 2012
L'article 9
de la loi portant réforme des
retraites
précitée prévoit la suppression progressive de la
compensation spécifique entre régimes spéciaux d'assurance
vieillesse.
Les versements effectués à partir de l'exercice 2003 seront
progressivement réduits à cette fin dans des conditions
prévues par décret. A cet égard, notre collègue
député Bernard Accoyer a précisé, lors de la
discussion à l'Assemblée nationale du projet de loi portant
réforme des retraites, que le taux d'application de l'actuelle
compensation spécifique, fixé à 30 % afin de parvenir
à un équilibre entre régimes spéciaux, serait
progressivement réduit de 3 % par an à compter de l'exercice
2003 jusqu'à devenir nul en 2012.
D'après les informations fournies par le gouvernement à votre
rapporteur pour avis, le coût pour l'Etat de la suppression de la
compensation spécifique vieillesse serait de 136 millions d'euros par an.
Incidences financières de la suppression de la compensation
spécifique vieillesse pour 2012
(en millions d'euros)
Compensation spécifique vieillesse |
Transferts au titre de 2003 |
Variations annuelles à compter de 2003 |
FPE (civils et militaires) |
817,2 |
- 90,8 |
FSPOEIE |
- 173,6 |
19,3 |
CNRACL |
1 291,6 |
- 143,5 |
CANSSM |
- 1 123,2 |
124,8 |
SNCF |
- 439,1 |
48,8 |
RATP |
- 8,3 |
0,9 |
ENIM |
- 266,9 |
29,7 |
EGF |
34,5 |
- 3,8 |
CRPCEN |
- 49,0 |
5,4 |
Banque de France |
- 6,3 |
0,7 |
SEITA |
- 30,1 |
3,3 |
CAMR |
- 46,7 |
5,2 |
TOTAL |
0,0 |
0,0 |
Etat y compris régimes subventionnés |
- 1 224,0 |
136,0 |
Source : ministère des affaires sociales, du
travail
et de la solidarité
Votre rapporteur pour avis estime que la suppression de cette compensation
spécifique permet de clarifier un mécanisme critiqué tant
du point de vue de son principe que de celui de ses effets financiers. Si
l'existence d'une compensation généralisée entre
régimes de retraite, reposant des données démographiques
objectives, n'est pas discutable, votre rapporteur pour avis reconnaît
que le mécanisme dit de compensation spécifique ou de
surcompensation ne peut demeurer aujourd'hui en l'état.
Vers une cinquième branche de la sécurité sociale
Le
Premier ministre a présenté le jeudi 6 novembre 2003 une
réforme de solidarité pour les personnes dépendantes -
personnes handicapées et personnes âgées - qui devrait
être réalisée sur quatre ans.
Une première réforme consacrerait un «
droit à
la compensation du handicap
» et devrait traiter de la
prise en charge personnalisée des personnes handicapées et de
leur intégration dans la cité.
A la suite du drame lié à la canicule de l'été
2003, un
plan de solidarité envers les personnes
âgées
est également prévu, afin de
privilégier le maintien à domicile de ces personnes pour vaincre
l'isolement, de moderniser les maisons de retraite en renforçant leur
médicalisation - 15.000 personnels soignants seraient recrutés
d'ici 2007, 10.000 places seraient nouvellement créées en maisons
de retraite et toutes les maisons de retraite devraient disposer d'une
pièce climatisée en 2007 -, et enfin d'améliorer les soins
gériatriques.
Le gouvernement mobiliserait ainsi
9 milliards d'euros
supplémentaires
pour les personnes dépendantes sur quatre
ans, ce qui devrait notamment permettre d'assurer la pérennité du
financement de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA).
L'une des mesures importantes concerne la création d'une nouvelle
caisse nationale de sécurité sociale. La « caisse
nationale de solidarité pour l'autonomie » prendrait en charge
le financement d'une cinquième branche de la sécurité
sociale
, pour la solidarité de personnes âgées. Le
dispositif retenu serait national, mais sa gestion serait
décentralisée au niveau du département. Le plan
prévoit que la nouvelle caisse devrait être opérationnelle
avant la fin 2004.
Le financement de ces dépenses serait assuré par
une
journée de travail supplémentaire
. Celle-ci devrait permettre
d'augmenter la production nationale de 0,3 % environ. En contrepartie, une
contribution nationale de solidarité de 0,3 %, affectée
à la nouvelle caisse, serait instituée à la charge des
entreprises et des collectivités publiques. Cette contribution
pèserait également sur les revenus du capital.
EXAMEN EN COMMISSION
Réunie le mercredi 12 novembre 2003, sous la présidence de
M. Jean Arthuis, président, la commission a procédé
à l'examen du projet de loi de financement de la sécurité
sociale (PLFSS pour 2004).
Procédant à l'aide d'une vidéo-projection,
M. Adrien
Gouteyron, rapporteur pour avis,
a indiqué que le projet de loi de
financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2004 avait
été élaboré comme un texte de clarification qui se
voulait réaliste, dans un contexte de transition. Il a observé
que quatre données ressortaient :
- la forte dégradation des comptes sociaux ;
- l'objectif de clarification des relations financières entre l'Etat et
la sécurité sociale, par le biais de la suppression du fonds de
financement de la réforme des cotisations patronales de
sécurité sociale (FOREC) ;
- l'objectif de modernisation des hôpitaux, dans l'attente d'une
réforme structurelle globale de l'assurance maladie ;
- l'effort important en faveur des familles, avec notamment la création
de la prestation d'accueil du jeune enfant (PAJE).
Il a relevé la croissance du déficit du régime
général qui s'établissait à 3,5 milliards d'euros
en 2002, 8,9 milliards d'euros en 2003 et 13,6 milliards d'euros en 2004, selon
les prévisions de la commission des comptes de la sécurité
sociale et en dehors de toute mesure correctrice. Il a précisé
que le régime général devrait bénéficier en
2004 d'un plafond d'avances de trésorerie de 33 milliards d'euros,
contre un plafond révisé de 15 milliards d'euros en 2003.
Après avoir commenté l'évolution du solde des
administrations de sécurité sociale (ASSO), il a observé
que la dégradation des comptes sociaux avait eu des conséquences
inéluctables en termes d'évolution des prélèvements
sociaux, lesquels représentaient 20,9 % du produit intérieur brut
(PIB) en 2004 et 47,9 % de l'ensemble des prélèvements
obligatoires.
Il a ensuite présenté les mesures nouvelles du PLFSS pour 2004 en
précisant qu'elles permettaient d'engager un début de
redressement.
Il a, en effet, relevé que le niveau des ressources de la
sécurité sociale en 2004 était fixé à 336,1
milliards d'euros, en hausse de 4 % par rapport aux recettes
révisées de 2003 et que les mesures nouvelles proposées
conduisaient à accroître les recettes des régimes de base
de plus de 2,2 milliards d'euros.
Quant aux objectifs de dépenses fixés dans le projet de loi de
financement de la sécurité sociale pour 2004, il a indiqué
qu'ils s'établissaient à 345,4 milliards d'euros et affichaient,
au total, une augmentation de 4 % par rapport aux objectifs
révisés de dépenses pour 2003.
Il a précisé que les mesures nouvelles proposées par le
PLFSS permettraient de maîtriser les dépenses, puisqu'elles se
traduiraient par une réduction globale des dépenses de 181
millions d'euros pour le régime général.
Il s'est ensuite félicité que le PLFSS pour 2004 engage une
clarification des comptes sociaux en supprimant le FOREC. Il a estimé
que cette mesure était emblématique de la volonté du
gouvernement de clarifier les flux de financement.
Il a également relevé que l'apurement de la seconde moitié
de la dette du FOREC au titre de l'exercice 2000 relevait du même esprit.
M. Adrien Gouteyron, rapporteur pour avis
, a ensuite
présenté la situation de chacune des branches de la
sécurité sociale.
Il a observé que la branche maladie devrait être
déficitaire en 2003 de 10,6 milliards d'euros et de 14,1 milliards
d'euros en 2004, avant les mesures nouvelles proposées par le PLFSS pour
2004. Il a souligné que cette progression particulièrement vive
du déficit de l'assurance maladie témoignait de l'urgence des
réformes, et a rappelé que le dynamisme des dépenses
d'assurance maladie, ainsi que le retournement de la conjoncture
économique, étaient à l'origine du retour du
déficit du régime général de la
sécurité sociale en 2002, puis de sa forte dégradation en
2003 et 2004.
Il a relevé que l'objectif national de dépenses d'assurance
maladie (ONDAM) voté par le Parlement au moment de la discussion du
PLFSS avait, en fait, été systématiquement
dépassé, à l'exception de 1997.
Il a toutefois souligné la décélération du rythme
de progression des dépenses d'assurance maladie en 2003, qui prouvait
que les mesures d'économies mises en oeuvre l'année
dernière avaient commencé à faire leurs preuves.
Il a indiqué que la progression de l'ONDAM pour 2004 était
fixée à + 4 % par rapport à l'ONDAM pour 2003
rebasé, ce qui paraissait être une prévision
réaliste.
M. Adrien Gouteyron, rapporteur pour avis
, a ensuite commenté les
principales mesures permettant d'engager un processus de réforme de
l'assurance maladie en 2004. Il a ainsi souligné l'importance de la
généralisation de la tarification à l'activité, un
mode de financement des établissements de santé, publics et
privés, visant à fonder l'allocation de leurs ressources sur la
nature et le volume de leur activité réalisée,
mesurée pour l'essentiel sur la base des données du programme de
médicalisation des systèmes d'information. Il a relevé que
l'instauration de ce nouveau mode de financement représentait un facteur
de modernisation décisif des établissements dont les ressources
étaient actuellement constituées, soit par une dotation globale
tenant faiblement compte de l'activité réelle (secteur public),
soit par des tarifs de prestations fortement segmentés et peu
harmonisés. Il a, en outre, précisé que la dichotomie des
règles de financement entre les secteurs publics et privés
freinait les coopérations indispensables entre les
établissements. Il a toutefois indiqué que les différences
existant actuellement entre leurs modes de financement imposaient une
progressivité de la réforme, et que la tarification à
l'activité avait pour objectif la convergence des modalités de
financement et des tarifs entre secteur public et privé à une
échéance de dix ans.
Il a ensuite relevé que le PLFSS pour 2004 prévoyait notamment la
médicalisation des critères de prise en charge des affections de
longue durée ou encore un traitement plus sévère des actes
et prestations de soins effectuées en dehors de toute justification
médicale, une procédure accélérée de mise
sur le marché des médicaments génériques et
témoignait d'une volonté de modernisation des outils contractuels
existants, notamment des accords de bon usage des soins ou des contrats de
bonne pratique.
Il a estimé que ce projet de loi de financement était «
prometteur » s'agissant du volet assurance maladie, mais n'était
que transitoire, et qu'il était donc nécessaire d'attendre les
conclusions des travaux qui seraient menés par le Haut conseil pour
l'avenir de l'assurance maladie.
Il a ensuite indiqué que les dépenses de la branche accidents du
travail et maladies professionnelles (AT-MP) devraient s'élever à
9,7 milliards d'euros en 2004, soit 2,8 % de l'ensemble des agrégats de
dépenses du PLFSS, en hausse de 2 % par rapport aux dépenses
révisées de 2003.
Il a précisé que les comptes de la branche, déficitaires
depuis 2002, devraient connaître un déficit de 74,3 millions
d'euros en 2004.
Il a relevé que la branche accidents du travail et maladies
professionnelles verserait à la branche maladie du régime
général, à titre de compensation, 330 millions d'euros en
2004, en raison de la sous-déclaration des accidents du travail.
Il a ensuite indiqué que 600 millions d'euros seraient consacrés
au fonds de cessation anticipée d'activité des travailleurs de
l'amiante et au fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante.
S'agissant de la branche famille, il a indiqué qu'elle devrait
être à l'équilibre en 2004 et que ses dépenses
devraient s'élever à 45,5 milliards d'euros, en augmentation de
3,4 % par rapport à l'objectif révisé pour 2003.
Il a ensuite présenté la prestation d'accueil du jeune enfant
(PAJE) et indiqué qu'elle engendrerait une dépense de 140
millions d'euros pour la branche famille en 2004. Puis il a fait part des
autres mesures annoncées lors de la conférence de la famille du
29 avril 2003.
Passant à l'analyse de la branche vieillesse, après avoir
rappelé l'importance de la loi du 21 août 2003 portant
réforme des retraites,
M. Adrien Gouteyron, rapporteur pour
avis
, a indiqué que l'objectif de dépenses pour 2004
était fixé à 146,6 milliards d'euros, soit une hausse de
4,19 % par rapport à l'objectif révisé pour 2003.
Il a précisé que la branche vieillesse du régime
général serait déficitaire de 200 millions d'euros environ
dès 2004, compte tenu de la possibilité offerte aux personnes
ayant commencé à travailler très jeunes, de partir
à la retraite avant l'âge de 60 ans avec une retraite à
taux plein.
Il a ensuite observé que le fonds de solidarité vieillesse (FSV)
renouerait en revanche avec des excédents en 2004, même si son
déficit cumulé s'élèverait toujours à 301,9
millions d'euros. Il a, en outre, relevé que cette amélioration
résultait essentiellement de produits exceptionnels, et que l'horizon du
FSV n'était donc pas complètement « dégagé
».
Enfin, il a indiqué que le montant cumulé des réserves du
fonds de réserve pour les retraites (FRR) devrait s'élever
à 19,7 milliards d'euros en 2004, et rappelé que l'objectif
initial était fixé à 152 milliards d'euros mis en
réserve d'ici 2020, ce qui paraissait audacieux si aucune recette
pérenne suffisante n'était affectée à ce fonds.
Un débat s'est alors instauré.
M. Jean Arthuis, président
, après avoir remercié le
rapporteur pour avis, a estimé qu'il s'agissait d'un budget de
transition intervenant dans une situation qualifiée « d'explosive
». Il s'est interrogé sur la pertinence du fonds de réserve
pour les retraites dans une période de déficit public. Il a
ensuite souhaité savoir si les avances de trésorerie
accordées à l'ACOSS par la Caisse des dépôts et
consignations apparaissaient comme une garantie de l'Etat.
M. Philippe Marini, rapporteur général
, a indiqué
que tel n'était pas le cas puis a précisé les enjeux que
représentait le relèvement du plafond d'avances de
trésorerie pour la Caisse des dépôts et consignations.
Répondant à
M. Yves Fréville
, qui souhaitait
obtenir des précisions sur la part des recettes et des dépenses
dans le déficit structurel de la sécurité sociale, sur le
fonds de réserve pour les retraites et sur la caisse d'amortissement de
la dette sociale (CADES),
M. Adrien Gouteyron, rapporteur pour avis
, a
présenté la politique de placement du fonds de réserve
pour les retraites et estimé qu'une reprise de dette par la CADES serait
probablement envisagée à l'avenir.
La commission a ensuite procédé à l'examen des
articles
.
Elle a adopté, après une intervention de
M. Jean Arthuis,
président
, un amendement de suppression de l'article 2 A (nouveau),
relatif à la création d'un comité des finances sociales.
Puis elle a adopté un amendement de suppression de l'article 15 A
(nouveau), relatif à un rapport sur les prestations indûment
versées au titre de l'assurance maladie.
Elle a ensuite adopté un amendement à l'article 15, tendant
à prévoir que, pour les groupes génériques dans
lesquels seule la spécialité de référence
était commercialisée, l'Agence française de
sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) tenait
disponible, sous la seule responsabilité de leur titulaire, la liste des
titres de propriété intellectuelle de cette
spécialité ainsi que leurs dates d'échéance.
Puis elle a adopté deux amendements à l'article 28 relatif
à la mise en oeuvre de trois étapes successives pour la
tarification à l'activité, le premier étant un amendement
de coordination avec la rédaction adoptée à
l'Assemblée nationale, le second tendant à définir une
montée en charge progressive de la mise en oeuvre de la tarification
à l'activité au sein des hôpitaux publics avec un minimum
de 50 % à respecter à mi-parcours, en 2008.
Elle a ensuite adopté, après une intervention de
M.
François Trucy
, un amendement de suppression de l'article 31 bis
(nouveau), relatif à la présence d'une photo d'identité
sur la carte vitale, eu égard, notamment au coût potentiel d'une
telle mesure.
Puis elle a adopté, après les interventions de
MM. Michel
Mercier et François Trucy
, un amendement de suppression de l'article
33 bis (nouveau), relatif à l'obligation faite au pharmacien d'informer
l'assuré social sur la charge que représentait pour le
régime d'assurance maladie la spécialité pharmaceutique
qui lui était délivrée.
Enfin,
M. Michel Mercier
a souhaité obtenir des précisions
sur l'article 42 bis (nouveau), relatif à l'information donnée
par les autorités de tutelle aux représentants des employeurs et
salariés des établissements sociaux et médico-sociaux
négociant des conventions collectives, s'agissant du taux
d'évolution autorisé de la masse salariale, tandis que
M. Yves
Fréville
relevait que le plafond d'avances de trésorerie
fixé à l'article 59 pour la caisse nationale de retraite des
agents des collectivités locales (CNRACL) s'élevait à 500
millions d'euros en 2004.
Puis à l'issue de cet examen,
la commission a émis un avis
favorable sur l'ensemble du projet de loi de financement de la
sécurité sociale pour 2004 ainsi amendé
.
AMENDEMENTS ADOPTÉS PAR LA COMMISSION
ARTICLE 2 A
Supprimer cet article.
ARTICLE 15 A
Supprimer cet article.
ARTICLE 15
Compléter le texte proposé par le I de cet
article
pour l'article L. 5121-10 du code de la santé publique par un
alinéa ainsi rédigé :
« Pour les groupes génériques dans lesquels seule la
spécialité de référence est commercialisée,
le directeur général de l'agence tient disponible, sous la seule
responsabilité de leur titulaire, la liste des titres de
propriété intellectuelle de cette spécialité ainsi
que leurs dates d'échéance ».
ARTICLE 28
A la fin
de la dernière phrase du premier alinéa et à la fin de la
deuxième phrase du troisième alinéa du IV de cet article,
remplacer (deux fois) la date :
2014
par la date :
2012
ARTICLE 28
Dans le
1° du A du V de cet article, après les mots :
En application des dispositions du 1° du I de l'article L. 162-22-10 du
code de la sécurité sociale
Insérer les mots :
, ne pouvant être inférieure à 50 % en 2008,
ARTICLE 31 BIS
Supprimer cet article.
ARTICLE 33 BIS
Supprimer cet article.
ANNEXES
Annexe
1 :
Liste des personnes auditionnées par votre rapporteur pour
avis
Annexe 2 :
Liste des sigles utilisés
ANNEXE
1
Liste des personnes auditionnées par votre rapporteur pour
avis
Mme
Nicole Prud'homme et
|
présidente de la Caisse nationale des allocations
familiales
(CNAF)
|
M. Jean-Marie Spaeth |
président du conseil d'administration de la caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) |
M.
Pierre Burban et
|
président du conseil d'administration de l'Agence
centrale
des organismes de sécurité sociale
|
M. Gérard Vincent |
délégué général de la fédération hospitalière française (FHF) |
M. Max Ponseillé |
président de la fédération hospitalière privée (FHP) |
M. Michel Chassang |
président de la confédération des syndicats médicaux français (CSMF) |
M. Pierre Costes |
président de la fédération française des médecins généralistes (MG France) |
M. Pierre Le Sourd |
président du conseil d'administration du LEEM (les entreprises du médicament) |
Mme Stéphanie Mouret |
directrice de l'association France Alzheimer |
M. Didier Sapy |
directeur de la fédération nationale accueil et confort pour personnes âgées (FNACPPA) |
M. Claudy Jarry |
président de la fédération nationale des associations de directeurs d'établissements et services pour personnes âgées (FNADEPA) |
Annexe
2
Liste des sigles utilisés
AAH |
Allocation d'adulte handicapé |
AcBUS |
Accord de bon usage des soins |
ACOSS |
Agence centrale des organismes de sécurité sociale |
AFEAMA |
Aide à la famille pour l'emploi d'une assistante maternelle agréée |
AFSSAPS |
Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé |
AGED |
Allocation de garde d'enfant à domicile |
AGIRC |
Association générale des institutions de retraite des cadres |
ALD |
Affections de longue durée |
ALF |
Allocation de logement familial |
ALS |
Allocation de logement à caractère social |
ANAES |
Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé |
APA |
Allocation prestation d'autonomie |
APE |
Allocation parentale d'éducation |
API |
Allocation de parent isolé |
APL |
Aide personnalisée au logement |
APP |
Allocation de présence parentale |
APU |
Administrations publiques |
ARH |
Agence régionale d'hospitalisation |
ARRCO |
Association des régimes de retraite complémentaires |
ARS |
Allocation de rentrée scolaire |
ASSO |
Administrations de sécurité sociale |
AT/MP |
Accidents du travail - maladies professionnelles |
BAPSA |
Budget annexe des prestations sociales agricoles |
BMAF |
Base mensuelle des allocations familiales |
C3S |
Contribution sociale de solidarité sur les sociétés |
CADES |
Caisse d'amortissement de la dette sociale |
CANAM |
Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs non salariés |
CANCAVA |
Caisse autonome nationale de compensation de l'assurance vieillesse des artisans |
CANSSM |
Caisse autonome nationale de sécurité sociale des mines |
CCAM |
Classification commune des actes médicaux |
CCSS |
Commission des comptes de la sécurité sociale |
CDC |
Caisse des dépôts et consignations |
CEPS |
Comité économique des produits de santé |
CHR |
Centre hospitalier régional |
CMR |
Centre médical régional |
CMU |
Couverture maladie universelle |
CNAF |
Caisse nationale d'allocations familiales |
CNAMTS |
Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés |
CNAM AT-MP |
Caisse nationale d'assurance maladie / accidents du travail et maladies professionnelles |
CNAVTS |
Caisse nationale d'assurance vieillesse des travailleurs salariés |
CNRACL |
Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales |
CPAM |
Caisse primaire d'assurance maladie |
CPOM |
Contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens des établissements de santé |
CRAM |
Caisse régionale d'assurance maladie |
CRDS |
Contribution au remboursement de la dette sociale |
CSB |
Cotisation sociale sur les bénéfices |
CSG |
Contribution sociale généralisée |
CSST |
Centre spécialisé de soins aux toxicomanes |
DCI |
Dénomination commune internationale |
DHOS |
Directions de l'hospitalisation et de l'offre de soins |
FASMO |
Fonds d'accompagnement social pour la modernisation hospitalière |
FAAS |
Fonds additionnel d'action sociale |
FAQSV |
Fonds d'aide à la qualité des soins en ville |
FASTIF |
Fonds d'action sociale des travailleurs immigrés et de leurs familles |
FCAATA |
Fonds de financement de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante |
FCAT |
Fonds commun d'accidents du travail |
FEH |
Fonds pour l'emploi hospitalier |
FIMHO |
Fonds d'investissement pour la modernisation hospitalière |
FIPE |
Fonds d'investissement pour le développement des structures d'accueil de la petite enfance |
FIVA |
Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante |
FMCP |
Fonds de modernisation des cliniques privées |
FMES |
Fonds de modernisation des établissements de santé |
FNAL |
Fonds national d'aide au logement |
FNAS |
Fonds national d'action sociale |
FOREC |
Fonds de financement de la réforme des cotisations patronales de sécurité sociale |
FRR |
Fonds de réserve pour les retraites |
FSV |
Fonds de solidarité vieillesse |
FSPOEIE |
Fonds spécial de pension des ouvriers des établissements industriels de l'Etat |
GHM |
Groupe homogène de malades |
GCS |
Groupement de coopération sanitaire |
INSEE |
Institut national de la statistique et des études économiques |
IRS |
Institution de retraite supplémentaire |
IVG |
Interruption volontaire de grossesse |
LFSS |
Loi de financement de la sécurité sociale |
MCO |
Médecine, chirurgie, obstétrique |
MICA |
Mécanisme d'incitation à la cessation d'activité |
MIGAC |
Mission d'intérêt général et d'aide à la contractualisation |
MIRCOSS |
Mission interministérielle de réforme de la comptabilité des organismes de sécurité sociale |
MSA |
Mutualité sociale agricole |
NGAP |
Nomenclature générale des actes professionnels |
OCDE |
Organisation pour la coopération et le développement économiques |
ODD |
Objectif des dépenses déléguées |
ODSV |
Objectif délégué des soins de ville |
ONDAM |
Objectif national de dépenses d'assurance maladie |
ONIAM |
Office national d'indemnisation des accidents médicaux |
OQN |
Objectif quantifié national |
ORGANIC |
Caisse de compensation de l'organisation autonome nationale d'assurance vieillesse de l'industrie et du commerce |
PAJE |
Prestation d'accueil du jeune enfant |
PIB |
Produit intérieur brut |
PLF |
Projet de loi de finances |
PLFSS |
Projet de loi de financement de la sécurité sociale |
PMSI |
Programme de médicalisation des systèmes d'information |
PO |
Prélèvements obligatoires |
PSPH |
Participant au service public hospitalier |
RMI |
Revenu minimum d'insertion |
SMIC |
Salaire minimum interprofessionnel de croissance |
SMR |
Service médical rendu |
SSR |
Soins de suite ou de réadaptation |
T2A |
Tarification à l'activité |
TGAP |
Taxe générale sur les activités polluantes |
TIPS |
Tarif interministériel des prestations sanitaires |
UMTS |
Universal mobile telecommunication system |
UNEDIC |
Union nationale pour l'emploi dans l'industrie et le commerce |
URML |
Union régionale des médecins libéraux |
URCAM |
Union régionale des caisses d'assurance maladie |
URSSAF |
Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales |