IV. PAS DE «  BONS POINTS » POUR LES BONS ELÈVES

A. L'ETAT ET LE MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

1. Budget, modernisation du ministère et implication du personnel

Le budget des affaires étrangères , avec 4,5 milliards d'euros en 2007 , ne représente que 1,7 % du budget de l'Etat .

Ses crédits n'augmentent qu' artificiellement puisque leur progression intègre 50 millions d'euros (somme insuffisante mais obligatoirement dépensée au cours de l'année) pour les opérations de maintien de la paix gérées par les Nations unies.

- Pourtant, le ministère des affaires étrangères s'est engagé à la mise en oeuvre de réformes structurelles , pour la préparation desquelles des audits ont été ou sont actuellement conduits. Ils portent sur la professionnalisation des achats, l'adaptation de la gestion administrative des personnels et de la paie, l'adaptation de la politique de l'emploi de recrutement local, la mise en place de services administratifs et financiers interministériels à l'étranger, etc...

Le contrat de modernisation traite donc des principales difficultés rencontrées par le ministère des affaires étrangères, ces dernières années, dans sa gestion budgétaire. Il a été signé au printemps 2006 et couvre la période 2006-2008 : c'est sur l'exercice budgétaire qu'il devrait porter ses premiers fruits . Par ailleurs, le ministère des affaires étrangères consacre une partie de son budget à des équipements informatiques et à la formation de son personnel afin de s'adapter pour le mieux à la LOLF .

- Par ailleurs, parallèlement à la réduction régulière des effectifs et des moyens de fonctionnement, le ministère des affaires étrangères a fait l'effort, ce qui n'est pas le cas pour d'autres ministères, de rester performant et de préserver ses activités.

N'oublions pas que les dépenses de personnel et de fonctionnement représentaient le tiers du ministère en 2002 et qu'ils n'en représentent plus aujourd'hui que le quart. Il convient de saluer l'effort réalisé par le ministère et son personnel, dont les conditions de travail se sont dégradées .

- La structure budgétaire des moyens alloués au MAE ne lui permet pas la lisibilité qui devrait naître de la LOLF.

Rappelons, pour exemple, les imbrications, au niveau culturel, des programmes 185 et 209, ainsi que l'incohérence qui résulte de l'absence de fusion entre les programmes 115 et 116, relatifs tous deux à l'audiovisuel extérieur (sachant que le Premier ministre « primus inter pares » aura toujours la priorité pour toute décision de répartition entre ces programmes).

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