2. L'engagement croissant des hélicoptères dans le secours à personne

Il s'agit de la mission principale du groupement des moyens aériens de la sécurité civile qui dispose à cet effet :

- d'un échelon central situé à Nîmes, destiné à la préparation et à la formation des équipages, à la maintenance des appareils et au soutien des bases ;

- de 22 bases opérationnelles et d'une base en cours d'évaluation opérationnelle dotées chacune d'un ou deux appareils.

Le groupement d'hélicoptères n'intervient qu'en milieu difficile : Paris, littoral et montagne.

Il dispose de l'appui de 311 ETPT.

Notons que les moyens du groupement d'hélicoptères peuvent être appelés à effectuer d'autres types de missions : lutte contre les feux de forêts, participation à la lutte anti-pollution, assistance technique au profit d'administrations, missions de sécurité.

Activités du groupement d'hélicoptères


En 2011 :

- 73,07 % de missions de secours dont 66,83 % pour le secours à personne : 13 326 interventions et 13 512 personnes secourues (+ 9,21 % par rapport à 2010 ; activité quotidienne moyenne des appareils : 2,32 missions ; le coût d'une mission de secours s'élève en moyenne à 2 714 euros) ;

- 5,41 % au titre des missions diverses (transport, missions de police...).


En 2012 (au 31 juillet)

- 8 516 missions de secours dont 7 970 pour le secours à personne (contre respectivement 8 451 et 7 927 en 2011 sur la même période) ;

- 7 932 personnes secourues (7 921 en 2011).

3. La neutralisation des engins explosifs : un service en voie de réforme

Le service de déminage de la sécurité civile assure deux missions :

1. la destruction des munitions anciennes et contemporaines en zone civile, sur terre et en milieu aquatique ;

2. la veille anti-terroriste sur les engins explosifs improvisés et la menace NRBC-E ainsi que la sécurisation des voyages officiels sur le territoire national comme à l'étranger.

Ces actions sont mises en oeuvre par les personnels des 20 centres et des 6 antennes de déminage (312 ETPT).

En 2011, ils ont effectué 14 925 interventions (12 260 sur engins de guerre et 2 665 sur colis suspects) pour un coût unitaire de 179 euros.

L'organisation du service de déminage devrait être modifiée après la remise, à la fin de l'année 2011, du rapport de l'inspection générale de l'administration sur ses perspectives à moyen terme 24 ( * ) .

Une réflexion qui devrait aboutir à des propositions à la fin du premier semestre 2013, a été engagée sur trois points :

- la rationalisation de l'implantation territoriale des centres de déminage ;

- la réforme de la formation des démineurs et le projet de création d'une école du déminage ;

- les adaptations réglementaires et statutaires relatives au métier de démineur.


* 24 Cf. rapport de MM. Philippe Sauzey, IGA, Marc Le Dorh, chargé de mission, et Colonel Robert Bougerel, IDSC, sur les perspectives à moyen terme pour le déminage de la sécurité civile (16 décembre 2011).

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