C. WALLIS-ET-FUTUNA

En l'absence de projets publics d'envergure susceptibles de relayer les chantiers achevés tels que la construction du lycée de Wallis, l'activité économique a connu, en 1994, un nouveau fléchissement. Le secteur du bâtiment en a souffert.

En déplacement dans ce territoire en février 1994, le ministre des départements et territoires d'outre-mer a rappelé la décision du Gouvernement de consacrer prioritairement son action pour Wallis-et-Futuna au développement économique et social. Il a également annoncé un abondement de la subvention de l'État au territoire de 2 millions de francs au titre de l'exercice 1994, consolidé en loi de finances initiale pour 1995.

A l'occasion de la visite en métropole d'une délégation des autorités coutumières des trois royaumes d'Uvéa, d'Alo et de Ligave, accompagnée d'élus de l'assemblée territoriale, un deuxième contrat de plan pour le développement économique et social du territoire a été signé, le 14 novembre 1994, pour la période 1994-1998. Ce contrat, d'un montant de 58 millions de francs, élargit les domaines d'intervention concernés par le premier contrat de plan signé le 23 janvier 1989. Il définit quatre grands volets d'action : l'éducation et la formation, le développement socio-économique, la valorisation des productions existantes ainsi que la protection de l'environnement.

A ce nouveau contrat de plan sont venues s'ajouter deux conventions.

Après négociation avec les responsables du territoire, une convention de développement comportant un engagement financier de l'État d'un montant de 159 millions de francs français pour la période 1995-2000, a été signée le 2 mars 1995.

Cette convention, élaborée en partenariat, traduit la détermination de l'État et du territoire de promouvoir une nouvelle politique de développement de l'archipel.

Dans le domaine de l'éducation, une convention passée en 1969 entre l'État et la mission catholique régit le service public de l'enseignement primaire. Une nouvelle convention a été conclue le 28 février 1995 pour définir un plan de formation des maîtres et ainsi améliorer la qualité de l'enseignement.

Lors d'un déplacement à Wallis-et-Futuna les 31 août et 1er septembre 1995, le ministre de foutre mer à rencontré l'ensemble des élus, des chefs coutumiers et des responsables du territoire pour faire le point sur la mise en oeuvre de ces dispositifs conventionnels. Il a en outre annoncé l'engagement du Gouvernement de combler le déficit de fonctionnement du service de santé à l'occasion du collectif budgétaire de fin d'année.

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