II. LES PRINCIPALES ORIENTATIONS ANNONCÉES PAR LE GOUVERNEMENT ET LEUR TRADUCTION BUDGÉTAIRE

Dans un souci de lisibilité, votre rapporteur récapitule ici les principales orientations énoncées par le gouvernement, qui se déclinent pour la plupart à tous les niveaux de l'enseignement scolaire et trouvent leur traduction budgétaire dans l'ensemble des agrégats

1. La poursuite de la rénovation de la pédagogie

Dans le primaire , l'objectif premier de la maîtrise du langage oral et écrit est réaffirmé, et la rénovation de l'enseignement des sciences est développée avec l'extension de l'opération " la main à la pâte ", impulsée par le prix Nobel Georges Charpak et l'Académie des sciences.

Au collège , est favorisée l'adaptation de la pédagogie à la diversité des élèves (organisation des études dirigées, des dispositifs de consolidation ou de remise à niveau).

Au lycée , la mise en place de la réforme amorcée à la rentrée 1999 se poursuit, accompagnée de quelques aménagements. Les objectifs de cette réforme sont essentiellement la mise en place de nouveaux programmes qui accordent une place plus importante à l'initiative des enseignants, à l'accompagnement personnalisé de chaque élève, à l'aide à l'orientation progressive et au choix des options. Les aménagements résident essentiellement dans le renforcement du caractère littéraire et linguistique de la série L, et dans le développement des travaux personnels encadrés, qui visent à développer chez les élèves l'autonomie dans le travail et les capacités d'initiative.

Concernant l'enseignement professionnel , la réforme engagée se traduit notamment par un allégement des horaires hebdomadaires moyens des élèves grâce à une meilleure répartition des périodes de stage en entreprises, par la mise en place d'un encadrement pédagogique plus personnalisé dans le cadre de travaux en petits groupes et surtout par la création de projets pluridisciplinaires à caractère professionnel dans toutes les formations conduisant aux brevets d'études et aux baccalauréats professionnels.

S'agissant enfin des enseignants et de leur gestion, il est prévu de rénover le plan de formation continue des enseignants afin de les aider à tirer partir des NTIC, de lier plus étroitement la formation initiale et la formation continue, de renforcer la dimension universitaire de la formation pour permettre aux enseignants de bénéficier des avancées de la recherche, enfin de rapprocher la formation continue des enseignants du premier et du second degré afin de favoriser la continuité des enseignements donnés aux élèves et de renforcer la cohérence de l'action pédagogique et éducative. Les crédits de formation continue sont donc majorés de 20 millions de francs dans le projet de loi de finances pour 2001 (soit une augmentation de 3,7%).

Par ailleurs, le budget de l'enseignement scolaire pour 2001 prévoit un effort particulier en faveur des dépenses de fonctionnement des services, notamment déconcentrés, dont les dotations, en francs constants, sont restés stables au cours des dix dernières années : 115 millions de francs supplémentaires sont prévus à cet effet, dont 60 millions de francs pour l'amélioration de l'équipement informatique, 25 millions de francs pour une meilleure couverture des frais de déplacement et 20 millions de francs pour le développement de la politique de communication interne.

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