III. L'EXÉCUTION DU BUDGET DES SERVICES COMMUNS EN 2000 ET 2001

A. L'EXÉCUTION DU BUDGET EN 2000

Pour l'ensemble des chapitres de dépenses ordinaires, l'écart entre la loi de finances initiale et l'exécution est négatif de 2,916 milliards de francs . Cet écart s'explique en grande partie par les mouvements de crédits suivants :

a) Des transferts habituels effectués en début de gestion de la totalité des inscrits en loi de finances initiale sur les chapitres de personnel 32-92 « Personnels en retraite - Pensions et allocations » et 32-97 « Participation aux charges de pension » , vers le budget des charges communes ;

b) Le rattachement des crédits de fonds de concours pour 987,87 millions de francs ;

c) Des transferts de crédits sur les chapitres de personnel correspondant à des agents gérés sur le plan statutaire par le ministère de l'équipement, des transports et du logement, mais dont les emplois et les crédits sont inscrits en loi de finances initiale sur d'autres sections budgétaires.

En effet, en cours de gestion 2000, les emplois de la section «services communs » ont été majorés de 4.554 emplois.


Transferts en gestion 2000

Ministères ou autres sections

Emplois

Environnement

1394

Culture

592

Education nationale

36

INSEE

-84

Tourisme

207

Mer (y compris Agriculture)

2409

 

4554

Pour les chapitres de dépenses en capital, l'écart est de 298,4 millions de francs en autorisations de programme et de 560,5 millions de francs en crédits de paiement. Ces écarts s'expliquent par les différents mouvements de crédits rappelés ci-dessus ainsi que par les reports de crédits disponibles de la gestion précédente et l'ouverture de crédits liée à la loi de finances rectificative pour 2000.

Par ailleurs, il faut noter que la section « services communs » bénéficie chaque année d'ouverture de crédits de répartition . Il s'agit en particulier des crédits correspondant aux opérations retenues par le comité interministériel d'action sociale (CIAS), soit pour les opérations d'investissement qui intéressent le restaurants inter-académiques (crédits rattachés sur le chapitre 57-92), soit pour les programmes de construction de logements sociaux auxquels l'Etat participe financièrement en vue de la réservation de logements destinés aux fonctionnaires (crédits rattachés sur le chapitre 65-45).

Le ministère de l'équipement, des transports et du logement bénéficie également chaque année de crédits en provenance de fonds variés .

Au titre de l'année 2000, on peut citer : le fonds pour la réforme de l'Etat (FRE), le fonds interministériel pour l'accessibilité des constructions recevant du public souffrant d'un handicap (FIAH), le fonds national de la science (FNS), le fonds interministériel de modernisation (FIM).

Il bénéficie également régulièrement de crédits en provenance du chapitre 34-94 des services du Premier ministre « Actions de formation, de perfectionnement, d'insertion et de modernisation dans la fonction publique ».

Les mesures intervenues en 2000 à ces titres divers sont précisées dans le tableau ci-dessous :


Référence des arrêtés de répartition (date et JO)

Provenance

Montant des crédits ouverts (en francs)

Chapitres de rattachement

24 juillet 2000 - JO du 13 août 2000

SG Premier Ministre

950 000

34-97

10 août 2000- JO du 27 août 2000

FRE

950 000

34-97

 

FRE

450 000

34-60

 

FRE

500 000

34-96

 

FRE

650 000

34-98

18 août 2000-JO du 27 août 2000

FIM

1 900 000

34-96

12 octobre 2000- JO du 25 octobre 2000

SG Premier ministre

426 000

34-97

11 octobre 2000-JO du 25 octobre 2000

FIAH

916 100 (AP=CP)

57-91

29 mai 2000-JO du 7 juin 2000

FNS

250 000 (CP)

67-58

TOTAL

-

6 992 100

-

B. L'EXÉCUTION DU BUDGET EN 2001

1. Le contrat de gestion 2001

Le dispositif du contrat de gestion vise à garantir le respect de l'évolution en volume des dépenses de l'Etat, fixé par le programme pluriannuel d'évolution des finances publiques.

Le contrat est arrêté sur deux points. D'une part un montant minimal de reports de crédits , d'autre part une mise en réserve de crédits pouvant faire l'objet d'annulations nettes.

Aussi, les crédits mis en réserve pouvant faire l'objet d'une annulation se montent à 1.524.490 euros (10 millions de francs) qui se décomposent ainsi :

- 152.449 euros (1 million de francs) sur le chapitre 57-58 ;

- 609.796 euros (4 millions de francs) sur le chapitre 67-58 ;

- 762.245 euros (5 millions de francs) sur le chapitre 35-65.

De fait, l'arrêté d'annulation du 21 mai 2001 a porté sur 10 millions de francs.

Par ailleurs, les engagements de reports se montent à 9.451.839 euros (620 millions de francs).

2. Les dispositions de la loi de finances rectificative

Le projet de loi de finances rectificative pour 2001 présenté par le gouvernement au conseil des ministres du 14 novembre 2001, procède à des modifications de crédits, dont le montant est toutefois limité par rapport à l'ensemble du budget :

- il abonde les dépenses ordinaires du budget de 69,87 millions de francs , principalement pour ajuster aux besoins les frais judiciaires et de réparations civiles (+ 64 millions de francs) ;

- il majore les dépenses en capital de 132,4 millions de francs en crédits de paiement et 62,5 millions de francs en autorisations de programme essentiellement au profit de l'équipement immobilier des services (+ 61,3 millions de francs) pour faire suite à des cessions immobilières et remettre en état la direction départementale de l'équipement (DDE) de Toulouse. Le reste des crédits, soit 1,3 million de francs, abonde la contribution de l'Etat aux dépenses de construction de logements destinés à des fonctionnaires.

- il annule 40,99 millions de francs de dépenses ordinaires sur le chapitre 31-90 consacré aux rémunérations de personnel et 9 millions de francs de crédits de paiement et 2 millions de francs d'autorisations de programme pour les dépenses en capital. Il s'agit des crédits destinés à la recherche scientifique et technique et des subventions d'équipement à l'institut géographique national.

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