2. La répartition de la hausse des dépenses

Le gouvernement, dans sa présentation de l'audit, a réparti la dérive des dépenses entre :

- les engagements antérieurs à la loi de finances initiale pour 2002 non payés, l'Etat devant rembourser aux organismes sociaux certaines dépenses dont ils ont fait l'avance (RMI, allocation adulte handicapé...) et devant également régler des arriérés de loyer de la gendarmerie nationale ;

- des dépenses sous-évaluées en loi de finances initiale pour 2002 : sans ouverture de crédits, l'Etat ne serait pas en mesure d'honorer ses engagements de l'année en cours. Ainsi plus d'un milliard d'euros manquent à ce titre dans le domaine social.

Exemples de dépenses sous-évaluées en loi de finances initiale
et d'engagements non financés

(en millions d'euros)

Dettes des années précédentes non financées :

Revenu minimum d'insertion, allocation adultes handicapés 500

Aide médicale 270

Couverture maladie universelle 130

Prestations sociales agricoles 200

Loyers de la gendarmerie nationale 30

Paiement des frais de jury et de changement de résidence par le ministère

de l'Education nationale 25

Crédits électoraux 12

Exonération de cotisations sociales dans les zones franches 300

Insuffisances de crédits en LFI 2002 pour couvrir des besoins avérés :

Prêts bonifiés et interventions agricoles 220

Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante 40

Exonération de cotisations des départements outre-mer et zones franches 170

Aide médicale 180

Couverture maladie universelle 90

Revenu minimum d'insertion 240

Subvention au budget annexe des prestations sociales agricoles 530

Source : dossier de presse du gouvernement de présentation des résultats de l'audit

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