1
(86-35 Av J.C).
2
M. Jean-Luc Warsmann a été chargé par le
garde des Sceaux d'un rapport sur les peines alternatives à la
détention, les modalités d'exécution des courtes peines,
la préparation des détenus à la sortie de prison.
3
Rapport annuel du 18 décembre 1995.
4
Rapport n° 134 (1991-1992).
5
JOAN, 1
ère
séance du22 mai 2003,
p. 4024.
6
CEDH Kostovski,25 octobre 1989.
7
CEDH Doorson C. Pays-Bas, 20 février 1996.
8
JOAN, 1
ère
séance du 22 mai 2003, p.
4026.
9
CEDH Van Mechelen et autres c. Pays-Bas, 18 mars 1997.
10
JOAN, 1
ère
séance du 22 mai 2003, p.
4035.
11
JOAN, 1
ère
séance du 22 mai 2003, p.
4035.
12
Votre rapporteur, accompagné de MM. José Balarello
et Robert Bret, s'est rendu à Rome les 4 et 5 juin 2003 pour y
étudier les règles relatives aux collaborateurs de justice.
Accompagné de MM. Robert Bret, Michel Dreyfus-Schmidt, Pierre Fauchon,
Patrice Gélard et Georges Othily, il s'est rendu à Washington du
9 au 12 septembre 2003.
13
En 1995 et 1996, le Conseil de l'Union européenne a
en effet adopté deux conventions respectivement relatives à
l'instauration d'une procédure simplifiée d'extradition lorsque
la personne réclamée consent à sa remise et à la
modification des conditions de fond de l'extradition. Notons toutefois que ces
deux conventions ne sont toujours pas entrées en vigueur en raison d'un
nombre de ratifications insuffisant.
14
La France, précurseur en la matière, a
créé des postes de magistrats de liaison dès 1993. Sept
magistrats français exercent actuellement ces fonctions non seulement au
sein de l'Union européenne mais également au Maroc et aux
Etats-Unis.
15
Ce réseau est constitué de points de contact
nationaux relayés, dans les Etats les plus vastes, par des points de
contacts régionaux. En France par exemple, un correspondant nommé
par le procureur général est désigné au sein de
chaque cour d'appel.
16
Contrairement aux conventions, l'entrée en vigueur de ces
actes n'est soumise ni à leur approbation ni à leur ratification
par les Etats membres. Toutefois, à la différence d'une
directive, une décision-cadre n'a pas d'effet direct, mais, comme elle,
doit faire l'objet d'une transposition.
17
Pour lutter contre la criminalité organisée, cCe
protocole, issu d'une proposition déposée par la France, contient
des dispositions relatives au recueil d'informations sur les comptes et
transactions bancaires et pose le principe de l'inopposabilité du secret
bancaire aux demandes d'entraide judiciaire.
18
Notons qu'aux termes de la convention du 29 mai 2000 (article 2),
certaines dispositions de la convention d'application de Schengen restent en
vigueur, tandis que d'autres sont abrogées.
19
Qui avaient précédemment adhéré
à la convention de Schengen.
20
Rapport explicatif concernant la convention du 29 mai 2000
relative à l'entraide judiciaire en matière pénale entre
les Etats membres de l'Union européenne - Journal officiel des
Communautés européennes du 29 décembre 2000 - C 379/7.
21
Article 27 de cette convention.
22
En 2002, le budget d'Eurojust s'est élevé à
3,5 millions d'euros.
23
Notons que cette décision-cadre deviendra caduque le jour
de l'entrée en vigueur de la convention du 29 mai 2000 relative à
l'entraide judiciaire en matière pénale dans tous les Etats
membres (article 5 de la décision-cadre du 13 juin 2002).
24
Il pourra par exemple s'agir en France d'officiers ou d'agents de
police judiciaire ou encore d'officiers de douane judiciaire.
25
Cette expression désigne un membre d'une équipe
commune qui n'intervient pas sur le territoire de l'Etat membre qui l'a
détaché.
26
Cette Convention composée de représentants des
gouvernements des Etats membres, des parlements nationaux et de la Commission
européenne a travaillé pendant près d'un an.
27
Rapport n° 235 (Sénat, 20020-20031) de M. Pierre
Fauchon - p. 16.
28
Voir rapport n° 82 (Sénat, 20022001-20032) de M.
Pierre Fauchon - p. 18.
29
Voir rapport n° 126 (Sénat, 2002-2003) de
M. Pierre Fauchon - p. 39.
30
La commission rogatoire internationale est une demande
adressée par l'autorité judiciaire d'un Etat à celle d'un
pays étranger aux fins d'accomplir en son nom et pour son compte une
mesure d'instruction en son nom et pour son compte.
31
Voir article 694-2 commenté ci-après selon lequel
le juge d'instruction exécute les demandes lorsque les actes de
procédure sont ordonnés dans le cadre d'une instruction
préparatoire, tandis qu'il revient au procureur de la République
de répondre aux autres demandes.
32
Voir le commentaire de l'article 694-4 (infra) qui prévoit
que le procureur de la République sollicité doit dans ce cas
faire suivre la demande au procureur général lequel peut,
à son tour, saisir le ministère de la justice et en aviser le
juge d'instruction.
33
« Les autorités de l'Etat membre en informent
sans délai les autorités de l'Etat membre requérant et
indiquent les conditions dans lesquelles la demande pourrait être
exécutée. Les autorités de l'Etat membre requérant
et de l'Etat membre requis peuvent ultérieurement s'accorder sur la
suite à réserver à la demande, le cas
échéant en la subordonnant au respect desdites
conditions. »
34
Voir supra, commentaire du troisième alinéa de
l'article 694-1 créé par le projet de loi.
35
Cet article figure au titre XXIII, consacré à
l'utilisation de moyens de télécommunications au cours de la
procédure du livre IV du code de procédure pénale, relatif
à quelques procédures particulières.
36
Rapport explicatif précité publié -C 379/1
publié en décembre 2000.
37
Par exemple, une infraction susceptible de donner lieu à
extradition est une infraction punie par la loi de l'Etat membre
requérant d'une peine privative de liberté ou d'une mesure de
sûreté privative de liberté d'un maximum d'au moins un an,
et par la loi de l'Etat membre requis d'une peine privative de liberté
ou d'une mesure de sûreté privative d'un maximum d'au moins six
mois.
38
Voir supra
commentaire de l'article premier du projet de
loi.
39
Voir infra, commentaire des articles 695-2 et 695-3 transposant
les dispositions de l'article 13 de la convention du 29 mai 2000
précitée relatif aux équipes communes d'enquête.
40
On rappellera qu'il peut s'agir d'officiers et d'agents de police
judiciaire ou encore d'officiers de douane judiciaire.
41
Selon les informations fournies à votre
rapporteur, il semble par exemple qu'au Royaume-Uni, les équipes
communes d'enquêtes seront dirigées par la police (Chief
Constable).
42
Note de réflexion du secrétariat
général du Conseil - 14 juin 2002 - document 9404/02 - JAI 107 -
Eurojust 16Note du secrétariat général du Conseil de
l'Union européenne - 6404/02 - 14 juin 2002..
43
Note de réflexion du secrétariat
général du Conseil - 14 juin 2002 - document 9404/02 - JAI 107 -
Eurojsut 16précitée - p. 8.
44
Article 68 de l'ordonnance du 22 décembre 1958.
45
Tel est par exemple le cas des magistrats de liaison mis à
la disposition du ministère des affaires étrangères.
46
Loi n° 93-1013 du 24 août 1993 portant
réforme de la procédure pénale.
47
Loi n° 86-1020 du 9 septembre 1986 relative à la
lutte contre le terrorisme.
48
« Quels métiers pour quelle
justice ? » - Rapport n° 345 (Sénat, 2001-2002)
de M. Christian Cointat au nom de la mission d'information sur
l'évolution des métiers de la justice présidée par
M. Jean-Jacques Hyest - p. 207.
49
Infostat justice n° 62 -juin 2002 - Bulletin
d'information statistique du ministère de la justice -p. 4.
50
La moitié ayant au moins 40 ans.
51
Auparavant, deux tribunaux de grande instance
spécialisés (TGI) avaient vocation à intervenir en ce
domaine, celui de Marseille, compétent dans le ressort des TGI de
Marseille, d'Aix-en-Provence et de Tarascon, et celui de Nice, compétent
dans le ressort des TGI de Digne, Draguignan, Grasse, Nice, et Toulon. Il
s'agissait de prendre en compte la spécificité de cette
région qui rassemble de multiples activités économiques,
financières et sociales.
52
Rapport interne du groupe de travail du tribunal de grande
instance de Paris sur le pôle économique et financier - mars 2003
- p. 2.
53
On dénombre un assistant spécialisé dans
chacune de ces juridictions.
54
Ce rapport les décrit comme : « un service
(parquet et siège) d'une juridiction spécialisée en
application des articles 704 et 705 du code de procédure pénale
auprès de laquelle ont été créés des postes
d'assistants spécialisés, service doté de moyens
informatiques modernes et développant le travail au sein
d'équipes pluridisciplinaires (magistrats, assistants
spécialisés, assistants de justice) ».
55
Voir en annexe la liste des personnes rencontrées par le
rapporteur lors de ses déplacements dans ces deux pôles.
56
TRACFIN est une cellule spécialisée dans la lutte
contre le blanchiment de l'argent sale mise en place en 1990 et dont
l'activité a connu une forte progression.
57
Journal Officiel - Questions écrites du Sénat - 12
juin 2003 - p. 1919.
58
Journal Officiel - Questions écrites de l'Assemblée
nationale- 21 avril 2003 - p 3209. Réponse à une question de
M. Jean-Marc Nesme (UMP).
59
Il s'agissait du a) du paragraphe I du projet de loi initial
devenu le 1° de ce paragraphe dans le texte adopté par les
députés.
60
Il s'agissait des b) et c) du paragraphe I du projet de loi
initial, renumérotés 2° et 3° par le texte
adopté par les députés.
61
Il s'agissait du d) de ce paragraphe dans le projet de loi
initial, renuméroté 4°) dans le texte adopté par
l'Assemblée nationale.
62
A Paris par exemple, jusqu'au récent recentrage du
périmètre du pôle, la section financière du parquet
du tribunal de grande instance n'était pas distincte du celle du parquet
du pôle économique et financier mais se confondait avec elle.
63
Ces remarques valent également pour les autres
juridictions spécialisées récemment mises en place
(pollution maritime, pôle sanitaire) ou appelées à se
mettre en place (criminalité organisée).
64
Rapport n° 345 (Sénat, 2001-2002) de M.
Christian Cointat « Quels métiers pour quelle
justice ?» précité - p. 252.
65
Rapport n° 345 (Sénat, 2001-2002)
précité - p. 250.
66
« Sachez en effet que par exemple le règlement,
c'est-à-dire la synthèse écrite du dossier Elf Aquitaine,
aura mobilisé à temps plein pendant plusieurs mois l'effectif de
quatre magistrats et de deux assistants spécialisés. Soit en
réalité 40 % de l'effectif de la section F2 du parquet
pour
un dossier. (...) Pendant tout ce temps, les magistrats et les
assistants spécialisés en question n'ont pu évidemment
accomplir aucune autre tâche. Les autres dossiers ont dû attendre
et les courriers et les procédures habituelles adressées par
exemple par les organismes tels que TRACFIN ont dû également
être classés en attente.... ». Gazette du palais - 19-
21 janvier 2003 - p. 36.
67
Le conflit positif désigne une situation
caractérisée par le fait que deux juridictions sont saisies
simultanément d'un dossier de procédure concernant les
mêmes faits.
68
Ils perçoivent des vacations horaires dont le nombre ne
peut excéder 80 par mois et 720 par an.
69
Rapport n° 345 précité - p. 257.
70
Les agents de la banque de France nommés en qualité
d'assistants spécialisés sont exclusivement affectés au
pôle économique de Paris, qui concentre l'essentiel des
activités bancaires et financières.
71
Qui pourraient être nommés à Paris (pour 6
d'entre eux), à Bastia (1 assistant supplémentaire), à
Lyon (pour 2 d'entre eux), à Marseille (pour 3 d'entre eux), à
Lille (pour 4 d'entre eux), à Fort-de-France (1 assistant
supplémentaire), à Nanterre (pour 3 d'entre eux), à
Toulouse, à Bordeaux et à Rouen (1 assistant
spécialisé).
72
Article 50 sexies du code de procédure
pénale : « Je jure de conserver le secret des
informations sur les affaires judiciaires ainsi que sur les actes du parquet et
des juridictions d'instruction et de jugement, dont j'aurai eu connaissance
à l'occasion de mes travaux au sein des juridictions ».
73
Rapport du groupe de suivi sur les pôles économiques
et financiers précité - p. 23.
74
Journal Officiel des débats du Sénat -
Séance du jeudi 25 juillet 2002 - p. 2128.
75
Outre qu'il avait été proposé
d'étendre au territoire national le champ de leur compétence aux
fins de recueillir des éléments utiles à l'exercice de
leurs missions et de les rebaptiser « conseillers
techniques », le groupe de suivi des pôles avait
également préconisé de leur permettre de participer
« activement » aux auditions, perquisitions, saisies et
interrogatoires. Un amendement reprenant l'ensemble de ces suggestions et
déposé lors de l'examen au Sénat le 5 juin 2001 de la
loi n° 2001-1168 du 11 décembre 2001 portant mesures urgentes
de réformes à caractère économique et financier
(MURCEF) avait été rejeté en raison de l'absence de lien
avec le texte en discussion.
76
Y compris par voie télématique.
77
Ce type de réquisitions
« ciblées » effectuées par les officiers de
police judiciaire a été créé par l'article 18 de la
loi n° 2003-239 du 18 mars 2003 pour la sécurité
intérieure ayant inséré trois articles dans le code de
procédure pénale (articles 60-1, 77-1-1 et 151-1-1).
78
Il s'agit de trois articles nouveaux insérés dans
le code de procédure pénale respectivement pour les deux premiers
articles par l'article 28 du projet de loi et pour le troisième par
l'article 49 du projet de loi (voir infra).
79
Rapport n° 345 précité - p. 257 et
258 : « Une assistante spécialisée
rencontrée au pôle de Marseille a expliqué qu'elle
disposait de pouvoirs plus étendus dans son administration d'origine
(qu'au sein du pôle), citant l'exemple des déclarations FICOBA
(fichier des comptes bancaires) qu'elle avait l'habitude de signer
elle-même ».
80
Voir étude d'impact.
81
Rapport n° 42 (Sénat, 1999-2000) de M.
José Balarello.
82
Notons qu'il existe d'autres dérogations à la
prohibition des loteries prévues soit par la loi de 1836 elle-même
(loteries proposées au public à l'occasion, pendant la
durée et dans l'enceinte des fêtes foraines, loteries
proposées au public par les casinos autorisés), soit par d'autres
dispositions telles que le décret n° 78-1067 du 9 novembre
1978 ayant confié l'organisation et l'exploitation des loteries à
la société anonyme d'économie mixte « la
Française des jeux ».
83
Journal Officiel - Questions écrites de l'Assemblée
nationale - 3 mars 2003 -Réponse à une question posée par
M. Jean-Marc Chavanne, UMP - p. 1628.
84
Journal officiel des débats du Sénat du 9 octobre
2002 - p. 2666.
85
Journal officiel des débats de l'Assemblée
nationale - Deuxième séance du 22 mai 2003 - p. 4083 et 4084.
86
Résultant de l'ordonnance du 1er décembre 1986
relative à la liberté des prix et de la concurrence et
désormais codifiée dans le code de commerce.
87
Cette disposition est issue d'un amendement du Gouvernement
adopté par le Sénat le 31 janvier 2002. Voir
article 33 de la loi du 4 mars 2002 précitée.
88
Ce discours est intégralement reproduit dans la gazette du
palais n° 67 à 68 - 8 et 9 mars 2002 - p. 46 à 51.
89
Une partie du dossier de l'affaire du sang contaminé est
instruite depuis 1994 par le tribunal de grande instance de Paris,
également chargé depuis 1991 de traiter le dossier de la maladie
de Creutzfeldt-Jakob.
90
Avis n° 175 (Sénat, 2001-2002) de M. Pierre
Fauchon.
91
Journal officiel - Questions écrites du Sénat - 28
mars 2002 - p. 934.
92
L'article L. 5311-1 du code de la santé publique
visé à l'article 706-2 du code de procédure pénale
dresse une liste non exhaustive de produits de santé et mentionne
notamment les médicaments, les substances stupéfiantes et
psychotropes, les produits contraceptifs, les dispositifs médicaux in
vitro, les produits sanguins labiles, les organes, les tissus, cellules et
produits d'origine humaine.
93
Il s'agissait du a) de l'article 8 dans la version initiale du
projet de loi.
94
Journal officiel des débats de l'Assemblée
nationale - Deuxième séance du 22 mai 2002 - p. 4085.
95
Il s'agissait du b) du projet de loi initial modifié par
les députés.
96
Il s'agissait du 1) du projet de loi initial modifié par
les députés.
97
Cette loi a notamment permis la fouille des véhicules par
des officiers et agents de police judiciaire sur réquisitions du
procureur de la République ainsi que les autorisations, interrogatoires
et confrontations à distance par l'utilisation de moyens de
télécommunications adaptés.
98
Même si l'affiliation de nombreux armateurs aux P&I
Clubs anglo-saxons permet dans une certaine mesure de mutualiser les risques.
99
Jusqu'en 1992, les compagnies pétrolières
implantées en France étaient tenues en vertu d'une loi du 30 mars
1928 de posséder une flotte pétrolière sous pavillon
français proportionnelle aux quantités de pétrole
consommées en France. Sous la pression économique, les compagnies
ont eu de plus en plus recours à des pavillons de libre immatriculation
dits de complaisance qui représentent en 1999 50 % de la flotte mondiale
contre 3 % en 1948.
100
« Seules des sanctions pécuniaires peuvent
être infligées en cas d'infraction aux lois et règlements
nationaux ou aux règles et normes applicables visant à
prévenir, réduire et maîtriser la pollution du milieu marin
qui ont été commises par des navires étrangers
au-delà de la mer territoriale ».
101
Notamment dans les rails, ces couloirs de navigation très
fréquentés.
102
De 300 à 1.800 euros H.T s'agissant d'un
déballastage moyen de 200 m
3
, auxquels s'ajoute le coût
de l'immobilisation du navire en termes de pertes d'exploitation pour
l'armateur - le coût d'affrètement étant de 70.000 $
par jour pour un pétrolier de 250.000 tonnes.
103
Ainsi, la compagnie de navigation grecque Anax International a
dû verser 2,5 millions de dollars pour violation du Clean Water Act, des
peines d'interdiction de navigation dans les eaux américaines
étant en outre prononcées à l'encontre du capitaine du
navire ainsi que du responsable des machines. La société Royal
Caribbean Cruises, coupable de fausses déclarations concernant le
déversement illégal d'hydrocarbures, a pour sa part payé
27 millions de dollars.
104
L'indemnisation de la pollution accidentelle par les
hydrocarbures est actuellement réglementée par la convention
internationale sur la responsabilité civile pour les dommages dus
à la pollution par les hydrocarbures de 1969 instituant un principe de
responsabilité du propriétaire du navire pétrolier
objective, mais limitée, pour les dommages consécutifs à
la pollution par hydrocarbures survenus dans les eaux territoriales de l'Etat
riverain. Le propriétaire doit s'assurer ou souscrire une garantie
financière, la convention de 1971 créant un fonds international
d'indemnisation pour les dommages dus à la pollution par les
hydrocarbures (FIPOL). Financé par les contributions des Etats membres
importateurs d'hydrocarbures, il assure une indemnisation complémentaire
à celle du propriétaire du navire sur le dommage non
indemnisé en vertu de la convention de 1969. D'importants protocoles
à ces conventions -« conventions de 1992 sur la
sécurité civile » et « convention de 1992
portant création du fonds »- sont entrés en vigueur en
1996. Ces conventions instituent donc un système à deux niveaux
de responsabilité, reposant sur une responsabilité objective mais
limitée, et portant principalement sur l'indemnisation des victimes.
105
Outre-mer, il existe un tribunal à Fort-de-France,
dont la compétence territoriale s'étend aux ressorts des cours
d'appel de Fort-de-France et de Basse-Terre, un à Saint-Denis de la
Réunion et un à Saint-Pierre-et-Miquelon.
106
Dont la compétence territoriale s'étend aux
ressorts des cours d'appel de Douai, Amiens, Rouen et Caen.
107
Dont la compétence territoriale s'étend aux
ressorts des cours d'appel de Rennes, Poitiers, Bordeaux et Pau.
108
Dont la compétence territoriale s'étend aux
ressorts des cours d'appel d'Aix-en-Provence, Nîmes, Montpellier et
Bastia.
109
On rappellera que le capitaine et l'équipage
étaient indiens, le propriétaire de la société de
gestion italien, l'affréteur suisse, le pavillon maltais et le
propriétaire de la cargaison une société française
intervenant avec quatre filiales dont deux situées aux Bermudes et
à Panama.
110
L'article L. 218-22 du code de l'environnement vise
l'imprudence, la négligence ou l'inobservation des lois et
règlements ayant eu pour conséquence un accident de mer.
111
Cette commission composée de trois magistrats de la Cour
de cassation ayant le grade de président de chambre ou de conseiller
statue par une décision non motivée après un débat
oral en chambre du conseil.
112
Circulaire CRIM 01-06 G3 du 10 mai 2001 présentant les
dispositions de l'article 28-1 du code de procédure pénale et de
ses textes d'application relatifs aux missions judiciaires de la douane.
113
Alors même que le directeur général des
douanes est également le secrétaire général de
TRACFIN, la cellule de traitement du renseignement et d'action contre les
circuits financiers clandestins. Il analyse les déclarations de
soupçon transmises par les organismes financiers et les professions
soumises à obligation de déclaration et peut porter à la
connaissance du procureur de la République les renseignements recueillis.
114
Rapport de M. Jean-Luc Warsmann (n° 856, 2002-2003) au nom
de la commission des Lois de l'Assemblée nationale sur le projet de loi
(n° 784) portant adaptation de la justice aux évolutions de la
criminalité.
115
Cass. Crim , 26 septembre 1995.
116
Circulaire CRIM 01-06 G3 du 10 mai 2001 présentant les
dispositions de l'article 28-1 du code de procédure pénale et de
ses textes d'application relatifs aux missions judiciaires de la douane.
117
L'article 453 du code des douanes habilite à constater de
telles infractions les officiers de police judiciaire, les agents des douanes
et les autres agents de l'administration des finances ayant au moins le grade
de contrôleur.
118
Rapport de l'OCDE sur les incidences économiques de la
contrefaçon, 1998.
119
« Le crime organisé transnational : une
menace croissante pour le marché mondial », OTAN, commission
économique, 1998.
120
« La jouissance des droits et libertés reconnus
dans la présente convention doit être assurée sans
distinction aucune, fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur,
la langue, la religion, les opinions politiques ou toutes autres opinions,
l'origine nationale ou sociale, l'appartenance à une minorité
nationale, la fortune, la naissance ou toute autre situation. »
121
dont l'article 13 prévoit que peuvent être prises
les « mesures nécessaires en vue de combattre toute
discrimination fondée sur le sexe, la race ou l'origine ethnique, la
religion ou les convictions, un handicap, l'âge ou l'orientation
sexuelle ».
122
dont l'article 29 fait de la lutte contre le racisme et la
xénophobie l'un des objectifs de l'Union.
123
Cass crim, 23 février 1993.
124
Article 10 : « (...) L'exercice de ces
libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut
être soumis à certaines formalités, conditions,
restrictions ou sanctions, prévues par la loi, qui constituent des
mesures nécessaires, dans une société démocratique,
à la sécurité nationale, à
l'intégrité territoriale ou à la sûreté
publique, à la défense de l'ordre et à la
prévention du crime, à la protection de la santé ou de la
morale, à la protection de la réputation ou des droits d'autrui,
pour empêcher la divulgation d'informations confidentielles ou pour
garantir l'autorité et l'impartialité du pouvoir
judiciaire. »
125
Du 16 mai 2000 au 30 septembre 2002, 50.984 personnes ont
appelé le 114 et 12.092 fiches de signalement ont été
transmises aux secrétariats des CODAC.
126
Circulaire du garde des sceaux aux procureurs
généraux près les cours d'appel du 21 mars 2003,
CRIM-AP n° 00-1500-A13-A14 : « Réponses judiciaires
aux actes à caractère raciste, antisémite ou
xénophobe ».
127
Rapport de M. Patrice Gélard n° 139 (2002-2003) sur
la proposition de loi visant à aggraver les peines punissant les
infractions à caractère raciste, antisémite ou
xénophobe.
128
COM (1) 664 final du 28 novembre 2001.
129
En vertu de l'article 225-1, « constitue une
discrimination toute distinction opérée entre les personnes
physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de
famille, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de
santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques
génétiques, de leurs moeurs, de leur orientation sexuelle, de
leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités
syndicales, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou
supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion
déterminée ».
130
Cass. Crim, 11 juin 2002.
131
Projet de loi n° 3045 (dixième législature)
relatif à la lutte contre le racisme.
132
Cass. Crim. 30 janvier, 16 octobre et 27 novembre 2001.
133
Rapport n° 11 (1999-2000) présenté par M.
Pierre Fauchon, pp. 150-151.
134
Rapport de la commission de réflexion sur la justice, La
Documentation française, 1997, p. 29.
135
Journal Officiel - Assemblée nationale -
3
ème
séance du 22 mai 2003, p. 4128.
136
Cass. Crim, 9 avril 1991
137
Cass. Crim., 22 décembre 1959.
138
La décision relève désormais du juge des
libertés et de la détention.
139
Cass. crim., 24 novembre 1977.
140
Dans un tel cas, le juge d'instruction dispose d'un mois pour
faire droit à la demande ou déclarer, par ordonnance
motivée, qu'il y a lieu à poursuivre l'information. En cas de
refus ou en l'absence de réponse, le demandeur peut saisir le
président de la chambre de l'instruction.
141
Rapport n° 419 (1998-1999).
142
Traité de droit criminel - Procédure
pénale, Cergas, troisième édition.
143
Cass. crim. 9 nomvebre 1955.
144
Cass. Crim. : 24 février 1993.
145
CEDH - 23 novembre 1993 - Poitrimol c. France.
146
CEDH - 23 mai 2000 - Van Pelt c. France
147
CEDH - 21 janvier 1998 - Von Geyseghem c. Belgique.
148
Cass. crim. - 16 mai 2001.
149
Décision n° 2002-461 DC.
150
Rapport n° 486 (1997-1998).
151
« Quels métiers pour quelle
justice ? », rapport n° 345 (2001-2002)
présenté par M. Christian Cointat au nom de la mission
présidée par M. Jean-Jacques Hyest.
152
Devenue loi n° 2002-307 du 4 mars 2002.
153
Cass. Crim, 8 janvier 1981.
154
CEDH Krombach c/France, 13 février 2001.
155
Rapport n° 30 (1994-1995) de M. Pierre Fauchon,
13 octobre 1994.
156
CEDH, 8 juin 1995.
157
Le casier judiciaire comporte trois bulletins. Le
bulletin n° 1 contient l'ensemble des informations inscrites au
casier et n'est accessible qu'aux autorités judiciaires. Le
bulletin n° 2 est plus largement accessible puisqu'il est
transmis par exemple aux administrations publiques saisies de demandes
d'emplois. En contrepartie, certaines fiches n'y figurent pas. Enfin, le
bulletin n° 3 ne mentionne que les condamnations ayant
donné lieu à des peines importantes. Il porte mention des
décisions prononçant le suivi socio-judiciaire ou la peine
d'interdiction d'exercer une activité professionnelle ou
bénévole impliquant un contact habituel avec les mineurs. Le
bulletin n° 3 ne peut être délivré
qu'à la personne qu'il concerne, qui est libre d'en disposer, notamment
pour le remettre à un tiers dans le cadre d'une procédure
administrative.
158
Rappelons qu'en vertu de l'article 27 de cette convention, son
entrée en vigueur est fixée au quatre-vingt-dixième jour
après sa ratification par l'Etat membre de l'Union européenne qui
procède le huitième à sa ratification.
159
Parmi ces domaines figurent également la
nationalité, l'état et la capacité des personnes, le droit
patrimonial de la famille, la procédure administrative contentieuse et
non contentieuse, les postes et télécommunications.
160
Il s'agit du B du V de l'article 12 de la loi du 3 janvier 2002
relative à la sécurité des infrastructures et
systèmes de transport, aux enquêtes techniques après
évènement de mer, accident ou incident de transport terrestre ou
aérien et au stockage souterrain de gaz naturel, d'hydrocarbures et de
produits chimiques.
161
Depuis la visite de votre rapporteur, M. Michel Barrau a
été nommé procureur général près la
cour d'appel de Toulouse.
(162) Kleine Kronzeugenregelung.
(
163
) En vertu de l'article 49-2 du code pénal, qui
précise que le juge peut réduire la peine en fonction de son
appréciation du dossier, mais seulement dans les cas où une
disposition législative explicite l'y autorise.
(164) Il s'agit de l
'Attorney-General
, procureur général,
qui a rang de ministre et représente la Couronne et
l'intérêt général devant les tribunaux, ainsi que du
Director of Public Prosecutions
, c'est-à-dire du directeur du
service national des poursuites, qui est placé sous l'autorité de
l
'Attorney-General
.
(165) Voir l'étude de législation comparée LC 122 de mai
2003 sur le plaider coupable.
(
166
) D'après le code pénal, le juge tient
compte des circonstances atténuantes et des circonstances aggravantes
pour fixer la peine, qui est toujours exprimée sous forme de
fourchettes. Le code énumère également les principales
circonstances atténuantes et aggravantes.
(167) Le code pénal belge prévoit une répartition des
infractions en trois catégories : les crimes, les délits et
les contraventions.
(168) Cette loi prévoit l'octroi de diverses mesures de protection,
parmi lesquelles la fourniture d'une protection rapprochée et la mise
à disposition de moyens de communication spécifiques, voire un
changement d'identité et un déménagement dans les cas les
plus graves.
(169) Bien que prise pour une durée limitée, la loi de 1982,
applicable aux infractions commises avant le 31 janvier 1982, a, d'après
une décision prise par la Cour de cassation en 1993, abrogé le
texte précédent. Cependant, pour une partie de la doctrine, ce
dernier reste ne vigueur.
(170) C'est-à-dire appartenance ou soutien à une telle
association, dans la mesure où elle regroupe au moins trois personnes.
(
171
) Voir l'étude de législation
comparée LC 122 de mai 2003 sur le plaider coupable.
(
172
) Comme le code pénal néerlandais ne
comporte pas de peine minimale, la réduction est calculée par
rapport à la peine envisagée par le juge en l'absence de tout
accord.
(
173
) Il existe actuellement 26 procédures
pénales cantonales et trois procédures fédérales
(la procédure pénale fédérale, qui fixe le cadre
général, la procédure pénale militaire et la
procédure pénale administrative).
(174) Le grand jury est un organe populaire chargé de la mise en
accusation. Ses membres sont désignés pour dix-huit mois.
(
175
) Contrairement à la situation qui
prévalait jusqu'en 1970.
(
176
) Les premières mesures sur la protection des
témoins ont été instaurées par la loi de 1970
relative au crime organisé.
(177) La
magistrates' court
décidait, en fonction de la
gravité de l'infraction, de juger ou non l'affaire. Si elle choisissait
de la juger et donc de ne pas la renvoyer à la
Crown Court
, elle
devait préciser à l'accusé qu'il avait la
possibilité de choisir d'être jugé par la
Crown
Court
. Si l'accusé acceptait d'être jugé selon une
procédure sommaire par la
magistrates' court,
celle-ci pouvait
cependant être conduite à renvoyer le dossier à la
Crown Court
pour que cette dernière prononce une peine
excédant la compétence des
magistrates' courts
(actuellement, peine de prison d'au plus six mois pour une infraction,
avec possibilité de prononcer une peine de douze mois de prison
pour plusieurs infractions).
(178) Cette procédure a été instituée en 1994 par
une directive du premier président de la chambre criminelle de la Cour
d'appel (
Court of Appeal
, qui, en matière pénale,
équivaut à notre Cour de cassation).
(179) En vertu de l'article 49 du
Criminal and Procedure
Investigations Act
de 1996.
(
180
) 22,7 % en 2001 et 24,2 % en 2002,
d'après les statistiques du ministère de la Justice.
(
181
) Cette commission, chargée de formuler des propositions
pour réformer la justice pénale, a été
désignée en 1991 après que plusieurs erreurs judiciaires
eurent ébranlé le pays.
(182) Voir l'étude de législation comparée n° 62
sur la présomption d'innocence (p. 39).
(183) Le code de procédure pénale prévoit, d'une
façon générale, que le juge peut accorder le sursis
à exécution lorsque la peine prononcée ne dépasse
pas deux ans de prison. L'exécution est alors suspendue pendant deux ou
cinq ans, selon que l'infraction constitue une contravention ou revêt un
caractère plus grave.
(184) L'unique différence avec la procédure normale réside
alors dans la façon de prendre en compte les preuves : elles ne
font pas l'objet d'un débat contradictoire dans le jugement
abrégé.
(185) Depuis une modification introduite en 1998. Auparavant, la limite
était de trois ans.
(
186
) Le droit canadien reconnaît deux
catégories d'infractions : les « actes
criminels » et les « infractions sommaires ». Les
actes criminels les plus graves doivent être jugés par un juge et
un jury. Pour les autres actes criminels, le code criminel donne le choix
à l'accusé : juge et jury après enquête
préliminaire déterminant s'il existe assez
d'éléments à charge contre le suspect, ou bien juge sans
jury après ou sans enquête préliminaire. Les autres
infractions relèvent d'une procédure sommaire, conduite par un
juge unique.
(
187
) Aussi bien au niveau fédéral que dans les
différents États, les infractions sont classées en deux
catégories. Les
misdemeanors
sont susceptibles d'être
jugées selon une procédure sommaire par des juges non
professionnels, même si l'accusé peut exiger un procès sur
la détermination de la culpabilité, tandis que les
felonies
, font en principe l'objet d'un tel procès.
(188) Comme l'interdiction de la présence du juge dans les
négociations au niveau fédéral.