1
Dans le cadre des accords
concessionnels du
Club de Paris, et plus particulièrement dans les situations de sortie de
crise, certaines dettes précédemment réduites peuvent
faire l'objet d'un nouveau traitement dont le taux d'annulation est
supérieur. Dans ce cas, il y a un » topping-up » du
précédent traitement au nouveau.
2
Le Comité d'Aide au Développement de l'OCDE, dans le
cadre de sa révision triennale de la liste des pays
bénéficiaires de l'APD, a en 2000 induit un changement de
périmètre de l'APD globale de la France, puisque la
Nouvelle-Calédonie et la Polynésie ont été exclues
du groupe des TOM bénéficiaires, ce qui a contribué
à diminuer le montant de l'APD globale de près de 580 millions
d'euros. Aujourd'hui seuls Wallis-et-Futuna et Mayotte sont éligibles
à l'APD au sens du CAD.
3
Le revenu national brut constitue la nouvelle unité de
mesure du CAD et demeure proche du PNB.
4
Les données correspondantes pour chaque rubrique sont donc
extrapolées à partir de la clef de contribution annuelle de la
France (17 % en 2004).
5
Selon les prévisions d'exécution à fin
septembre.
6
Ces programmes sont : PHARE (préparation de
l'adhésion des pays d'Europe centrale et orientale), TACIS (actions de
réformes économiques et institutionnelles en Russie, dans les
Etats de l'ex-URSS et en Mongolie), OBNOVA/CARD, MEDA (programme de
coopération avec les pays méditerranéens), l'aide
humanitaire et alimentaire, et les actions de coopération avec l'Afrique
australe, l'Amérique latine et l'Asie.
7
C'est-à-dire compte tenu de l'inflation.
8
Du fait de l'aléa moral lié à sa posture de
prêteur en dernier ressort.
9
Les dépenses d'intervention du chapitre 68-43 augmentent en
particulier de 47,7 %.
10
L'augmentation de 8,2 % retenue dans le projet de loi de finances
pour 2003 avait donc été annulée par une diminution de la
dotation de 12 millions d'euros dans la loi de finances intiale.
11
Dont 202 personnes au Sénégal, 64 en Côte
d'Ivoire, 57 au Burkina Faso, 30 en Bolivie, 36 au Brésil...
12
Il relevait ainsi dans son rapport budgétaire que
«
la responsabilité de l'achat des denrées (par une
convention avec les offices des céréales et des
oléagineux) confiée au ministère de l'agriculture ne
constitue pas un facteur d'optimisation des deniers publics
, puisque les
produits sont achetés en France à un cours supérieur
à celui d'autre pays et font ensuite l'objet de frais de transport plus
élevés que s'ils étaient acheminés d'un pays plus
ou moins voisin. Cette situation plaide en faveur d'un regroupement des deux
lignes budgétaires au sein du budget ministère des affaires
étrangères, et le DGCID serait l'unique opérateur pour
tous les appels d'offres, avec l'assistance technique du ministère de
l'agriculture ».
13
Dans un article publié dans le Figaro le 20 octobre 2003,
M. Pierre-André Wiltzer soulignait en effet : «
La
France et l'Allemagne préfèrent apporter une aide
financière destinée à acheter des denrées sur place
plutôt que de recourir à des dons en nature
. (...) Cette
approche répond à un souci d'efficacité mais aussi
d'éthique. Elle conduit nos deux pays à dénoncer
l'utilisation de l'aide alimentaire comme un instrument d'écoulement
d'excédents agricoles ou de conquête de nouveaux marchés
par les pays développés ».
14
En 2003, 13,3 millions d'euros de crédits ont
été annulés sur un total de 33,1 millions d'euros de
dotations et reports, soit plus de 30 % d'annulations.
15
Et 165 agents en administration centrale.
16
Dont la majeure partie des crédits de coopération
provient du ministères des affaires étrangères.
17
Plus particulièrement les Jeux panarabes en Algérie
en 2004 et les Jeux de la francophonie au Niger en 2005.
18
La question de la pérennisation du financement de cette
organisation, qui connaît des succès croissants, se pose
toutefois. La France avait été le principal bailleur en mettant
sur pied un fonds en 1994, doté de 40 millions de francs (soit 6,1
millions d'euros). La Société financière internationale,
du groupe de la Banque mondiale, pourrait prochainement constituer un
« trust fund », et l'Union européenne devrait
également apporter sa contribution. En France, le Conseil
français des investisseurs en Afrique (CIAN) milite en faveur d'une plus
grande implication de l'Agence française de développement.
19
La baisse du périmètre intégral du titre III
est toutefois proche avec - 2,35 %.
20
D'après les réponses du ministère, les
crédits de la DGCID imputés sur le titre III diminuent de
1,6 %, mais les chapitres pris en compte ne sont pas les mêmes que
les crédits de coopération comptabilisés dans le jaune.
21
Ces centres culturels sont implantés dans 90 pays. La
coopération est également assurée par un réseau de
1.135 alliances françaises présentes dans 138 pays, dont 295
bénéficient d'une aide du ministère des affaires
étrangères (223 sous forme de subventions).
Les moyens de fonctionnement des SCAC relèvent en revanche de
l'agrégat « Personnel, moyens et équipements des
services ».
22
Cette commission est une structure de concertation paritaire
entre les pouvoirs publics et les associations de solidarité
internationale dans une volonté commune de dialogue et d'échange
d'informations.
23
Le dernier avis, publié le 29 octobre 2002, a porté
sur les « recommandations relatives à la politique
française de coopération au développement ».
24
Mais de 0,9 % pour les crédits comptabilisés
au titre de l'APD.
25
Ces actions seront entreprises auprès des écoles et
des université (en relation avec l'action du HCCI), par la plate-forme
associative nationale pour l'éducation au développement, et en
mobilisant l'ensemble des ministères concernés, en particulier le
ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la
recherche.
26
Un compte rendu technique et financier doit être remis
chaque année et peut faire l'objet de demande de justification
complémentaire (voire d'une demande de remboursement partiel ou total de
la subvention si elle n'a pas été dépensée ou l'a
été hors des critères), les chargés de mission de
la Mission pour la coopération non gouvernementale peuvent
réaliser des missions de contrôle sur le terrain, et des
évaluations externes des projets peuvent enfin être menées.
27
En 2003, cette subvention a été diminuée de
10 % environ, afin d'entamer la réforme préconisée
par l'audit conjoint mené en 2001 par les inspections
générales des finances et des affaires étrangères.
La convention générale du 31 décembre 1999, conclue pour
la période 2000-2002, a été prorogée par avenant
jusqu'au 31 décembre 2003 afin de ménager une période
transitoire devant permettre la préparation d'une nouvelle convention
triennale pour la période 2004-2006.
28
Une diffusion hertzienne de TV5 pourrait être
envisagée dans les pays où l'était CFI-TV.
29
Ce vaste chapitre « fourre-tout » recouvre
une bonne part des actions de la DGCID.
30
Augmentation qui faisait suite à une baisse de 16 millions
d'euros en 1999 à 14,8 millions d'euros en 2002.
31
Le MAE relève ainsi :
« L'usage a montré qu'elle induisait des lenteurs et une
augmentation des coûts de transaction et qu'elle pouvait conduire
à des blocages. Ainsi, le MAAPAR s'est trouvé parfois doté
très largement pour acheter les produits tandis que le budget du MAE ne
pouvait faire face au transport en raison de son budget insuffisant.
« D'autre part, pour un grand nombre d'opérations, le MAE doit
faire l'avance de la totalité des dépenses dont la part produit
ne sera remboursée par le MAAPAR qu'après établissement
d'une convention. Ce circuit assez long et compliqué est donc tributaire
de deux services financiers au lieu d'un et le délai entre le paiement
d'une facture par le MAE et son remboursement par le MAAPAR excède
souvent un an ».
32
Le programme RECAMP est toutefois victime de son
succès : l'augmentation du nombre de partenaires à chaque
cycle et la multiplication des crises conduisent à une inflation des
coûts que la France ne pourra supporter seule très longtemps.
33
L'effectif global des coopérants, de 390 en
décembre 2002, diminue d'environ 10 % en 2003 avec le non
renouvellement de 33 postes, dont 21 en Afrique.
34
Un comité de pilotage, composé de
représentants du Quai et du ministère de la défense, sera
également chargé de mettre en oeuvre ces orientations.
35
Opérations d'aide directe, opérations menées
par les postes diplomatiques et consulaires, subventions aux ONG et versements
exceptionnels à des organisations internationales. Au
1
er
septembre 2003, les aides financées sur le FUH
concernaient 24 pays.
36
Programme des Nations Unies pour le développement.
37
Fonds des nations Unies pour les activités en
matière de population.
38
Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les
réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient.
39
Organisation des Nations Unies pour la science,
l'éducation et la culture.
40
Les crédits du Fonds mondial sida-tuberculose-paludisme,
sont cependant imputés au budget du ministère de
l'économie, des finances et de l'industrie.
41
Même s'il en résulte une dilution de l'aide
française, qui n'est alors plus visible sur le terrain.
42
Les crédits transitant par le FMU sont affectés par
les Etats aux opérateurs de la francophonie : Agence
intergouvernementale de la francophonie, Agence universitaire de la
francophonie, Association internationale des maires francophones,
Université Senghor d'Alexandrie et TV5 Monde.
43
Les ministères de l'éducation nationale, de la
culture et de l'écologie sont également contributeurs.
44
Le solde, constitué de crédits de report 2002 sur
2003, demeure pour sa part soumis à une mesure de gel.
45
Les crédits du titre V affectés aux actions de
coopération ne concernent qu'une fraction minoritaire du chapitre 57-10
« Equipement administratif », déjà
mentionnée précédemment.
46
Dont les priorités sont l'accès aux services
sociaux de base (enseignement, formation, santé), le
développement des infrastructures (transports, hydraulique et
communications), le soutien aux productions locales (agricoles, industrielles,
minières ou énergétiques) et les programmes
thématiques liés à la lutte contre la
désertification, la sécheresse ou les grandes endémies.
47
2002 aura néanmoins été la dernière
année de paiements au titre du 6
e
FED, qui a
été clôturé cette même année et ne fait
plus l'objet de versements des Etats membres.
48
Il convient de souligner que la mise en place d'outils
analytiques par l'Agence EuropeAid permet de disposer d'éléments
plus clairs sur les prévisions d'utilisation des ressources du FED, les
mouvements intervenus et l'évaluation des crédits en paiement.
49
Augmentation que la Commission justifie par une
appréciation « de l'exécution prévisible de
chaque dossier ».
50
On peut toutefois se demander si c'est bien la vocation du FED
que de financer de telles opérations, et si elles ne devraient pas
plutôt être imputées sur les lignes correspondantes du
budget des actions extérieures de l'Union.
51
Il convient de rappeler que l'Union européenne contribue,
certes en données affichées, à la moitié de l'APD
dans le monde.
52
En complément de ses interventions directes dans les Etats
étrangers, l'AFD compte deux filiales : Proparco (détenu à
68%), établissement de crédit ayant vocation à financer le
secteur privé et le Cefeb qui concourt à la formation et au
perfectionnement de cadres de pays en développement occupant ou
appelés à occuper des postes de responsabilité dans les
services publics à vocation économique ou financière, les
institutions financières de développement et les entreprises
publiques ou privées.
53
Dont 152 millions d'euros de prêts octroyés par la
filiale Proparco au secteur privé.
54
Les impayés non souverains sont provisionnés
à 89 % de l'encours douteux au 31 décembre 2002.
55
L'impact du prêt au Liban sur le bilan de
l'Agence, décidé par la loi de finances rectificative de
décembre 2002
, se limite à une augmentation des encours de
500 millions d'euros, mais pas du risque pondéré. Le prêt
étant intégralement garanti par l'Etat français (à
ce titre, la commission des finances du Sénat avait fait préciser
que la garantie portait sur le capital comme sur les intérêts),
celui-ci se voit en effet attribuer une pondération égale
à zéro dans les calculs de ratio de solvabilité et de
division des risques. La première échéance en
intérêt à fin août 2003 a été
honorée à bonne date.
56
Avec 87.685 salariés et un produit net bancaire (PNB) de
16,793 milliards d'euros fin 2002, le groupe BNP-Paribas détenait ainsi
un PNB parsalarié d'environ 191.500 euros. Ce niveau doit toutefois
être relativisé par des effets de seuil, qui tendent à le
rendre dégressif.
57
Ainsi les crédits ouverts en 2002 étaient
supérieurs de plus de 21,7 % aux dotations initiales, de 16,3 % en 2001
et de 20,1 % en 2000.
58
Seuls les chapitres relatifs au transport de l'aide alimentaire,
aux aides aux sorties de crise ou à la participation de la France au
FED, autrement dit ceux motivés par le caractère urgent ou
exceptionnel d'une situation et des engagements internationaux, n'ont pas
été touchés par des mesure de gel, report ou annulation de
crédits.
59
1,8 million d'euros sur le chapitre « établissements
culturels, de coopération et de recherche à l'étranger
», 3,5 millions d'euros sur les subventions aux opérateurs de
l'action audiovisuelle, 21,3 millions sur le chapitre «
coopération internationale au développement » et 13,8
millions d'euros sur les crédits de coopération militaire et de
défense.
60
Il s'agit des créances résultant des garanties
Coface, des créances des comptes spéciaux du Trésor 903-07
et 903-17, et des créances des prêts effectués en compte
propre par l'AFD.
61
La clé de répartition que sous-tend la
répartition retenue par le « jaune » n'est pas
explicitée dans les réponses au questionnaire budgétaire.
62
Dons, gestion des concours d'ajustement structurel et C2D.
63
Le rythme de consommations des crédits de bonification est
lié au rythme de tirage du FMI qui est très difficilement
prévisible étant principalement fonction du rythme de mise en
oeuvre des programmes PRGF avec les pays bénéficiaires ainsi
qu'au niveau du taux d'intérêts à 6 mois du FMI.
64
Les montants des dépenses liquidées sur ce
paragraphe chaque année sont connus avec certitude et sont fonction des
échéanciers de prêts de l'AFD aux pays
bénéficiaires des mesures Dakar, et ne sont donc pas sujet
à l'évolution des taux d'intérêt.
65
Les actions de coopération pour le volet
« énergie » concernent la mise en oeuvre de la
procédure IPEEFI-RAO gérée par l'ADEME pour le compte du
ministère par le biais d'une convention de financement. Elle permet aux
industriels français d'obtenir une aide financière pour le
montage de projets éligibles à des financements internationaux
liés à l'utilisation rationnelle de l'énergie et aux
énergies renouvelables.
66
Sur l'ensemble du chapitre (et donc pas uniquement sur les
actions de coopération), les reliquats et reports d'AP ont
été de 405,2 millions d'euros en 2002 et de 558,6 millions
d'euros en 2003,
soit en 2003 plus de 4,5 fois le montant de la dotation
initiale
! Les reports et reliquats en crédits de paiement sont
moins prononcés mais demeurent importants, puisqu'ils
représentent près du quart de la dotation en LFI.
67
La reconstitution de l'AID 13, à partir de 2003, a fait
l'objet d'âpres négociations entre l'Union européenne et
les Etats-Unis, conclues en juillet 2002 et aux termes desquelles les dons
constitueront environ 20 % des versements.
68
Cf. le détail par paragraphe dans la sous-partie III - C.
69
En 2002, les principales annulations de prêts du
Trésor ont été réalisées au profit de la
Yougoslavie (100,9 millions d'euros, selon des termes « ad
hoc »), la Côte d'Ivoire (245,1 millions d'euros, selon
les termes de Lyon) et le Mozambique (179,6 millions d'euros, selon les termes
de Cologne et de Yaoundé).
En 2003, elles ont été réalisées au profit de la
République Démocratique du Congo (747,7 millions d'euros
selon les termes de Naples), de la Yougoslavie (47,3 millions d'euros selon les
termes de Naples) et du Niger (68,5 millions d'euros selon les termes de
Cologne et de Yaoundé).
70
Alors qu'aux termes de la LOLF,
les programmes doivent
découler des missions
, on constate que c'est l'inverse qui se
produit, ce qui montre bien l'impossibilité culturelle des ministres et
de leurs services à concevoir quelques grandes actions globales
d'où découlent une série de détails d'application
constituant les programmes. La LOLF est-elle viable si on met « la
charrue avant les boeufs », pour ne pas aller jusqu'à dire si
on la construit « cul par-dessus tête ». La
réponse à ces questions simples et logiques ne tardera
guère !
71
Personnel, moyens et équipement des services ;
éducation et solidarité ; coopération et
interventions internationales.
72
Qui regroupe la gestion des ressources humaines, la formation
professionnelle, les affaires budgétaires et financières,
l'immobilier, les archives, le réseau de communication et le service
intérieur.
73
La mission étant l'unité de vote, le Parlement peut
en modifier le contenu en créant ou supprimant des
programmes.
Projet de loi de finances pour 2004 : Aide au développement
Rapports législatifs
Rapport général n° 73 (2003-2004), tome III, annexe 2, déposé le