2. Un financement des aides personnelles facilité par la croissance
Les
prestations versées s'élèvent à 13,3 milliards
d'euros en 2002
, dont 6,2 milliards d'euros pour l'aide
personnalisée au logement (APL), 3,9 milliards d'euros pour l'aide
au logement sociale (ALS) et 3,2 milliards d'euros pour l'aide au logement
familiale (ALF).
Les prestations sont prises en charge pour environ 40 % par l'Etat
.
Cette part a eu tendance à se réduire ces dernières
années, compte tenu de l'augmentation des cotisations employeurs et de
la baisse corrélative des prestations.
Entre 1997 et 2002, les
versements des employeurs ont progressé de 1 milliard d'euros, pour
atteindre 7,9 milliards d'euros tandis que les versements de l'Etat se sont
stabilisés à près de 5 milliards d'euros
.
L'Etat a donc pleinement profité de la croissance
, sans avoir
à réaliser des économies. Ainsi, la réforme des
aides personnelles qui a consisté en la mise en place d'une aide
identique jusqu'au niveau de revenu correspondant au RMI, a pu être
financée par la croissance.
La réforme avait en effet un coût important, au total 990 millions
d'euros, dont une partie seulement a été prise en charge sur les
crédits du budget de l'urbanisme et du logement (544 millions d'euros).
Ces conditions financières exceptionnelles tendent à s'effacer
aujourd'hui, les versements des employeurs connaissant une moindre
dynamique.