1. Les décisions prises par le CIM

La principale décision prise lors du Comité interministériel du tourisme réside en la création d'un correspondant du tourisme au plan régional en métropole

Ce correspondant placé auprès du Préfet de région, en tant que chargé de mission, rejoindra les équipes des Secrétariats généraux des affaires régionales (SGAR) (SGAC en Corse), ou, le cas échéant, le pôle infrastructures et aménagement de l'espace, et sera chargé de :

- veiller à l'application de la politique de l'Etat dans le domaine du tourisme et notamment de contribuer à la mise en oeuvre des actions décidées par le ministre chargé du tourisme, d'en assurer le suivi et d'en faire l'évaluation ;

- rassembler toutes les informations sur les questions d'intérêt touristique et de les transmettre au ministre chargé du tourisme.

Les attributions de ce correspondant pourront comporter trois aspects principaux : expertise, budgétaire et réglementaire.

Il assurera une mission d'expertise auprès du préfet de région et des préfets de département sur les projets touristiques, notamment interrégionaux et transfrontaliers (politique de massif et de façade maritime, tourisme fluvial, croisières...). Il contribuera à la redistribution des expériences et des savoir-faire (qualité, ingénierie, innovation), en liaison avec l'AFIT, en direction des opérateurs touristiques publics et privés. En outre, il apportera son concours à la mise en oeuvre des politiques contractuelles et des financements qui les accompagnent (contrats de plan Etat-Régions et crédits européens) ainsi qu'à la gestion des « situations de crise » (dispositif tempête, marée noire, inondation...). A ce titre, il sera le correspondant du « gouverneur » du programme tourisme en application de la loi organique du 1 er août 2001 relative aux lois de finances.

Il participera également à toutes les procédures et décisions relatives à la mise en oeuvre des réglementations touristiques demeurant de la compétence de l'Etat . Ceci concerne notamment les réglementations qui résultent de l'application de la loi du 13 juillet 1992 fixant les conditions d'exercice des activités relatives à l'organisation et à la vente de voyages ou de séjours, ainsi que la loi du 27 décembre 1973 relative à l'orientation du commerce et de l'artisanat.

A ce titre, les correspondants siègeront dans différentes commissions administratives (commissions départementales de l'action touristiques, commissions départementales des sites perspectives et paysages, commissions départementales d'équipement commercial).

La mise en place de ces correspondants conduirait, parallèlement et en accompagnement du transfert des DRT aux régions, à prélever sur les effectifs actuels des DRT un agent A + et un agent de catégorie C par région.

En outre-mer les services communs tourisme - commerce et artisanat seront maintenus, sous réserve des conclusions de la mission conjointe des ministères de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales et de l'outre-mer, sur l'organisation des services territoriaux de l'Etat en outre-mer.

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