CONCLUSION

L'accord signé entre la France et la Roumanie vise à renforcer la place du français dans le système éducatif roumain.

Dans un pays en pleine mutation, membre de l'Union européenne et pour lequel la France représente encore un modèle de référence, il faut veiller à susciter auprès des jeunes générations le même intérêt intellectuel pour la culture et pour la langue française que leurs aînés et leur donner les moyens d'y parvenir.

Cet accord s'inscrit donc pleinement dans la politique française en faveur de la diversité culturelle et du multilinguisme, notamment au sein de l'Union européenne.

EXAMEN EN COMMISSION

Réunie le 7 octobre 2009, la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées a procédé à l'examen du présent projet de loi.

A l'issue de l'exposé du rapporteur, un débat s'est instauré au sein de la commission.

Interrogé par M. Bernard Piras, au sujet du taux de scolarisation en Roumanie, M. Robert del Picchia, rapporteur, a indiqué qu'il était proche de 100 %, même si de nombreux enfants roms quittent assez tôt le système scolaire.

M. René Beaumont ayant mentionné le jumelage existant entre l'école vétérinaire de Lyon et l'école vétérinaire de Cluj, M. Robert del Picchia, rapporteur, a précisé que l'enseignement professionnel et technique était inclus dans cet accord.

M. Josselin de Rohan, président, a estimé que la France avait le devoir d'appuyer la Roumaine, grand pays d'Europe centrale francophone et francophile, afin de préserver la place du français face à la montée en puissance de l'anglais.

M. Michel Boutant a regretté le recul du français au profit de l'anglais, notamment chez les jeunes, y compris dans des pays francophones, comme Djibouti.

M. Josselin de Rohan, président, a souligné que le français était souvent considéré comme langue de la culture, mais qu'il avait été détrôné par l'anglais comme langue de communication et même comme langue scientifique, technique ou juridique. Il a estimé d'autant plus nécessaire de promouvoir la place et l'usage du français dans le monde, en mentionnant les travaux menés récemment par la commission, conjointement avec la commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat, sur le thème du rayonnement de notre culture et de notre langue à l'étranger.

M. Christian Cambon a mentionné à cet égard le rôle majeur joué par les alliances françaises, en citant l'exemple de la Slovaquie.

Suivant les recommandations de son rapporteur, la commission a alors adopté ce projet de loi en prévoyant son examen en séance publique sous forme simplifiée.

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