4. Une performance contrastée

La performance du programme, restituée par quatre objectifs et onze indicateurs, se révèle contrastée. Des résultats positifs sont enregistrés dans les domaines suivants :

- l'évolution des coûts de construction des projets , en particulier pour les opérations routières mises en service sur le réseau non concédé, dont les coûts ont diminué de 7 %. Néanmoins, tout comme en 2010, ces données reflètent un des impacts de la crise ;

- l'intérêt socio-économique des projets mis en service s'est très sensiblement amélioré, même s'il est toujours difficile d'extrapoler une tendance sur un nombre de projets restreints ;

- la qualité de service des réseaux de transport (routier, ferroviaire et fluvial) est plutôt en progression ;

- le taux de contrôle des transports routiers de matière dangereuse est en augmentation (il passe de 6,5 % à 6,7 %) mais reste assez faible, tandis que le taux d'infraction à la réglementation sociale européenne constatée lors des contrôles diminue encore (1 %).

En revanche, et de manière sans doute plus préoccupante, la situation s'est dégradée sur les points suivants :

- le coût des opérations de régénération et d'entretien du réseau ferré que le rapport annuel de performances explique, de manière peu convaincante, par la fin du plan de relance ;

- le développement des modes alternatifs à la route pour les déplacements des personnes et le transport des marchandises n'atteint pas encore les mesures cibles alors que celles-ci apparaissent peu élevées ; il en va de même pour le volume de transport combiné ;

- les parts de marché des grands ports maritimes sur leurs façades respectives sont également décevantes : hormis sur la façade Atlantique, tous les sous-indicateurs sont orientés à la baisse.

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