B. DE NOMBREUX SUJETS D'INCERTITUDES OU DE TENSION BUDGÉTAIRES

Vos rapporteurs s'interrogent sur les nombreuses incertitudes et sujets de tension budgétaires qui entourent l'exécution des crédits de cette mission, parmi lesquels :

Ø la montée en charge extrêmement dynamique des dépenses de prime d'activité qui a occasionné des difficultés de gestion dans les CAF ;

Ø la mise en oeuvre du revenu universel d'activité (RUA) , dont les incertitudes pèsent sur son périmètre, son financement et son articulation avec la réforme du service public de l'insertion notamment ;

Ø le financement des mineurs non accompagnés (MNA) , dont l'enveloppe prévue n'est pas à la hauteur des enjeux et dont une partie du dispositif mériterait d'être pris à la charge de l'État, au titre de ses missions régaliennes ;

Ø la mise en oeuvre du plan pauvreté , qui repose en partie sur la contractualisation avec les départements dont les modalités inquiètent ces collectivités, déjà financièrement en difficulté ;

Ø le financement de l'aide alimentaire , dont la gestion du fonds européen d'aide aux plus démunis par les autorités françaises risque d'occasionner des pertes budgétaires conséquentes pour la France. L'avenir de ce fonds, dans le cadre d'une nouvelle programmation, ainsi que la fragilisation des associations inquiètent également vos rapporteurs ;

Ø la mise en oeuvre des crédits dédiés aux politiques de lutte contre les violences faites aux femmes , qui diminuent entre 2019 et 2020. Par ailleurs, les mesures du Grenelle ne sont pas, à ce stade, financées dans le présent projet de loi de finances.

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