V. LES LIAISONS À PETIT GABARIT

En 1996, une dotation de 157 millions de francs a été affectée par Voies navigables de France à la restauration du réseau à petit gabarit, soit 51 % du programme d'investissements global de l'établissement.

Cet effort a été multiplié par l'implication des collectivités territoriales, au travers de programmes cofinancés.

Les programmes en cours concernent les régions suivantes :

* Région Bourgogne


Le montant global des travaux s'élève à 29,3 millions de francs par an.

* Région Franche-Comté

Le programme en cours, d'un montant de 8,6 millions de francs par an, porte sur le canal du Rhône au Rhin actuel et la petite Saône.

* Région Centre

Le montant global des travaux s'élève à 8 millions de francs pour la restauration du canal latéral à la Loire et des canaux de Briare et du Loing.

* Région Auvergne

Un programme co-financé a été signé avec le département de l'Allier pour un montant de 1,7 million de francs par an consacré à la restauration du canal latéral à la Loire et du canal de Roanne à Digoin.

* Région Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Aquitaine

Le programme correspond essentiellement à des travaux de restauration du canal des Deux-Mers et, en particulier, du canal du Midi classé patrimoine mondial par l'UNESCO.

Conscientes de l'intérêt économique et culturel de cet ouvrage, les collectivités territoriales ont engagé un programme de restauration en parallèle avec celui fixé par VNF pour un montant de 10,66 millions de francs en 1996 dont 5,66 millions ont été financés par l'établissement public.

Outre ces programmes co-financés, les principales opérations ont concerné la restauration des ouvrages (écluses de Bassou et de Golbey), les défenses de berges et la lutte contre les inondations (confortement des digues des canaux de Saint-Quentin, des Ardennes et latéral à la Marne), ainsi que les dragages (Yonne en particulier).

En 1997 et en 1998, l'effort de Voies Navigables de France sera maintenu sur les programmes et opérations cofinancés par les collectivités, tant sur le plan des travaux de restauration que sur celui de la recherche de la mise en valeur de la voie d'eau en milieu urbain notamment, en intégrant l'aspect économique et environnemental de l'investissement.

Les crédits d'entretien et d'exploitation du réseau à petit gabarit devraient s'élever à 112 millions de francs en 1998 comme les deux années précédentes.

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page