3. La politique du logement

Le chapitre 44-91 comporte les encouragements à la construction immobilière, dont le poste principal est constitué des primes épargne logement. Les crédits s'élèvent à 8,1 milliards de francs, soit un montant identique à celui de 1998.

La dotation des prêts aidés pour l'accession à la propriété augmente sensiblement (+ 12%), et s'établit à 295 millions de francs.

Enfin, la dotation des prêts spéciaux du Crédit foncier de France diminue de 31% et s'établit à 275 millions de francs .

4. La participation à divers fonds de garantie

Les crédits concernant la garantie de l'Etat à des instituts de participation et aux prêts consentis par certains établissements financiers augmentent de 597 millions de francs pour s'établir à 700 millions de francs.

Cette progression résulte à hauteur de 550 millions de francs de l'inscription au budget général des dotations allouées à la SOFARIS qui figuraient jusqu'alors au sein d'un compte d'affectation spéciale et ont ainsi été rebudgétisées.

5. La participation au service d'emprunts à caractère économique

La dépense s'établit à 4,95 milliards de francs , en diminution de 8,4 % et concerne presque exclusivement à hauteur de 4,93 milliards de francs les bonifications destinées aux établissement financiers et assimilés dont le montant est réduit de 448,7 millions de francs. Les deux principaux postes de dépenses subissent des baisses:

les crédits les plus élevés restent ceux de la Caisse française de développement : 3,9 milliards de francs, soit une baisse de 250 millions de francs pour 1999. Il s'agit de bonifications d'intérêts des emprunts de la Caisse française de développement, ainsi que de la réduction d'intérêts de prêts à quatre Etats de la zone franc accordée depuis le sommet de la Baule (juin 1990).

le coût des bonifications au titre des crédits à l'exportation, gérés par la Banque française pour le commerce extérieur (BFCE) diminue de 150 millions de francs pour s'établir à 550 millions de francs. Les informations obtenues par votre rapporteur précisent que " cette estimation est très dépendante des produits perçus sur les accords de consolidation et de l'évolution des taux d'intérêt à court terme du franc et du dollar ".

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