2. Les crédits de restructurations industrielles

Les crédits destinés aux restructurations industrielles gérées par le CIRI (Comité interministériel de restructuration industrielle) sont fortement contractés (- 60 % en AP et - 40 % en CP) dans le budget pour 1999 pour s'établir respectivement à 20 et 30 millions de francs. Cette forte diminution en AP s'explique par l'importance des reports de crédits d'une année sur l'autre (250 MF en 1997 et 210 MF en 1998), l'évolution des engagements de crédit par le CIRI étant très variable et impossible à prévoir.

Il faut par ailleurs préciser que l'intervention du CIRI, qui vise essentiellement à favoriser l'émergence et la mise en oeuvre de solutions sérieuses de restructuration garantissant le maintien d'emplois durables, s'accompagne de moins en moins fréquemment de versement de concours financiers aux entreprises.

On peut alors se demander si les perspectives d'engagement des AP d'ici la fin de 1998 (seuls 76 MF sur 403 MF de crédits disponibles - compte tenu des reports - ont été engagés au 31 août 1998, soit 19 %) ne permettraient pas de réduire davantage les crédits de cette ligne budgétaire.

D'autant que la capacité d'engagement au titre des actions de politique industrielle hors CIRI est maintenue avec 81 MF en CP et 85 MF en AP. Là aussi, les reports de crédits sont assez élevés (145 MF en 1997 et 74 MF en 1998). Ces crédits sont destinés à des secteurs menacés dont le traitement ne fait pas l'objet d'une coordination interministérielle (habillement-textile, électronique, construction navale, automobile...).

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