II. UN BUDGET MODESTE

A. DES MONTANTS RÉDUITS

Eu égard aux données rappelées plus haut (effectifs des entreprises concernées, part dans la valeur ajoutée nationale...), les crédits de la section IV "Petites et moyennes entreprises, commerce et artisanat, du budget de l'Economie, des finances et de l'industrie, apparaissent comme très modestes.

Le tableau ci-dessous permet d'en récapituler les grandes masses pour 1999.



Le budget des PME, du commerce et de l'artisanat apparaît ainsi essentiellement comme un budget d'intervention (85 % des dépenses).

Les ressources humaines du secrétariat d'Etat sont très limitées (les crédits correspondant aux 66 emplois budgétaires, dont 52 emplois de chargés de mission, inscrits dans ce budget, sont transférés à la section commune du bleu "Economie, finances et industrie).

La nouvelle direction des entreprises commerciales, artisanales et de services (DECAS), créée par un décret du 2 novembre 1998, devrait comprendre toutefois 200 personnes (au lieu de 163 dans les structures actuelles).

Avec le transfert à la section commune des crédit des titres III et V, ce budget se réduit en des dépenses d'intervention et des subventions d'investissement, qui se répartissent ainsi par des grands objectifs, pour autant que la nomenclature, trop succincte, permette d'identifier les finalités correspondantes.

On note la prépondérance des actions économiques et l'importance, en leur sein, de l'enveloppe destinée aux bonifications d'intérêt (encore ne s'agit-il que d'un crédit évaluatif, susceptible d'être augmenté en cours d'année).

Les aides aux PME accordées par ce budget vont essentiellement à des entreprises commerciales et artisanales dans la proportion suivante (les dépenses relatives au soutien dont bénéficient les PME de service qui se sont inscrites ni au registre du commerce, ni au répertoire des métiers ne pouvant être individualisées).

Il ressort de ce tableau que la quasi totalité des actions économiques poursuivies sont consacrées à l'artisanat (94,4 %), auquel, notamment, sont destinées exclusivement les crédits de bonification d'intérêt (151 millions de francs). Mais le commerce mobilise, en revanche, la majeure partie des dépenses de formation (53,7 %)

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page