N° 334

SÉNAT

SESSION ORDINAIRE DE 1998-1999

Annexe au procès-verbal de la séance du 5 mai 1999

RAPPORT

FAIT

au nom de la commission des Affaires économiques et du Plan (1) sur le projet de loi d' orientation agricole ADOPTÉ AVEC MODIFICATIONS PAR L'ASSEMBLÉE NATIONALE EN NOUVELLE LECTURE,

Par M. Michel SOUPLET,

Sénateur.

(1) Cette commission est composée de : MM. Jean François-Poncet, président ; Philippe François, Jean Huchon, Jean-François Le Grand, Jean-Pierre Raffarin, Jean-Marc Pastor, Pierre Lefebvre, vice-présidents ; Georges Berchet, Jean-Paul Emorine, Léon Fatous, Louis Moinard, secrétaires ; Louis Althapé, Pierre André, Philippe Arnaud, Mme Janine Bardou, MM. Bernard Barraux, Michel Bécot, Jacques Bellanger, Jean Besson, Jean Bizet, Marcel Bony, Jean Boyer, Mme Yolande Boyer, MM. Dominique Braye, Gérard César, Marcel-Pierre Cleach, Gérard Cornu, Roland Courteau, Désiré Debavelaere, Gérard Delfau, Marcel Deneux, Rodolphe Désiré, Michel Doublet, Xavier Dugoin, Bernard Dussaut , Jean-Paul Emin, André Ferrand, Hilaire Flandre, Alain Gérard, François Gerbaud, Charles Ginésy, Serge Godard, Francis Grignon, Louis Grillot, Georges Gruillot, Mme Anne Heinis, MM. Pierre Hérisson, Rémi Herment, Bernard Joly, Alain Journet, Gérard Larcher, Patrick Lassourd, Edmond Lauret, Gérard Le Cam, André Lejeune, Guy Lemaire, Kléber Malécot, Louis Mercier, Bernard Murat, Paul Natali, Jean Pépin, Daniel Percheron, Bernard Piras, Jean-Pierre Plancade, Ladislas Poniatowski, Paul Raoult, Jean-Marie Rausch, Charles Revet, Henri Revol, Roger Rinchet, Jean-Jacques Robert, Josselin de Rohan, Raymond Soucaret, Michel Souplet, Mme Odette Terrade, MM. Michel Teston, Pierre-Yvon Trémel, Henri Weber.

Voir les numéros :

Assemblée nationale (11
ème législ. ) : Première lecture : 977 , 1058 et T.A. 191 .

Commission mixte paritaire : 1433 .

Nouvelle lecture : 1360 , 1481 et T.A. 279 .

Sénat : Première lecture : 18 , 129 , 132 , 151 et T.A. 62 (1998-1999).

Commission mixte paritaire : 252 (1998-1999).

Nouvelle lecture : 311 (1998-1999).

Agriculture.

INTRODUCTION

Mesdames, Messieurs,

Voté en première lecture par l'Assemblée nationale en octobre 1998, le projet de loi d'orientation agricole avait été substantiellement modifié lors de son examen par votre Haute Assemblée au mois de février dernier.

A l'issue de son adoption par le Sénat, et compte tenu de la déclaration d'urgence du Gouvernement sur ce texte -procédure que votre rapporteur ne peut que regretter - une commission mixte paritaire s'est réunie le 4 mars 1999.

L'Assemblée nationale et le Sénat ont constaté leur désaccord dès l'examen de l'article 1 er bis du projet de loi. Le compte rendu détaillé de cette réunion figure dans le rapport fait au nom de la commission mixte paritaire 1( * ) . Lors de la nouvelle lecture de ce texte les 7 et 8 avril dernier, l'Assemblée nationale a souhaité, sur plusieurs articles essentiels, en revenir à son texte adopté en première lecture : il s'agit des dispositions relatives aux contrats territoriaux d'exploitation, au contrôle des structures et à l'enseignement agricole. Sur d'autres points importants, comme celui de la représentation des organisations agricoles dans diverses instances ou indications géographiques protégées, l'Assemblée nationale a élaboré un nouveau dispositif.

Alors que le Sénat avait adopté conforme 32 articles, l'Assemblée nationale, lors de sa nouvelle lecture, a adopté conforme 50 articles. Restent ainsi en discussion un peu moins de la moitié des articles du projet de loi.

Pour la moitié environ de ces articles, votre Commission des Affaires économiques vous propose de revenir à la rédaction adoptée par le Sénat en première lecture. Elle juge ces dispositions fondamentales pour répondre aux exigences économiques de notre agriculture, sans méconnaître, bien entendu, les impératifs territoriaux, environnementaux et sociaux de ce secteur d'activité.

Les dernières négociations sur la Politique agricole commune et l'évolution récente des relations entre l'Europe et les Etats-Unis sur les dossiers agricoles, ont montré à nouveau toute l'importance que nous devons accorder à notre agriculture si nous ne voulons pas qu'elle soit sacrifiée sur l'autel des prochaines négociations internationales.

Le projet de loi d'orientation agricole se doit, dès lors, d'offrir aux agriculteurs français les moyens de faire face à ces nouveaux défis.

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