B. SUR LA NOMENCLATURE ET LES DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

L'évolution des dépenses de fonctionnement du secrétariat d'Etat, intégrées dans la section commune du bleu " Economie, finances et industrie " est devenu très difficile à suivre.

Une Direction commune aux entreprises commerciales, artisanales et de services a été créée à la fin de 1998 dont il est estimé que " ses missions renouvelées et élargies nécessitent une augmentation de son personnel (de 153 à 200), par rapport à la situation antérieure à la fusion ".

En même temps que leurs services respectifs, les crédits relatifs au commerce, d'une part, et à l'artisanat, d'autre part, ont été eux aussi intégrés, en raison de l'imbrication de ces deux secteurs et " pour s'affranchir des effets de clientèle observés jusque là ".

C. SUR LA SIMPLIFICATION ADMINISTRATIVE

La secrétaire d'Etat a fait, à juste titre, de la simplification administrative un de ses chevaux de bataille.

Deux programmes importants ont été entrepris à cet effet en décembre 1997 et novembre 1998.

Toutefois :

- un tiers seulement des mesures du deuxième plan (novembre 1998) a été concrétisé ;

- il a fallu d'abord " simplifier la simplification " en créant une commission de simplification administrative dans le cadre d'une réorganisation des institutions interministérielles compétentes dans ce domaine !

- il avait été nécessaire, auparavant, de créer, par un décret de mars 1981, des centres de formalité administrative afin d'aider les entreprises artisanales à s'acquitter des tâches qui leur sont imposées dans ce domaine ;

- le guichet unique en matière d'aide aux PME, véritable arlésienne administrative, demeure à l'ordre du jour depuis 25 ans !

- de même, certaines des mesures de simplification prévues par les deux programmes de 1997 et 1998 auraient dû, en fait, être prises par des décrets d'application, jamais parus, de la loi du 11 février 1994 relative à l'initiative et à l'entreprise individuelle (déclaration unique d'embauche et unification des assiettes de certaines cotisations sociales) ;

- enfin, le secrétariat d'Etat devrait, semble-t-il, d'abord " balayer devant sa porte " en supprimant le dispositif, aussi complexe qu'inopérant, des fonds locaux d'adaptation du commerce rural. (Les sommes ainsi prélevées sur les recettes de taxe professionnelle ont été jusqu'ici trop modestes pour permettre des interventions significatives.)

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