TOTAL
|
Emplois budgétaires |
Effectifs réels |
Différence |
|
9.475 |
8.906 |
- 569 |
dont : |
|
|
|
Administration centrale |
3.806 |
3.888 |
+ 82 |
Services à l'étranger |
5.669 |
5.018 |
- 651 |
Source : Rapport du contrôle financier sur la
gestion
2000.
Aux emplois budgétaires (administration centrale et services à
l'étranger) « directs », il faut ajouter les 5.843
agents recrutés localement, rémunérés au chapitre
nouveau 37-90 «
Moyens généraux des
services
», et affectés dans les services diplomatiques et
consulaires à l'étranger.
Au total, les recrutés locaux, non comptabilisées dans les
emplois budgétaires, représentent donc l'équivalent de
66 % du total des effectifs du ministère.
L'année dernière, votre rapporteur avait déjà
souligné l'ampleur de l'écart existant entre les emplois
budgétaires inscrits au budget du ministère et les effectifs
globaux rémunérés par le département. Dans son
Rapport sur l'exécution du budget 2000, la Cour des comptes souligne
à son tour la
«
différence considérable
entre les emplois votés, et donc clairement identifiés, et les
effectifs globaux ».
Outre les recrutés locaux, les emplois « indirects »
comprennent en effet, également, les personnels des alliances
françaises et autres établissements culturels, financés
sur la dotation de fonctionnement du chapitre 37-95, voire les parlementaires
européens pris en charge sur le chapitre 37-93
6(
*
)
.
Ainsi, en 2000, les documents budgétaires ont autorisé
9 475 emplois, alors que 24 800 personnels au total, soit
près du triple, ont été rémunérés sur
le budget des affaires étrangères (et ce, hors
« assistants techniques » rémunérés
sur titre IV).
2. Évolution des emplois budgétaires en 2002
Avec
9.466 emplois inscrits au projet de loi de finances pour 2002,
les
emplois budgétaires
restent globalement stables
pour la
troisième année consécutive
, (- 5 emplois).
Bienvenues, plusieurs mesures de redéploiement interne visent
à renforcer les moyens de l'encadrement dans les services de visas, les
fonctions de gestion en administration centrale et à l'étranger,
et les directions politiques.
Les demandes de créations de postes présentées par le
ministère n'ont pas été retenues par Bercy et devront
vraisemblablement être mises en oeuvre par redéploiement. Elles
concernent notamment, d'une part, 51 postes pour l'Algérie,
à la suite de l'ouverture des centres culturels et de la reprises des
activités consulaires : 21 pour les consulats, 24 pour la
sécurité et 6 emplois contractuels ; d'autre part,
20 postes consulaires dans les services de visas des pays sensibles ;
ensuite, 10 emplois contractuels pour assurer le remplacement des CSN
informaticiens ; enfin, 3 postes d'assistantes sociales.
Votre rapporteur souhaite souligner
l'absurdité qui conduit à
refuser la création des 51 postes demandés en Algérie
,
dès lors que la décision a été prise d'engager en
2002 près de 30 millions d'euros (194 millions de francs) de
travaux, soit plus du tiers de l'enveloppe totale de l'année sur la
rénovation du lycée Ben Aknoun, la construction de
60 logements dans le parc Peltzer, l'extension du consulat d'Annaba et la
réouverture du consulat d'Oran. En tout état de cause, il serait
souhaitable de connaître le montant exact du supplément de moyens
de fonctionnement, y compris en termes de sécurité, correspondant
à toutes ces opérations.
La stabilisation des effectifs s'accompagne de mesures de transformation
d'emplois qui visent notamment à tenir compte de la titularisation des
agents contractuels A (125 en 1999 et 2000).
Au total, en 2002, les emplois du ministère se répartiront entre
7.033 emplois de titulaires (+ 63 emplois) et 2.012 emplois de
contractuels (- 68 emplois), auxquels il convient d'ajouter
421 emplois de militaires sous contrat et de carrière. Le rapport
titulaires/contractuels s'établit donc globalement autour de
80 % - 20 %, avec un poids beaucoup plus
élevé des contractuels dans les services à
l'étranger.