1
Alimenté notamment par les taxes
de
maintien en vigueur des brevets valables en France.
2
Du type de DERWAENT, pour l'élaboration du
résumé.
3
Liste en annexe n°I.
4
M. Jacques LAGRANGE Vice-président du Groupement
Professionnel « Innovation et propriété industrielle »
de l'Association des anciens élèves de l'Ecole Centrale.
5
C'est-à-dire issue de déterminants internes.
6
« Brevets d'invention, marques et
propriété industrielle », Que sais-je
n° 1143, Frédéric et Jean-Michel Wagret, page 90.
7
General Agreement on tariffs and trade, qui a depuis lors
donné naissance à l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
8
Patent cooperation treaty, voir annexe II.
9
Hors demandes européennes désignant la France et
demandes auprès de l'OMPI.
10
Ce chiffre inclut les certificats d'utilité.
11
Ce chiffre varie, suivant les années et les sources, entre
46 et 50 %.
12
OST, Indicateurs technologiques 2000, page X
13
Au sein des 15 pays de l'Union européenne
14
Défini par l'OST comme les 15 pays de l'Union
Européenne.
15
Ces calculs sont effectués par l'OST, page 215 de son
rapport 2000
16
« Caractérisation des déposants de
brevets à l'INPI », janvier 1999.
17
Les chiffres qui suivent sont issus du rapport 2000 de l'OST.
18
- Décret n° 2001-140 du
13 février 2001 modifiant le code de la propriété
intellectuelle et relatif à l'intéressement de certains
fonctionnaires et agents de l'Etat et de ses établissements publics
auteurs d'une invention.
- Décret n° 2001-141 du 13 février 2001
modifiant le décret n° 96-858 du 2 octobre 1996.
19
En vue notamment de l'introduction de la procédure
« BEST » (Bringing examination and research together) qui
permet à un seul examinateur de faire le rapport de recherche et
l'examen.
20
Voir à ce sujet l'annexe 2 du présent rapport qui
détaille les différentes procédures de délivrance.
21
COM (97) 314 final, du 24.06.1997.
22
COM (96) 589 final, du 20.11.1996.
23
COM (1999) 42 final, du 05.02.1999.
24
COM (2000) 412.
25
Délai pouvant être porté à
18 mois en vertu de l'article L.612-15 du code de la
propriété intellectuelle.
26
Qui peuvent requérir l'établissement du rapport de
recherche.
27
Pour reprendre l'analyse de M. Bertrand Warufsel, Conseil en
propriété industrielle auditionné par votre rapporteur,
voir le compte-rendu en annexe du présent rapport.
28
D'autant plus important, d'une part, que ces dépôts
doivent être traités dans des délais tels qu'ils
bénéficient en pratique d'une priorité par rapport aux
demandes européennes directes, et, d'autre part, que l'OEB joue le
rôle d'office « universel » pour le rapport de
recherche internationale et l'examen préliminaire international :
ce qui permet à des Etats non membres de l'organisation de le
désigner pour effectuer ces tâches, contribuant à son
engagement.
29
Organisation mondiale de la propriété
intellectuelle, organisme basé à Genève et
dépendant de l'Organisation des Nations Unies.
30
Même s'il est vrai que le nombre des revendications des
brevets japonais est plus faible que celui observé dans le
système européen, à tel point que les spécialistes
considèrent qu'un brevet européen « vaut »
deux brevets japonais.
31
Même source : Trilateral Web Site
32
Idem.
33
Toutes catégories confondues : brevets d'invention,
de dessins et modèles, brevets de plantes.
34
Sources : USPTO « Patent Counts by country and
year », August 2000.
35
« American Investor's Protection Act » 35 USC
§ 122, entré en vigueur en novembre 2000.
36
Voir le chapitre III C consacré spécifiquement aux
litiges.
37
Une des parties peut requérir que la décision soit
rendue par un jury populaire, en vertu du droit fédéral
américain.
38
Voir les pages « Marché
intérieur » du site Internet de la Commission
européenne.
39
Voir l'annexe 2 du présent rapport.
40
Au 7 février 2001.
41
En effet, il est apparu à Nice en décembre dernier
qu'il n'y avait pas encore d'accord au sein des Etats membres, sur le type de
compétences à donner à la juridiction communautaire en la
matière. En outre, l'attribution à la juridiction communautaire
de la compétence pour connaître de litiges entre particuliers
(comme les actions en contrefaçon) est constitutionnellement
analysé par certains Etats membres, notamment par le Danemark, comme un
transfert de compétences, subordonné, dans ce pays, soit à
un référendum, soit à une approbation par le Parlement
à la majorité des cinq sixièmes. C'est donc pour cette
raison que l'article 229 A prévoit que la décision du
Conseil donnant de nouvelles compétences à la Cour de justice
devra être ratifiée par les Etats membres selon leurs
procédures constitutionnelles respectives.
42
Ainsi que l'Irlande, la Belgique, le Luxembourg et l'Italie.
43
Ainsi que l'Autriche, la Finlande, et, sous réserve, le
Royaume-Uni, la Grèce, les Pays-Bas et la Suède.
44
Source : Entretiens à l'OEB.
45
Le texte de la proposition de la Commission prévoit que le
brevet communautaire, une fois
délivré dans une des langues de
procédure
de l'Office européen des brevets -français,
allemand et anglais- et publié dans cette langue, avec une
traduction
des revendications dans les deux
autres langues de procédure
,
est valable sans aucune autre traduction
. Une traduction pourrait
devenir nécessaire dans une action en justice contre un contrefacteur
présumé. Dans une telle situation, un contrefacteur
présumé qui n'a pas pu avoir recours au texte du brevet dans la
langue officielle de l'Etat membre où il est domicilié, est
présumé, jusqu'à preuve contraire, ne pas sciemment porter
atteinte au brevet. Pour protéger le contrefacteur qui, dans une telle
situation, n'agit pas de manière délibérée, il est
prévu que le titulaire du brevet ne pourra pas obtenir des dommages et
intérêts pour la période antérieure à la
notification d'une traduction du brevet au contrefacteur
46
La Belgique, pour des raisons de politique interne tenant
à l'équilibre entre Flamands et Wallons.
47
M. Frédéric WAGRET, Conseil en
propriété industrielle, qui a largement inspiré les propos
développés dans le paragraphe 1. Qu'il soit ici
remercié de sa disponibilité et du temps consacré à
l'information de votre rapporteur.
48
Service du ministère de l'économie, des finances et
de l'industrie.
49
Par exemple, Air Liquide ou L'Oréal.
50
Certains organismes de recherche comme le CNRS, le CEA, l'INSERM,
l'INRIA etc... ont déjà une politique active de valorisation,
parfois portée par une filiale ou une cellule spécifique.
51
Outre les rapports officiels déjà cités, M.
Alain GALLOCHAT a rédigé sur ce sujet précis un rapport
aussi complet qu'intéressant à la demande de M. Claude
ALLÈGRE, ministre chargé de la recherche.
52
Principalement la Compagnie nationale des Conseils en
propriété industrielle et les traducteurs en brevets. Dans un
document adressé le 6 juin dernier à votre rapporteur, la CNCPI
indique qu'il n'y a pas de surcoût par rapport à un brevet
américain lorsque le brevet européen ne désigne que trois
pays. Dans les autres cas, le coût d'obtention du brevet européen
ne dépasserait pas le double de celui du brevet américain.
53
Taxes récemment abaissées en deux vagues.
54
Tous les Etats membres de l'OEB demandent actuellement une
traduction dans leur langue pour que le brevet y prenne effet.
55
Communication sur les suites à donner au Livre Vert, 1999.
56
Page 24 du document précité.
57
La durée d'un brevet est de 20 ans mais la
durée moyenne de maintien en vigueur est de 10 ans d'après
l'OEB.
58
« Propriété industrielle : le
coût des litiges ». Etude comparée entre la France,
l'Allemagne, l'Angleterre, les Etats-Unis, l'Espagne et les Pays-Bas,
réalisée sous la direction de Maître Grégoire TRIET,
avocat associé au cabinet Gide Loyrette Noriel, en collaboration avec M.
Luc SANTARELLI, du cabinet de Conseils en propriété industrielle
Rinuy Santarelli.
59
Le contentieux des brevets et les actions en concurrence
déloyale sont agrégés par la nomenclature du
ministère de la justice.
60
Chiffre cité dans un colloque organisé par le CEIPI
sur le contentieux de la propriété industrielle, par M. Bruno
BOVAL, président de la 4
ème
chambre B de la Cour
d'appel de Paris.
61
Chiffre fourni par l'IRPI et issu de la base
« JURINPI ».
62
« Le contentieux de la propriété
industrielle en Europe », janvier 1999, Actes du colloque
publiés chez Litec, Collection du CEIPI.
63
D'après l'étude précitée de
l'Institut de recherche en propriété industrielle Henri Desbois.
64
Institut de recherche en propriété intellectuelle.
65
3
ème
chambre du Tribunal de Grande instance de
Paris.
66
Source : Etude précitée du ministère de
l'économie, des finances et de l'industrie sur le coût des litiges
de propriété industrielle.
67
Maître Fabienne FAJGENBAUM, coordonnateur de la Commission
ouverte « propriété industrielle » de l'Ordre
des avocats du Barreau de Paris.
68
Information tirée des actes du colloque « Le
contentieux de la propriété industrielle en Europe »,
éditions du CEIPI. Propos de Maître Pierre LENOIR.
69
Voir les comptes-rendus d'auditions en annexe du présent
rapport.
70
Décision du 22 février 1963
71
Source : Etude précitée de Maître Pierre
Véron, Président de l'ASPI.
72
Du Professeur Alain GALLOCHAT, directeur juridique de l'Institut
Pasteur et conseiller chargé, au ministère de la recherche, de la
propriété industrielle.
73
D'après un rapport rédigé par M. Alain
GALLOCHAT à l'attention de M. Claude ALLÈGRE, 556 sessions
auraient eu lieu en 1997, pour une durée totale de 1.112 heures devant
un auditoire d'environ 16 700 lycéens, collégiens et
étudiants de BTS.
74
Inspection générale de l'industrie,
ministère de la recherche.
75
Qui aurait mobilisé en 2000 environ 70 millions de
francs.
76
Directions régionales de l'industrie, de la recherche et
de l'environnement.
77
A un groupe de travail composé d'éminents
spécialistes, sous l'égide du professeur GALLOCHAT.
78
Exemple tiré d'un rapport rédigé sous
l'égide du professeur Alain GALLOCHAT.
79
Permettant à l'inventeur de ne pas s'antérioriser
lui-même par la divulgation de son invention antérieurement au
dépôt d'une demande de brevet.
80
Considérés comme des revenus réguliers, ils
sont assujettis aux cotisations sociales.
81
Fonds régionaux d'aide au conseil.
82
Certains avocats étant toutefois quelque peu dubitatifs
quant à l'intérêt réel, pour le déposant,
d'une telle organisation, qui augmenterait le coût des honoraires
perçus sans pour autant améliorer les prestations.
83
Au sein par exemple de la commission ouverte
« propriété industrielle » de l'ordre des
avocats du Barreau de Paris.
84
L'article L. 615-20 autorise la juridiction saisie d'une
action à désigner soit d'office, soit à la demande d'une
des parties, un consultant de son choix pour suivre la procédure
dès sa mise en état et assister à l'audience. Le
consultant peut être autorisé à poser des questions en
chambre de conseil aux parties ou à leurs représentants.
85
Le rapport LOMBARD par exemple.
86
Mme Elizabeth BELFORT, Présidente de section à la
3
ème
chambre du TGI de Paris, au cours du colloque
précité sur le contentieux européen des brevets.
87
Décision de la 4
ème
chambre de la cour
d'appel de Paris, 22 février 1963, ann. Pi 1963, p.377.
88
L'article L.335-6 du code de la propriété
intellectuelle indique que « ...le tribunal peut prononcer la
confiscation de tout ou partie des recettes procurées par l'infraction
ainsi que celle de tous les phonogrammes, vidéogrammes, objets et
exemplaires contrefaisants ou reproduits illicitement et du matériel
installé en vue de la réalisation du délit ».
89
Organisation mondiale de la propriété
intellectuelle, dépendant de l'Organisation des Nations Unies.
90
allemand ; français ; anglais.
91
Voir annexe VI.
92
Voir ci-dessus les développements consacrés
à la relance du brevet communautaire.
93
SEC (2001) 744.
94
L'allemand, l'anglais et le français en vertu de l'article
14 (1).
95
Voir annexe II du présent rapport sur les
procédures.
96
Pourtant révélatrice de la précarisation du
système trilingue de l'OEB, certains Etats, menés par la Suisse
et la Suède, préconisant un abandon complet des exigences de
traduction, pourvu que le brevet soit disponible en anglais.
97
France, Belgique, Luxembourg, Monaco, Allemagne, Grande-Bretagne
et éventuellement Autriche.
98
Ainsi par exemple, saisi en 1993 de la question de savoir si la
privatisation partielle de France Télécom pouvait s'accompagner
d'un maintien du statut public de ses personnels, le Conseil d'Etat avait rendu
un avis positif sous conditions. Ces conditions avaient été
introduites dans le texte législatif voté en 1996 et le Conseil
Constitutionnel avait conclu, le 26 juillet 1996, à la
constitutionalité du dispositif.
99
Notamment les décisions 9-373 DC du 9 avril 199 et 99412
DC du 15 juin 1999
100
Dans les Etats parties à l'accord dont la langue est une
langue officielle de l'OEB, ou qui ont désigné le
français comme langue officielle de l'OEB dans laquelle les brevets
seraient valables bien que non intégralement traduits dans leur langue.
101
Seules les revendications seraient traduites en français,
en dehors du cas où un contentieux intervient (dans ce cas, il y a
traduction intégrale).
102
Alimenté notamment par les taxes de maintien en vigueur
des brevets valables en France.
103
Du type de DERWAENT, pour l'élaboration du
résumé.
104
Un brevet délivré aux Etats-Unis étant par
exemple reconnu ipso facto comme valable en Europe.
105
Les auditions sont classées, au sein de chaque
catégorie, par ordre chronologique.
106
Regroupant les traducteurs de brevets.
107
Voir dans le corps du rapport pour l'explication du contenu des
chapitres I et II du PCT.
108
Ce chiffre est appelé, compte-tenu des adhésions
prévues, à passer à 30 environ à compter de juillet
2002.
109
« Il s'agit là de moyennes calculées
à partir des réponses fournies par les répondants, ces
montants pouvant différer de ceux qui figurent dans les barèmes
des offices en raison de divers facteurs tels que le nombre de revendications
ou la réduction de taxes de 50 % dont peuvent
bénéficier les PME aux Etats-Unis ».
110
Disponible sur le site www.europa.eu.int à l'adresse
suivante :
www.europa.eu.int/comm/internal_market/fr/intprop/indprop/2k-714.htm
111
Petites entités.
112
Compagnie nationale des Conseils en propriété
industrielle.
113
Le document indique, en note de bas de page :
« A titre d'exemple, la revue américaine
spécialisée "IP Worldwide" mentionne en page 22 de son
édition de Février 2001, que "The small firms (...) attract
clients because they offer cost savings. "We can write an application under $
10,000" says Murabito. "It's impossible for Morrisson & Foerster and Wilson
Sonsini Goodrich & Rosati to write a case under $ 10.000."".Si la seule
rédaction d'une demande de brevet dépasse USD 10,000, et atteint
donc plutôt 15.000 à 20..000 USD minimum, il faut noter que ceci
n'inclut ni les taxes de dépôt (1.000 à 2.000 USD), ni les
frais d'examen devant l'USPTO (généralement au moins autant que
les frais de dépôt), ni les frais de délivrance. Les
coûts de protection aux USA sont donc grossièrement
sous-évalués par le Ministère de l'Industrie. Ils sont en
outre tout aussi grossièrement surévalués pour la
protection européenne, et passent sous silence que les frais de
traduction ne sont dûs que 4 à 5 ans en moyenne après le
dépôt, à un moment où la protection juridique est
confirmée, et où l'entreprise sait les marchés qu'elle
peut protéger de façon rentable ».
114
Confédération générale des petites
et moyennes entreprises.
115
Traités par exemple contre les acariens et les
bactéries.
116
Page 10.
117
« Ni les coûts d'obtention du brevet ni les
coûts des litiges n'ont d'effet significatif sur la propension à
breveter. Les entreprises n'apparaissent pas comme fondant leur décision
de breveter sur les coûts des brevets. Nos résultats
suggèrent de chercher d'autres déterminants ».
118
Institut de recherche en propriété industrielle.
119
A l'adresse www.senat.fr, pages du groupe RDSE.
120
La proposition de loi signée par Pierre LAFFITTE,
René TRÉGOUËT et Guy CABANEL vise d'ailleurs à rendre
à terme obligatoire l'usage par l'administration de logiciels libres
dans la communication entre administrations publiques et administrés.
121
Patent Cooperation Treaty
122
(commentaire : un protocole annexé à la
convention de Munich permet aux Etats qui le souhaitent d'exiger une traduction
en vue de la validité d'un brevet européen désignant leur
territoire ; tous les Etats à l'exception du Luxembourg et de
Monaco ont fait usage de cette faculté)
123
(Commentaire : l'adoption d'un tel protocole aurait bien
pour conséquence de voir deux régimes juridiques
différents s'appliquer au brevet communautaire et au brevet
européen, mais la divergence serait limitée aux cas où la
Communauté a légiféré en matière de
conditions de brevetabilité des inventions).
124
M. Wagret indique avoir privilégié la concision et
la compréhension des informations, en tentant d'éviter le
« jargon » de spécialistes, mais au prix de quelques
simplifications parfois réductrices.
Stratégie du brevet d'invention
Rapports d'information
Rapport d'information n° 377 (2000-2001), déposé le