3. Les observations et propositions de la mission
La
mission estime que la mise en évidence d'une cohérence
générale dans la conduite de la politique immobilière
universitaire reste nécessaire pour décliner cette
cohérence au niveau intra et inter-régional des
implantations : le rôle de l'Etat est en effet de coordonner la
carte universitaire, en assurant par ailleurs une indispensable
péréquation académique et régionale.
Dans cette perspective, elle proposera notamment qu'il soit mis fin à
l'implantation quelque peu anarchique des formations courtes
professionnalisées et que celle des STS soit véritablement
contrôlée par la centrale afin d'éviter des doublons avec
les départements d'IUT.
Elle suggèrera également d'engager une réflexion sur la
mise en place de schémas directeurs immobiliers au niveau
académique ou régional qui déclineraient
précisément les orientations du schéma des services
collectifs de l'enseignement supérieur et de la recherche en
renforçant sa portée.
Enfin, sur un plan plus général, et dans le respect des principes
de l'autonomie des universités, elle souhaiterait que la gestion des
crédits d'Etat par les responsables universitaires s'effectue avec toute
la rigueur voulue. Certaines difficultés de fonctionnement que
connaissent actuellement plusieurs universités, notamment celles
implantées sur des sites étendus et dispersés, trouvent
sans doute pour partie leur origine, outre les caractéristiques de leurs
infrastructures, dans une gestion insuffisamment rigoureuse de leur dotation
globale de fonctionnement, voire d'un détournement de ces crédits
vers l'investissement.
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- III. LA SITUATION SPÉCIFIQUE DE PARIS ET DE L'ÎLE-DE-FRANCE