ANNEXE 2 : DÉPENSE INTÉRIEURE BRUTE DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT - UNION EUROPÉENNE (27 PAYS) ET CROATIE

(en pourcentage du PIB)

Source : Eurostat

2007

2008

2009

2010

UE (27 pays)

1,85

(s)

1,92

(s)

2,01

(s)

2

(s)

Belgique

1,89

1,97

2,03

1,99

(p)

Bulgarie

0,45

0,47

0,53

0,6

(p)

République tchèque

1,48

1,41

1,48

1,56

Danemark

2,58

(b)

2,85

3,06

3,06

(e)

Allemagne

2,53

2,69

2,82

2,82

(e)

Estonie

1,08

1,28

1,43

1,62

(p)

Irlande

1,28

1,45

1,74

(e)

1,79

(ep)

Grèce

0,6

(e)

Espagne

1,27

1,35

1,39

1,39

(p)

France

2,08

2,12

2,26

2,26

(p)

Italie

1,17

1,21

1,26

1,26

(p)

Chypre

0,44

0,43

0,49

0,5

(p)

Lettonie

0,6

0,62

0,46

0,6

Lituanie

0,81

0,79

0,83

0,79

Luxembourg

1,58

(e)

1,57

1,66

1,63

(p)

Hongrie

0,98

1

1,17

1,16

Malte

0,58

0,56

0,54

0,63

(p)

Pays-Bas

1,81

1,77

1,82

1,83

(p)

Autriche

2,51

2,67

(e)

2,72

2,76

(ep)

Pologne

0,57

0,6

0,68

0,74

Portugal

1,17

1,5

1,64

1,59

(p)

Roumanie

0,52

0,58

0,47

0,47

Slovénie

1,45

1,65

(b)

1,86

2,11

(p)

Slovaquie

0,46

0,47

0,48

0,63

Finlande

3,47

3,7

3,92

3,87

Suède

3,4

3,7

(e)

3,61

3,42

(e)

Royaume-Uni

1,78

1,79

(e)

1,86

(e)

1,77

(p)

Croatie

0,8

0,89

0,83

0,73

:=non disponible - s=estimation Eurostat - e=estimé - b=rupture de série - p=provisoire -

ANNEXE 3 : LA RECHERCHE FRANÇAISE EN CHIFFRES

En 2009, la part de la France dans la production mondiale de publications scientifiques est de 4,1 % et sa part de citation à deux ans est de 4,3 %. Ces deux taux diminuent depuis 1999, notamment du fait de l'arrivée de nouveaux pays sur la scène scientifique internationale comme la Chine, l'Inde ou le Brésil.

La France se classe ainsi au 6 e rang mondial en part mondiale de publications scientifiques. L'évolution de son positionnement est comparable à celle de ses grands homologues européens : part de publications en baisse, visibilité (indice d'impact) en augmentation et supérieure à la moyenne mondiale. La répartition par discipline est équilibrée par rapport à la représentation mondiale, excepté une forte spécialisation en mathématiques.

Pour les brevets, la France se classe au 5 e rang mondial dans le système européen (5 % des demandes déposées en 2011) et au 8 e rang mondial dans le système américain (2 % des brevets délivrés en 2009). Elle est notamment spécialisée en « transports », « nanotechnologies, microstructures », « chimie organique fine », « moteurs, pompes, turbines », « BTP », « pharmacie » et « matériaux, métallurgie ». Dans les deux systèmes, la part mondiale de la France diminue depuis 2004, du fait de l'entrée de nouveaux pays comme la Chine ou la Corée du Sud.

Au niveau européen, la recherche française est impliquée dans 53 % des projets du 7 e PCRDT, en coordonne 11,1 % et reçoit 11,8 % des financements de l'UE alloués à travers le programme (troisième place derrière l'Allemagne et le Royaume-Uni).

Conformément à son engagement dans le cadre de la stratégie Europe 2020, la France poursuit l'objectif de consacrer 3 % de son PIB aux dépenses de recherche et de développement d'ici 2020. Selon les dernières données disponibles, l'intensité de R&D française a connu une amélioration significative en 2008 et 2009 : la dépense intérieure de recherche et développement s'est élevée à 2,26 % du PIB en 2009, renouant quasiment avec le niveau atteint en 2002. Les estimations pour 2010 indiquent un maintien de cette intensité à 2,26 %. Cela place la France au niveau de la moyenne européenne.

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